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attentive. n. 98. La foi vaillante est accompagnée des quatre vertus cardinales : prudence, force, justice et tempérance. 11. 97.-La foi vaillante sert Dieu, non en serviteur mercenaire ou attaché à ses intérêts mais en serviteur fidèle. 11. 98.. C'est par les opérations que fait la charité que l'on connoit si la foi est vivante, morte ou mourante. n. 96.-La foi est vivante quand ses opérations sont fréquentes et ferventes. 11. 96.— La foi mourante est celle qui produit encore quelques bonnes opérations, parce qu'elle n'est pas entièrement séparée de la charité, mais rarement et foiblement.n.95.

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La foi morte est celle qui est séparée de la charité. u. 95.- La foi morte peut avoir une apparence de vie qui trompe. 1. 96La simplicité de la foi est un don très-précieux. n. 791. La foi nue et simple consiste à croire les vérités, en faisant abstraction de ce qu'elles ont de consolant ou d'effrayant, et à ce qu'elles sont relatives à l'imagination ou à l'entendement. II. 452.Marcher dans la foi vive, ce n'est pas seulement marcher en la lumière de la foi, mais encore à la chaleur de la sainte charité, qui est l'âme et la vie de la foi. u. 481.--Règles pour la foi, ébauchées par l'auteur. Iv.147.

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La foi chrétienne est fondée sur la parole que Dieu, suprême vérité, a lui même révélée,iv.48.-La parole de Dieu se trouve dans l'Écriture et la tradition. iv. 48.- Les décrets de la foi, ou les canons, sont des règles inviolables de notre créance qui sont el seront toujours vraies. Iv. 111.-Celui qui ne croit pas quelque mystère de la foi n'est pas catholique.. 95.-On perd la foi quand on veut la pénétrer par les raisonnemens humains.11.294-Les opinions qui n'appartiennent pas à la foi sont laissées à l'esprit de chacun dans 1 Église, mais celles qui appartiennent à la foi, il n'est permis à personne d'y contredire, quand le pape ou le concile les ont déterminées. iv. 119,- Dans les tentations contre la foi et l'Église, il ne faut pas répondre ni faire semblant d'entendre ce que l'ennemi dit. 11. 606 - 11 faut les repousser par des actes de foi et des retours sur son ignorance. 11. 607. Avec des affections et non des raisons, avec des passions et non pas avec des considérations. m. 607.

FORAX (DE), parent de saint François, chercha

à venger une horrible calomnie répandue contre le saint évêque.1.182.

FORCE (la) n'est pas force și elle n'est juste, prudente et tempérante. tv. 433.-La force trouve rarement l'occasion d'être exercée. 1. 592.-Elle nous fait tendre toujours à la perfection.11 242.-La force est un don du Saint-Esprit, nécessaire pour pratiquer le bien et fuir le mal 11. 236. L'esprit de force fait bannir les tendretés, qui nous empêchent de faire progrès en la perfection. 1.16.-11 faut faire tout par amour et rien

I. 7:

:

