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santur, ·scrutantur, quanta vigilantia conveniant, quo studio ferveant, qua cura pendeant? Et par le Canon LXXXV. du IV. Concile de Carthage (a): Manus impositione crebra examinati baptismum percipiant. Ce qui me fait croire que cette expression ne signifie pas seulement les exorcismes, mais les protestations qu'on faisoit en leur nom d'étre fideles toute leur vie, et les prieres. qu'on faisoit à Dieu de sonder leurs coeurs, et d'en chasser jusqu' aux moindres pensées de dissimulation et d'interêt; qua cura pendeant. . . Pavor işte omni securitate appetendus. Quoi qu'il en soit, la pratique des exorcismes étoit regardée comme étant d' institution Apostolique. S. Augustin (b) et l'Auteur des Chapitres qui se trouvent à la fin de l' Epître de S. Celestin aux Evêques des Gaules en parlent ainsi : et il est remarquable, que ce dernier en attribue l'usage à toutes les Eglises du monde: Illud etiam quod circa baptisandos in universo mundo sancta Ecclesia conformiter agit, non otioso contempla. mur intuitu.

5. On interrogeoit le Catechumene qui se presentoit au baptême sur le mystere de la sainte Trinité, sur la sainte Eglise, et sur la remission des pechés: Cum solemne sit, dit S. Jerome (c), in lavacro post Trinitatis confessionem interrogare: Credis sanctam Ecclesiam? Credis remissionem peccatorum? Et c'étoit

fa Conc. Carthag. 4. Can. 85. Conc. tom 2. p 1206. (b) S. Aug. lib. 2. de nupt. et concup c. 29. B 5. () S. Hieron. adv. Lucifer. tom. 4. para 2: pag. 297.

c'étoit une preuve admirable contre tous les Schismatiques. S. Augustin s'en sert (a): Utique cum baptisatur, etiam de sancta Ecclesia interrogatur etc. et Rufin dans son explication du Symbole ne l'a pas omise.

On voit par ces remarques l'extrême soin qu'avoit l'Eglise de rendre le baptême plus auguste, plus venerable, et plus terrible; de donner plus d'horreur du Demon; de faire apprehender avec plus de frayeur le peché après le baptême; de faire concevoir extrême difficulté qu'il y à chasser le malin esprit, après qu'il est rentré avec de nouvelles forces dans le coeur d'un fidele, puisque c'étoit avec tant de peines et de combats qu'on le chassoit du coeur d'un Catechumene; de faire juger enfin quelle pureté et quelle sainteté le baptême exigeoit de ceux qui 'avoient reçu, par la pureté et la sainteté qu'on demandoit de ceux qui le recevoient,

Fin du second Tome.

(a) S. Aug. lib. 5. de bapt. c. 29. m. 28,

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