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Rare.

Très abondant en mars-avril dans les bois de SaintVrain. Très commun dans la Haute-Marne.

ORCHIDÉES

Epipactis palustris. Crantz.

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Assez rare.

En juin-juillet, le long du canal à Bignicourt

Saint-Vrain, prairies de la Solpina et prairies

à côté de la scierie, d'avril en juin.

Assez commun partout dans la Haute-Marne.

Orchis coriophora. L.

Excessivement rare.

Très abondant en mai-juin à Scrupt, dans le pré à gauche de la route de Cheminon, à l'endroit où elle croise le ruisseau du Frêne.

Très rare sur la Haute-Marne.

Orchis bifolia. L.

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Maurupt; Saint-Vrain, dans les taillis de la

Solpina, en mai-juin.

POTAMÉES

Potamogeton perfoliatus. L.

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Le Buisson, Bignicourt-sur-Saulx, dans les

eaux dormantes, de juin en août.

TYPHACÉES

Typha latifolia. L.

Au bord de l'étang du Frêne, à Scrupt, de juin en août.

Typha angustifolia. L.

Assez rare.

-

Même station, de mai en juin.

Sparganium simplex. Huds.

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Bords de la Bruxenelle, à Blesme, de juin en

août.

Juncus lenageia. L.

Très rare.

JONCÉES

Maurupt, liendit le Sarre Morant, et au bout du bois d'Amboise, dans les étangs desséchés. En juin-août. Signalé dans l'arrondissement de Wassy,

CYPÉRACÉES

Cladium mariscus. R. Br.

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De juin en août, dans la Bruxenelle, entre

Saint-Lumier et Maurupt.

Heleocharis acicularis. R. Br.

Très rare. De juin en août dans les débordements de la Saulx, entre Bignicourt et Le Buisson.

Rare dans la Haute-Marne.

GRAMINÉES

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Rare.

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De juin en septembre, dans les taillis de Maurupt.

Vulpia pseudo-myuros. S.W.

Assez rare.

Le long du chemin entre Beaumont et le

Sorton.

A propos du du Monument commémoratif

DU SIÈGE DE SAINT-DIZIER

EN 1544

Messieurs,

J'ai déjà eu à plusieurs reprises l'occasion d'entretenir la Société de diverses questions se rattachant au mémorable siège de Saint-Dizier par Charles-Quint, lors de l'invasion allemande de 1544, et au projet du monument qui doit perpétuer le souvenir de ce grand événement.

C'est ainsi que je vous ai annoncé la découverte faite par M. Albin Rozet à la cathédrale de Laon, du tombeau du brave capitaine Lalande, l'un des défenseurs de Saint-Dizier, de celle d'un portrait du comte de Sancerre, gouverneur de la place, portrait dont une épreuve photographique orne aujourd'hui la salle de nos séances, enfin d'une généalogie intéressante de l'Ingénieur Jérôme Marini, chargé de mettre Saint-Dizier en état de défense. Ces communications, qui ont paru fixer votre bienveillante attention, s'appliquaient ainsi à chacun des trois héros du siège, Sancerre, Lalande et Marini.

Et Messieurs, si j'ai cru devoir insister sur ces détails, si j'ai pensé qu'ils pouvaient avoir pour vous quelque intérêt, c'est pour les deux raisons suivantes :

D'abord le siège de Saint-Dizier n'a pas eu seulement pour Vitry l'importance qui se rattache à un événement militaire accompli dans son voisinage, mais en outre il a exercé la plus décisive influence sur la prise et l'incendie de l'ancienne ville de Vitry-en-Perthois; n'est-ce pas en effet à un détachement de l'armée impériale envoyé par Charles-Quint las des longueurs du siège, que le sac de cette malheureuse ville doit être attribué?

En second lieu, l'un des principaux acteurs du drame, celui peut-être qui, par ses connaissances spéciales et son génie a été le plus utile à la défense, n'était-il pas précisément ce Jérôme Marini, Bolonais, qui, dès l'année suivante, en 1545, fut choisi par François Ier pour dresser le plan de notre nouvelle cité, créée d'un seul jet, tout d'une pièce, à une lieue de l'ancien Vitry?

Enfin, Messieurs, vous n'ignorez pas que notre Société peut revendiquer une part légitime dans l'éclaircissement de bien des questions historiques relatives au siège de 1544. C'est certainement grâce au travail de M. Ch. Paillard, de Valenciennes, publié par notre collègue M. Hérelle et imprimé par les soins de la Société, que bon nombre de faits inconnus jusqu'alors ont été mis au jour; et si des recherches complémentaires sur ce sujet ont pu être utilement entreprises depuis cette publication, c'est encore grâce à la méthode ingénieuse et féconde suivie par M. Paillard;

cette méthode a consisté, vous le savez, à dépouiller patiemment dans les archives de Venise, de Vienne, de Belgique ou d'Angleterre les rapports si heureusement conservés qu'adressaient à leurs gouvernements respectifs les ambassadeurs étrangers accrédités près de Charles-Quint, et qui accompagnaient l'armée d'invasion.

Cette fois j'ai à vous donner connaissance de curieux documents trouvés par M. Albin Rozet dans les archives d'Etat de Mantoue et de Modène, documents ayant trait au grand assaut du 15 juillet 1544 et au chiffre des pertes des assiégeants. Ces notes ont été résumées d'une façon remarquable par un collaborateur anonyme du journal La Liberté, lequel s'est depuis longtemps devoué avec ardeur à la vulgarisation de tout ce qui touche à l'histoire de Saint-Dizier.

Cette communication fera l'objet de la première partie de ce travail.

Dans la seconde, je vous tiendrai au courant de l'état. actuel de la question du monument commémoratif, en ce qui concerne le concours, l'exposition et le choix des maquettes envoyées par des artistes de grand mérite.

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