par force. 1. 396.-Saint François avait une grande force d'esprit. 1. 496. FORNICATION (la) ne doit pas être même nommée parmi les chrétiens.1.613. FORTUNE. Ce mot de fortune choquait saint François, et il l'estimait indigne de passer par une bouche chrétienne.i.611. FRANÇOIS (Saint) de Sales naquit au château de Sales. 1. 4. Il fut d'abord foible de constitution il se fortifia dans la suite. 1. 4. — 11 fut un instrument dont Dieu se servit pour consoler l'Eglise affligée par l'hérésie et la corruption des mœurs. 1. 2. — Ses parens eurent un tendre soin de l'éloigner du péché et de lui inspirer l'amour de Dieu. 1 6. Il fut envoyé aux études chez les Jésuites de Paris. Il fit de grands progrès dans les langues, la philosophie et les sciences. i. 7.-Il reçut la tonsure vers l'âge de 11 ans. Il éprouva, comme il terminait ses études, une terrible tentation qui mit sa vie en danger; il en fut délivré par l'intercession de la sainte Vierge 1.9.-Il fut envoyé à Padoue pour y étudier en droit sous Gui de Pancirole; il y joignit l'étude de la philosophie et de la controverse, sous la conduite du jésuite Possevin. 1. 11. — Il lui arriva des aventures surprenantes et dangereuses, qui ne servirent qu'à faire éclater sa vertu. Il se défendit contre des camarades qui l'attaquèrent. 1. 13.-Sa chasteté, mise a de rudes épreuves triompha glorieusement. 1. 14.11 se prescrivit pendant qu'il étudiait en droit à Padoue, une règle de vie qu'il observa fidèlement. 1. 511. - Après avoir reçu le bonnet de docteur en droit, il part it pour Rome. t. 15. Ses sentimens divers à la vue de cette ville. 1. 16. — II évita un grand danger par une protection particulière de Dieu. 1. 16. Il entreprit le voyage de Lorette et de Venise. 1. 16.—Il essuya sur mer une furieuse tempête; il fit paroitre sa piété et sa modération dans un si grand danger. 1. 17.—Arrivé à Venise, les débauches des jeunes gens l'obligèrent d'en partir peu de temps après. 1. 18.-Son père l'envoya à Chambéry pour l'y faire recevoir sénateur. 1. 20. — - Il refusa cette place ainsi qu'un mariage avantageux.1.24.-Il fit connoître à ses parens qu'il étoit appelé à l'état ecclésiastique. 1. 29. Malgré leur douleur ils consentirent à ses désirs. 1. 27. · Il fut pourvu de la prévôté du chapitre de Genève. 1. 28.- Il se dispose saintement aux ordres sacrés. 1. 28.—Et à la prêtrise.1.29. Ses premières prédications fructifièrent beaucoup 1. 30.11 fut choisi pour travailler à la conversion du Chablais. 1. 35.— 11 parla avec force à ses parens qui cherchoient à le dissuader de cette entreprise 1. 36. Il partit pour le Chablais avec son cousin Louis de Sales. 1. 37. Il travailla quelque temps sans succès, mais bientôt Dieu bénit ses travaux. 1. 40 -11 prêcha les hérétiques seul et sans secours ni défense

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humaine. 1. 558.-11 éprouva des peines et des fatigues de tout genre pendant cette mission. 1. 42.-II faillit être assassiné plusieurs fois. 1. 46.—11 s'établit à Thonon. 1. 46.11 y mena une vie tout apostolique. 1. 45. Il conféra plusieurs fois avec les calvinistes et leurs ministres, et les convainquit d'erreur. 1. 49. — Pendant cette mission, il écrivit à plusieurs personnes qui voulaient l'en détourner qu'il ne pouvoit quitter cette œuvre divine. m. 12.- Il persuada au duc de Savoie, dans un voyage qu'il fit à Turin, de rétablir la religion ca tholique dans ses états sans violence, par la seule persuasion. 1. 70.—Le duc donna des ordres, et le culte catholique reparut dans Thonon, malgré la sédition des calvinistes. 1. 77. Pendant ce temps, il conféra plusieurs fois avec Théodore de Bèze. 1. 79Le duc vint à Thonon avec le légat du pape. 1. 89. Ils donnèrent de grands éloges à saint François sur le succès de la mission. 1. 90.

L'évêque de Genève le choisit pour être son coadjuteur et son successeur. 1. 99. -Il partit pour Rome afin d'être examiné par le pape. 1. 103.-Il obtint du pape diverses bulles qu'il communiqua au duc de Savoie à son retour. 1. 104. FRANÇOIS (saint) se prépara à son sacre avec une grande piété. 1. 125.— Il fut sacré par l'archevêque de Vienne. 1. 127. - ll fit son entrée dans Annecy et prêcha dans sa cathédrale. 1. 127. Il se prépara à donner les ordres; dispositions qu'il demandoit dans les ordinands; règles qu'il se prescrivit pour les ordinations. 1. 131.-Il fut ferme à n'admettre que des personnes capables, et d'une vie irréprochable.1.132.-11 composa un rituel pour rétablir une parfaite uniformité dans le service divin et dans l'administration des sacremens t. 132. - 11 tint le synode général de son diocèse, et il fit divers règlemens.1.132.-Il établit les conférences ecclésiastiques. 1. 133. — Manière dont il se conduisit avec son peuple.1.122.-Et avec les malades. 1. 334. - 11 fit un voyage à la cour de France pour obtenir de Henri IV le rétablissement de la religion catholique dans le bailliage de Gex. 1. 110. Il étoit regardé à Paris et à la cour avec une grande estime. 1. 112.-On lui offrit une pension, une abbaye et un évêché qu'il refusa. 1. 118. On le calomnia auprès de Henri IV. 119. — Il se justifia si bien dans l'esprit du roi, que l'estime de ce grand prince redoubla pour lui. 1. 120. - Il passa au travers de Genève, au grand danger de sa vie, pour aller rétablir la religion catholique dans le bailliage de Gex. 1. 140. - Le duc de Savoie appréhendant qu'il ne traitât avec la France de ses droits de souveraineté sur la ville de Genève, en témoigna de la défiance. 1. 136. Son amitié pour M. de Belley. 1. 150. Il institua l'ordre de la Visitation. 1. 177. — Qu'exigeoit-il pour la

