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qu'elle désirait; sensible à tous ses bienfaits, tant que je serai dans la terre des vivans, je m'occuperai uniquement à lui plaire. Tels sont mes vœux; présentez-les lui vous-même Vierge Sainte, afin qu'ils lui soient agréables, et qu'il me donne la grâce d'accomplir ce que je promets.

Prière après avoir été guéri d'une maladie dangereuse.

On me l'avait bien dit, Mère de Dieu, que ce serait pendant la maladie, et dans un danger de mort, que je ressentirais plus efficacement les heureux effets de votre tendresse: qui les a plus expérimentés que moi?

Tandis que je jouissais d'une santé parfaite, je ne pensais qu'à satisfaire mes passions, j'avais oublié Dieu votre Fils, je faisais le mal devant ses yeux, je méprisais, je violais sa loi sainte, dont l'exacte observance donne la vraie vie aux hommes. En vain par sa grâce il avait essayé de me rappeller à lui; voyant que je ne voulais pas rentrer dans les voies de mon salut, il a pris le calice de sa colère, il l'a répandu sur moi: mon corps a été frappé, la maladie a exercé sur moi toutes ses rigueurs, je me suis vu tout-à-coup environné des douleurs de la mort, des

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puissans et animés contre moi tiré de leurs mains...

En vain ils ont redoublé votre adorable Fils, touch vos prières, m'a mis teintes, il a rendu leur inutiles; il m'a fait regards, qui me cor fendent.

DE LA CONFRAIRIE.

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consolation, la joie, de voir les de mes plaies se refermer, mes guérir, mes langueurs se disorces se rétablir, comme promis par un de ses

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DE LA CONFRAIRIE.

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Prière en faveur d'un Malade.

SEIGNEUR, jetez un regard de compassion sur votre serviteur, pour qui j'ose aujourd'hui vous prier, quelqu'indigne que je sois d'être exaucé; que ses souf

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horreurs du tombeau et de la crainte de l'enfer.

Dans ce triste état je me suis hâté de vous invoquer, Vierge Sainte; on vous a priée pour moi, parce que mes maux étaient si violens, qu'ils m'otaient la liberté de vous prier moi-même comme je le désirais; et de ce séjour de la gloire que vous habitez, vous avez eu la bonté de vous souvenir de moi: comme vous nous aimez avec plus de tendresse que Marthe n'aimait Lazare ; plus sensible à mes douleurs que cette sœur affligée ne l'était pour son frère mourant; pénétrée d'une charité infiniment plus grande, vous avez eu la bonté de représenter à Jésus-Christ votre Fils l'état terrible où j'étais; vous l'avez prié d'avoir compassion de moi, et de se hater de venir à

mon secours.

** A peine mon Dieu m'a-t-il vu accablé sous le poids de mes maux, sa tendresse excitée par la vôtre, l'a ramené aussi-tôt vers moi; ce que je souffrais a redoublé ses bontés à mon égard; il m'a relevé, et sa droite m'a retiré de abîmes profonds où j'étais prês de tomber pour toujours; il m'a délivré du tombeau, il m'a arraché du nombre des morts, parmi lesquels on me comptait déjà; enfin vous m'avez obtenu la guérison que je demandais;

et j'ai la consolation, la joie, de voir les cicatrices de mes plaies se refermer, mes blessures se guérir, mes langueurs se dissiper, mes forces se rétablir, comme Dieu me l'avait promis par un de ses Prophètes.

Mais cette santé, ces forces qu'il a plu à votre adorable Fils de me rendre; je les consacrerai uniquement à son service, ce temps qu'il m'accorde encore, ne sera plus employé qu'à pleurer mes péchés, qu'à faire de dignes fruits de pénitence, qu'à opérer mon salut avec plus de crainte et de tremblement.

Ces nouveaux bienfaits m'engageront à m'adresser à vous de plus en plus; je ne cesserai de publier vos bontés, et les secours salutaires que vous m'avez obtenus; j'éleverai jusqu'au Ciel votre puissance: continuez donc, Vierge Sainte, à me protéger jusque dans l'extrême vieillesse, jusqu'à la fin de mes jours, jusqu'à ce que vous m'ayez introduit dans le lieu de votre repos éternel.

Prière en faveur d'un Malade.

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SEIGNEUR, jetez un regard de compassion sur votre serviteur, pour qui j'ose aujourd'hui vous prier, quelqu'indigne que je sois d'être exaucé; que ses souf

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