Oeuvres complettes de M. Marmontel, historiographe de France ...Née de la Rochelle, 1787 |
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Strona 97
... caractère fi fenfible , fi gracieux , ou fi touchant , qu'elle fe faffe défirer à l'oreille ; & alors c'eft au poète à prendre foin que le mouvement de l'ame l'y ramène : l'oreille , qui demande & qui attend ce retour , feroit défagréa ...
... caractère fi fenfible , fi gracieux , ou fi touchant , qu'elle fe faffe défirer à l'oreille ; & alors c'eft au poète à prendre foin que le mouvement de l'ame l'y ramène : l'oreille , qui demande & qui attend ce retour , feroit défagréa ...
Strona 100
... caractère que l'air doit avoir , de l'éten- due qu'il demande , & du mouvement qui lui est propre . On a prétendu que la fymétrie des vers étoit inutile au muficien , & l'on fait dire à celui - ci , « Compofez à votre fantaisie : le ...
... caractère que l'air doit avoir , de l'éten- due qu'il demande , & du mouvement qui lui est propre . On a prétendu que la fymétrie des vers étoit inutile au muficien , & l'on fait dire à celui - ci , « Compofez à votre fantaisie : le ...
Strona 103
... caractère ; ou de mettre le chant dans la fymphonie , & d'y ajuster ça & là les paroles ; ou de n'a- voir aucun égard à la profodie & au sens . On fait le même reproche aux vers de Quinault , les plus harmonieux peut- être qui foient ...
... caractère ; ou de mettre le chant dans la fymphonie , & d'y ajuster ça & là les paroles ; ou de n'a- voir aucun égard à la profodie & au sens . On fait le même reproche aux vers de Quinault , les plus harmonieux peut- être qui foient ...
Strona 108
... une cor- respondance affez marquée d'un nombre à l'autre dans les parties fymétriques & affez d'analogie entre le mouvement du vers & le caractère du fentiment ou de l'image , pour donner lieu au mu → ficien 108 ELEMENS.
... une cor- respondance affez marquée d'un nombre à l'autre dans les parties fymétriques & affez d'analogie entre le mouvement du vers & le caractère du fentiment ou de l'image , pour donner lieu au mu → ficien 108 ELEMENS.
Strona 118
... caractère des images & des fen- timens qu'on auroit à peindre , il fût per- mis de varier le rhythme & d'entremêler , comme a fait Quinault , le vers de huit avec celui de douze . K Corneille , dans fa vieilleffe , effaya d'écrire la ...
... caractère des images & des fen- timens qu'on auroit à peindre , il fût per- mis de varier le rhythme & d'entremêler , comme a fait Quinault , le vers de huit avec celui de douze . K Corneille , dans fa vieilleffe , effaya d'écrire la ...
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Kluczowe wyrazy i wyrażenia
affez ainfi arts arts libéraux auffi auroit avoit barreau beau beauté befoin bonté c'eft c'eſt caractère caufe cauſe chant chofe Cicéron comique compofé confifte deffein Démosthène doit donner efprits éloquence eſpèce eſt étoient étoit fable fage faifir faifoit fang fans doute fcène fecond felon femble fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul févère fiècle fimple fions foible foient foit foleil font force fous fouvent ftyle fublime fujet fur-tout fyllabes fymétrie génie goût Homère homme idées imiter ipfa jufte jufteffe juges l'action l'allégorie l'ame l'amplification l'art l'efprit l'Elo l'Eloquence l'Epopée l'expreffion l'Iliade l'orateur l'oreille laiffer Longin lorfque mauvaiſe mœurs mouvemens Mufique n'eft n'eſt n'étoit nature naturel obferver paffer paffions paroles pathétique penfée penſée perfonnages perfonne Phèdre plaifir Pline le jeune Poéfie poème poète poffible préfente profodique qu'un quence Quintilien raifon reffemblance refte richeffe rien rime ſes ſon ſtyle talent Tartuffe tion Tragédie Virgile yeux
Popularne fragmenty
Strona 185 - J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux. Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Strona 375 - Un vieux renard, mais des plus fins, Grand croqueur de poulets, grand preneur de lapins, Sentant son renard d'une lieue, Fut enfin au piège attrapé.
Strona 339 - Enfin , pour captiver le cœur qu'on a touché et le sauver de l'inconstance, il faut le sauver de l'ennui, donner sans cesse à l'habitude les attraits de la nouveauté , et tous les jours la même aux yeux de son amant, lui sembler tous les jours nouvelle.
Strona 186 - Ah! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Strona 167 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône , il pâlit , il s'écrie : II a peur que ce dieu dans cet affreux séjour...
Strona 324 - ... la justice, cette vertueuse indépendance dont vous êtes si jaloux , ces grands , ces généreux...
Strona 190 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Strona 186 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah ! combien frémira son ombre épouvantée Lorsqu'il verra sa fille, à...
Strona 321 - Mais dans cette supposition même que de faux moyens sont nécessaires pour persuader des esprits faux, et qu'il en est de tels parmi les juges, il y aura toujours de la mauvaise foi à donner de la valeur à ce qui n'en a point , et le sophisme n'en est pas moins la fausse monnaie de l'éloquence. C'est au juge de savoir discerner le vrai, c'est à l'avocat de le dire ; il est un faussaire s'il le déguise, un fourbe s'il donne au mensonge les couleurs de la vérité. De la doctrine de Plutarque...
Strona 250 - Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ; Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...