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I.

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réformation des monastères? 1. 418. — Il réforma, en qualité de commissaire apostolique, le célèbre monastère des filles du Puits-d'Orbe. 1. 161. L'abbaye de Talloires. 1. 167. Il rétablit la paix dans l'ordre des Feuillans. 1. 197. — Pendant qu'Annecy étoit assiégé par le duc de Nemours, il alla s'y enfermer avec son peuple. I. 192. Il fut choisi par le duc de Savoie pour accompagner le cardinal son fils à la cour de France 1. 192. On lui offrit de la part du roi Louis XIII la coadjutorerie de l'archevêché de Paris; il la refusa. 1. 195-Son humilité lui fit concevoir le dessein de prendre son frère pour coadjuteur. 1. 179. Saint François éprouvoit dans son ame un grand contentement en ses déplaisirs. 11. 620.-Il fut calomnié d'entretenir des relations avec les étrangers contraires au service du prince de Savoie. n. 629. – Il ne vouloit de vie ou de réputation qu'autant que Dieu vouloit qu'il en eût. m 671. - Il ne se plaignoit pas quand il apprenoit qu'on disoit du mal de lui. 1. 440.-II avoit un soin raisonnable de sa santé. m. 183. Il aimoit beaucoup sa famille. m. 692. Il la confessa et la communia toute. Il baptisa sa jeune sœur. 11. 620. Il s'attendrit plus qu'il n'auroit pensé en apprenant sa mort. Ibid. — Il assista son père et sa mère à leur mort. m. 598. Il éprouva une vive douleur au sujet de la mort de mad. de Torens, sa belle-sœur. III. 660. Il eut des pressentimens de sa mort prochaine : ils ne servirent qu'à redoubler son zèle et son soin pour les pau. vres. 1. 226. — Il reçut des lettres du duc de Savoie qui l'obligèrent de partir pour aller à Avignon joindre le prince et la princesse de Piémont. 1. 227. Il prit congé de son peuple avec la pensée qu'il ne le reverroit plus. 1. 227. 11 accompagna la princesse de Piémont à Lyon; il y tomba malade de sa dernière maladie. 1. 229 - Ses derniers sentimens, ses dernières paroles, sa mort précieuse devant Dieu. 1. 233. — Réflexions sur sa mort. 1. 234. Son corps fut porté à Annecy; grands honneurs qui lui furent rendus. 1. 235.-Il laissa un teslament spirituel pour les ames dévotes. 1. 302. -L'opinion sur la sainteté de saint François étoit généralement répandue partout. 1. 234. Sa réputation s'étendit jusqu'aux Indes. 1. 237. — Eloge et panégyrique du saint. 1. 239.Saint François montra dans toutes les circonstances de sa vie une conduite et une sainteté merveilleuses. 1. 240. Il montra la vertu sous des traits capables de la faire aimer de tous les hommes. 1. 241. Quoiqu'il eût les vertus les plus éminentes, il avoit néanmoins un amour tendre pour les plus petites 1. 255. — II brûloit d'amour pour Dieu. Il ne vouloit que Dieu pour son partage, comme que ce fût. m. 640. — Il étoit totalement résigné à

