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( Le texte est publié pour la première fois sur deux manuscrits de la Bibliothèque
du Roi )

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PREFACE.

Ce volume, où l'histoire commence à la célébration des noces de la vierge Marie, mère de Jésus-Christ, c'est-à-dire 1'an 7 avant notre ère, finit avec le règne de l'empereur Adrien, l'an 138 de motre ère; il contient donc le récit des événemens qui ont eu lieu pendant 145 ans. L'histoire de l'établissement de notre religion y remplit um très-grand espace, et cela devait être dans un écrit composé par um franciscain qui fesait avec raison son étude principale de tout ce qui concernait le culte auquel il avait consacré sa vie entière. On a peut-être depuis trop séparé l'histoire ecclésiastique de 1'histoire civile. L'une est enchainée à rautre par des liens très-étroits. C'est le christianisme qui nous a civihsés; et qui à organisé nos sociétés encore sauvages.'G'est. £iii quia réuni les hommes pour s'occuper dé leurs intérêts communs. Les conciles et les sitìódes:oat'précédé nos parlemens et nos états-généraux : ils leur ont servi de modèles. Celui qui veut connaitre l'esprit hu-, main, ne doit donc pas négliger la lecture de nos anciennes chroniques ; il ne doit pas craindre. d'examiner dans leurs détails les récits de ces bons

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religieux, quelquefois un peu trop crédules, mais pas toujours autant que nous les en accusons. Aussi mon entreprise a recu um encouragement dont je suis très-flatté. L'Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles, dans sa séance du o de ce mois, m'a admis à l'unanimité au nombre de ses correspondans. Je la prie d'en agréer ici tous mes remerciemens. Les sociétés savantes contribuent aussi aux progrès de nos connaissances, peut-être autant que toutes les autres. Elles unissent ceux que sépare la diversité des langages et des gouvernemens. Elles font concourir leurs efforts à la découverte de la vérité, et je me félicite d'appartenir à plusieurs d'entre elles, non-seulement en France, mais encore en Italie et en Allemagne. Je viens d'en profiter pour une recherche qui m'a paru très-curieuse : c'est celle qui a pour but de découvrir le sens d'une inscription, récemment trouvée à Malte, et qui est peut-être antédiluvienne. On croit qu'elle détermine ati$sistè àà.véritable pQsition de 1'ancienne Atlantiáé; 'gìi §étéfidaitijfjpuis le golfe de la grande SirtéjjsqiÉÉngr§ le cap Bon d'Afrique et le cap. Maγὰ 'dé; $igile. J'en ai fait lithographier le fâc àòíléííjiii jai envoyé à Naples, à M. Hamilton, ambassadeur d'Angleterre, et à l'Académie des sciences de cette ville, dontj'ai l'honmeur d'être membre. Je l'ai envoyée aussi à l'Académie de Pétersbourg, où l'on m'a dit que des

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