que si quelqu'un souhaite l'é

9. mais qu'ils conservent le piscopat, il desire une fonc- mystère de la foi avec une conscience pure.

tion et une œuvre sainte.

2. Il faut donc que l'évêque 10. Ils doivent aussi être soit irrépréhensible; qu'il n'ait éprouvés auparavant, puis adépousé qu'une femme; qu'il mis au sacré ministère, s'ils soit sobre, prudent, grave et ne se trouvent coupables d'aumodeste, chaste, aimant l'hos- cun crime. pitalité, capable d'instruire;

II. Que les femmes, de 3. qu'il ne soit ni sujet au même, soient chastes et bien vin, ni violent et prompt à réglées, exemptes de médifrapper; mais équitable et mo-sance, sobres, fidèles en toudéré, éloigné des contesta- tes choses.

tions, désintéressé.

12. Qu'on prenne pour dia 4. Qu'il gouverne bien sa cres ceux qui n'auront épousé propre famille, et qu'il main- qu'une femme, qui gouvertienne ses enfants dans l'o-nent bien leurs enfants et leurs béissance et dans toute sorte d'honnêteté.

5. Car si quelqu'un ne sait pas gouverner sa propre famille, comment pourra-t-il conduire l'église de Dieu?

6. Que ce ne soit point un néophyte, de peur que, s'élevant d'orgueil, il ne tombe dans la même condamnation que le diable.

propres familles.

13. Car le bon usage de leur ministère les fera monter plus haut, et leur donnera une grande confiance dans la foi de Jésus-Christ.

14. Je vous écris ceci, quoique j'espère de vous aller voir bientôt;

15. afin que, si je tardois plus long-temps, vous sachiez comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité.

7. Il faut encore qu'il ait bon témoignage de ceux qui sont hors de l'église, de peur qu'il ne tombe dans l'opprobre et dans le piége du démon. 16. Et sans doute c'est quel 8. Que les diacres de même que chose de grand que ce soient honnêtes et bien réglés, mystère d'amour, qui s'est fait qu'ils ne soient point doubles voir dans la chair, a été justidans leurs paroles, ni sujets à fié par l'esprit, a été manifesté boire beaucoup de vin; qu'ils aux anges, prêché aux nane cherchent point de gain tions, cru dans le monde, reçu honteux; dans la gloire.

12. s'engageant ainsi dans boeuf qui foule le grain; et, la condamnation par le viole-celui qui travaille est digne du ment de la foi qu'elles lui prix de son travail.

avoient donnée auparavant.

19. Ne recevez point d'ac13. Mais, de plus, elles de- cusation contre un prêtre, que viennent fainéantes, et s'ac-sur la déposition de deux ou coutument à courir par les trois témoins.

maisons; et non-seulement fai- 20. Reprenez devant tout le néantes, mais encore causeu- monde ceux qui seront couses et curieuses, s'entretenant pables de crimes, afin que les de choses dont elles ne de-autres aient de la crainte. vroient point parler.

21. Je vous conjure devant 14. J'aime donc mieux que Dieu, devant Jésus-Christ et les jeunes se remarient; qu'elles anges élus, d'observer ces les aient des enfants; qu'elles choses sans prévention et sans gouvernent leur ménage; et préjugé, ne faisant rien par qu'elles ne donnent aucun su-des inclinations particulières. jet aux ennemis de notre re- 22. N'imposez légèrement ligion de nous faire des re- les mains à personne, et ne proches.

15. Car il y en a déja quelques-unes qui se sont égarées pour suivre Satan.

16. Que si quelqu'un des fidèles a des veuves qui lui soient proches, qu'il leur donne ce qui leur est nécessaire, et que l'église n'en soit pas chargée; afin qu'elle puisse entretenir celles qui sont vraiment

veuves.

vous rendez point participant des péchés d'autrui. Conservez-vous pur vous-même.

23. Ne continuez plus à ne boire que de l'eau; mais usez d'un peu de vin, à cause de votre estomac et de vos fréquentes maladies.

24. Il y a des personnes dont les péchés sont connus avant le jugement et l'examen qu'on pourroit en faire; il y 17. Que les prêtres qui gou- en a d'autres qui ne se découvernent bien soient double- vrent qu'ensuite de cet examen. ment honorés; principalement 25. Il y en a de même dont ceux qui travaillent à la prédi- les bonnes œuvres sont visication de la parole et à l'ins-bles avant qu'on les élise; et truction des peuples. si elles ne le sont pas encore, 18. Car l'écriture dit : Vous elles ne demeureront pas longne lierez point la bouche au temps cachées.

CHAPITRE VI.

