Fables choisies, mises en vers, Tomy 1-2Luzac et van Damme, 1778 |
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Strona vi
... Fontaine aimoit paffionnément les vers , quoiqu'il fût d'ail- leurs incapable d'en juger , & plus encore . d'en faire . Cette inclination lui étoit chere ; il vouloit la voir renaître dans fon fils qu'il ne ceffoit d'exciter à l'étude ...
... Fontaine aimoit paffionnément les vers , quoiqu'il fût d'ail- leurs incapable d'en juger , & plus encore . d'en faire . Cette inclination lui étoit chere ; il vouloit la voir renaître dans fon fils qu'il ne ceffoit d'exciter à l'étude ...
Strona vii
Jean de La Fontaine. Poëfic . Mais fes inftances redoublées n'avoient encore rien eu de féduifant pour le jeune La Fontaine . Infnfible aux attraits qu'on lui vantoit , il avoit atteint fa vingt- deuxième année , fans donner le moindre ...
Jean de La Fontaine. Poëfic . Mais fes inftances redoublées n'avoient encore rien eu de féduifant pour le jeune La Fontaine . Infnfible aux attraits qu'on lui vantoit , il avoit atteint fa vingt- deuxième année , fans donner le moindre ...
Strona viii
... Fontaine ; & c'eft ici , à proprement parler , la naiffan- ce du talent fupéricur qu'on ne peut fe laffer d'admirer dans fes ouvrages , & qui les fera paffer à la poftérité la plus re- culée . Heureufement , comme il le dit , le charme ...
... Fontaine ; & c'eft ici , à proprement parler , la naiffan- ce du talent fupéricur qu'on ne peut fe laffer d'admirer dans fes ouvrages , & qui les fera paffer à la poftérité la plus re- culée . Heureufement , comme il le dit , le charme ...
Strona ix
... Fontaine fuivit ces avis avec d'autant plus de docilité , qu'il ne tarda pas à fentir ces beaux traits d'une élégance fimple & noble dont Malherbe s'éloignoit autant par une ardeur inconfidérée de gé- nie , que par une étude trop ...
... Fontaine fuivit ces avis avec d'autant plus de docilité , qu'il ne tarda pas à fentir ces beaux traits d'une élégance fimple & noble dont Malherbe s'éloignoit autant par une ardeur inconfidérée de gé- nie , que par une étude trop ...
Strona x
... Fontaine avoit - il étudié férieufement ces deux Auteurs , dont il avoit noté par- tout les maximes de morale ou de politi que qu'il a femées dans fes Fables . C'eft ce qu'a remarqué l'un de fes fucceffeurs à l'Académie . ( * ) , fur ...
... Fontaine avoit - il étudié férieufement ces deux Auteurs , dont il avoit noté par- tout les maximes de morale ou de politi que qu'il a femées dans fes Fables . C'eft ce qu'a remarqué l'un de fes fucceffeurs à l'Académie . ( * ) , fur ...
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Kluczowe wyrazy i wyrażenia
Adieu affez ainfi alloit animal auffi auffi-tôt auroit avanture avoit beau Belette bête Bufte c'eft c'eſt C'étoit caufe ceffe Cérès Cerf chaffe Chat Chien chofe choſe confeil conte d'Efope devoit Dieu Dieux difoit dire dit-il Efope efprit enfans eſt étoient étoit FABLE VIII FABLE X fage faifant faifoit fans fçais fçait fçavoir fecond felon femble femme fens fent feroit fervir feul fœur foin foit fomme fon maître fonge font Fontaine Fortune fous fouvent fuis fuivante fujet fur fon gens grace Grenouilles homme J'ai jour Jupiter l'Aigle l'Ane l'autre l'efprit l'Ours L'un là-deffus laiffe Liévre Lion Loup mainte maniére meffieurs Monfieur mort n'avoit n'eft n'en Oifeau paffer Pantagruel pauvre penfe perfonne peuple Phédre philofophe plaifir plufieurs Plutarque Poëte pouvoit préfente PREMIERE puiffant raifon refte Renard rien s'eft s'en ſes ſon tête tréfor trouve voifin voilà vouloit Xantus
Popularne fragmenty
Strona 303 - Cultiver pour eux les campagnes; Nous quittons les cités, nous fuyons aux montagnes. Nous laissons nos chères compagnes; Nous ne conversons plus qu'avec des ours affreux, Découragés de mettre au jour des malheureux. Et de peupler pour Rome un pays qu'elle opprime. Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés: Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime.
Strona 232 - Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins, que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Strona 239 - Il sera dieu : même je veux Qu'il ait en sa main un tonnerre. Tremblez, humains ! faites des vœux : Voilà le maître de la terre.
Strona 188 - Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Strona 157 - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non non.
Strona 48 - L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits, Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire, Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire. Afin qu'il fût plus frais et de meilleur débit, On lui lia les pieds, on vous le suspendit; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.
Strona 168 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu, veau, vache, cochon, couvée.
Strona 302 - II ne vous fasse en sa colère Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres? qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers?
Strona 116 - D'une cité plus grosse que Paris : Elle accoucha d'une souris. Quand je songe à cette fable , Dont le récit est menteur Et le sens est véritable , Je me figure un auteur Qui dit : Je chanterai la guerre Que firent les Titans au maître du tonnerre.
Strona 234 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.