Devoirs des serviteurs. Faux docteurs. Pauvreté contente. Piége des richesses. Vertus d'un homme de Dieu. Avénement de Jésus-Christ. Avis

et des combats de paroles, d'où naissent l'envie, les contestations, les médisances, les mauvais soupçons;

5. les disputés pernicieuses de personnes qui ont l'esprit

pour les riches. Dépôt de corrompu, qui sont privées la foi.

de la vérité, et s'imaginent que la piété doit leur servir

1. Que tous les serviteurs de moyen pour s'enrichir. qui sont sous le joug de la

servitude sachent qu'ils sont

6. Il est vrai néanmoins

que c'est une grande richesse obligés de rendre toute sorte que la piété, qui se contente d'honneur à leurs maîtres; de ce qui suffit.

afin de n'être pas cause que le

7. Car nous n'avons rien nom et la doctrine de Dieu apporté en ce monde, et il est soient exposés à la médisance sans doute que nous n'en pou des hommes; vons aussi rien emporter.

2. que ceux qui ont des 8. Ayant donc de quoi nous maîtres fidèles ne les mépri- nourrir et de quoi nous cousent pas, parcequ'ils sont leurs vrir, nous devons être confrères; mais qu'ils les servent, tents.

au contraire, encore mieux, 9. Mais ceux qui veulent parcequ'ils sont fidèles et plus devenir riches tombent dans dignes d'être aimés, comme la tentation et dans le piége étant participants de la même du diable, et en divers desirs grâce: voilà ce que vous devez inutiles et pernicieux, qui préenseigner, et à quoi vous de- cipitent les hommes dans l'avez exhorter. bîme de la perdition et de la 3. Si quelqu'un enseigne damnation. une doctrine différente de celle-ci, et n'embrasse pas les saintes instructions de notre Seigneur Jésus-Christ, et la doctrine qui est selon la piété,

10. Car la passion pour le bien est la racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés de la foi, et se sont embarrassés en une infinité d'afflictions et de peines.

4. il est enflé d'orgueil, il ne sait rien; mais il est pos- II. Mais pour vous, ô homsédé d'une maladie d'esprit me de Dieu, fuyez ces choses, qui l'emporte en des questions et suivez en tout la justice, la

piété, la foi, la charité, la patience, la douceur.

12. Soyez fort et courageux dans le saint combat de la foi; travaillez à remporter le prix de la vie éternelle, à laquelle vous avez été appelé, ayant si excellemment confessé la foi en présence de plusieurs té

moins.

des hommes n'a vu et ne peut voir, à qui est l'honneur et l'empire dans l'éternité. Amen.

17. Donnez pour maxime aux riches de ce monde de n'être point orgueilleux, de ne point mettre leur confiance dans les richesses incertaines et périssables, mais dans le Dieu vivant qui nous fournit avec abondance ce qui est né

13. Je vous ordonne devant Dieu, qui fait vivre tout ce qui cessaire à la vie; vit, et devant Jésus-Christ,

18. d'être charitables et

qui a rendu sous Ponce-Pilate bienfaisants; de se rendre riun si excellent témoignage à la vérité,

ches en bonnes œuvres; de donner l'aumône de bon cœur; de faire part de leurs biens;

19. de se faire un trésor et un fondement solide pour l'avenir, afin d'arriver à la véri

14. de garder les préceptes que je vous donne, en vous conservant sans tache et sans reproche, jusqu'à l'avénement glorieux de notre Seigneur table vie. Jésus-Christ;

15. que doit faire paroître en son temps celui qui est souverainement heureux, qui est le seul puissant, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs;

16. qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul

20. O Timothée, gardez le dépôt qui vous a été confié, fuyant les profanes nouveautés de paroles, et toute doctrine contraire qui porte faussement le nom de science,

21. dont quelques-uns faisant profession, se sont égarés de la foi. Que la grâce demeure avec vous. Amen.

SECONDE ÉPITRE

DE

SAINT PAUL

A TIMOTHÉE.

CHAPITRE I.

S. Paul salue Timothée, lui té

science pure, de ce que nuit et jour vous m'êtes continuel

moigne son affection, l'ex-lement présent à l'esprit dans mes prières;

horte à rallumer en lui la gráce de son ordination, et

4. car je me souviens de vos à ne point rougir du Sei-voir, afin d'être rempli de larmes, et je desire de vous gneur. Il met sa confiance en Jésus-Christ. Plusieurs l'a

joie;

bandonnent. Il rend témoi- foi sincère qui est en vous, 5. me représentant cette gnage au zèle d'Onésiphore. qu'a eue premièrement Loïde,

1. Paul, apôtre de JésusChrist, par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie que nous avons en JésusChrist,

2. à Timothée, son fils bien-aimé. Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur vous donnent la grâce, la miséricorde et la paix.

3. Je rends grâces au Dieu que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une con

votre aïeule, et Eunice, votre mère, et que je suis très-persuadé que vous avez aussi.

6. C'est pourquoi je vous avertis de rallumer ce feu de la grâce de Dieu, que vous avez reçue par l'imposition de mes mains.

7. Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de courage, d'amour et de sagesse.

8. Ne rougissez donc point