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Sa

sa volonté. n. 377. Il étoit soumis avec confiance à la divine Providence. 11. 128. Son amour pour Jésus-Christ ne sauroit se décrire. 1. 258. Sa piété étoit admirable. 1. 243.-Il étoit habituellement adonné à la prière; il la recommandoit à tous les chrétiens. 1. 256.-Il aimoit l'Église comme sa mère dans la foi. 1. 252. — L'hérésie n'ébranla jamais sa foi et ne fit pas la moindre impression sur son esprit. 11. 628. charité brûloit son cœur. Il méditoit toujours sur l'obligation qu'ont tous les hommes d'aimer Dieu. 1. 251. Il excella dans l'amour du prochain. 1. 269. — Il avoit une tendre compassion et un zèle ardent pour les ames. . 400. 11 consoloit merveilleusement les pénitens. 1. 420. Les malades. 1. 53. Et les mourans. 1. 349. 11 ne refusoit à personne. 1. 380. - Il faisoit de grandes aumônes aux pauvres. 1. 53.

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Son amitié étoit constante et solide. 1. 275. Il étoit plein d'égards pour un ecclésiastique qui avoit été son précepteur. 1. 329.-il éprouvoit une trop grande opposition au tracas des affaires d'état pour vouloir s'en mêler. 1. 610.Il ne prenoit jamais de récréation de son mouvement, mais seulement par condescendance. 1. 359. Il avoit la vengeance en horreur. 1. 166. -Il remporta par ses efforts la victoire sur ses passions. 1. 654 -Il excella dans la pureté du cœur; il la porta à un degré trèsélevé. 1. 18. Sa chasteté étoit tout angélique. 1. 9.-Il étoit plein d'humilité; il ne pouvoit souffrir qu'on le louât, ou qu'on l'estimât. 1. 28 - Il excelloit dans la sincérité et la droiture du cœur. 1. 22. - II aimoit la pauvreté et la simplicité en la mort et en la vie. 1. 343. - 11 donnoit de grands exemples de générosité et de désintéressement. 1. 119 - Il étoit tranquille et plein d'assurance dans les périls. 1. 133.

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Son courage et sa prudence ne l'abandonnoient jamais. 1. 468.— Il étoit patient, doux et ferme dans les maladies, les contradictions et les traverses qui lui arrivoient de tous côtés. 1. 53. Il étoit résigné à tout 1. 42. Il étoit ponctuel. 1. 385. — Il souffroit qu'on fit son portrait. 1. 502. Il écrivoit à toute occasion. Il ne refusoit jamais de répondre à ceux qui lui adresssoient des lettres. m. 617.-Tous ses ouvrages furent reçus du public avec de grands applaudissemens. 1. 166 Ils sont tous utiles et propres à faire naître la piété et l'amour de Dieu dans les cœurs. m. 685. -Il soumit ses écrits à l'Eglise. 1. 550.-Ils furent examinés à Rome et approuvés avec de grandes louanges. 1. 237. -- La plupart ont été traduits dans toutes les langues 1 167. FRÉMIOT (le président) donna à saint François

de Sales des marques de l'estime, du dévouement, du respect et de la considération qu'il lui portoit. m. 151.

FREMIOT (André), archevêque de Bourges, pri

mat d'Aquitaine, frère de sainte Chantal. m. 603. Eloge de ses vertus 11. 603. — Sa conversation avec saint François; son commerce de lettres. Ibid. Son amitié franche et vigoureuse. Ibid. FRERES. Les chrétiens de la primitive Église s'appeloient tous frères; mais cette ferveur s'étant refroidie, l'on institua les religions, dans lesquelles on ordonna que les religieux s'appelleroient tous frères et sœurs. 1. 708. Nul n'aura Jésus-Christ pour frère, qui n'aura pas Marie pour mère. 11. 230. GENEROSITÉ (la) est un vrai bien quand elle rend 1 homme plus modeste, sinon elle est mauvaise. 1. 598, 714.

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GENS (les) de bien qui n'ont pas atteint la dévotion voient rarement en Dieu. 1. 674. Les gens de bien peuvent avoir des opinions différentes sur les mêmes choses, sans blesser pour cela les devoirs de l'amitié. IV. 456. Les paroles des gens de bien sont toujours prises en bonne part par les gens de bien. 11. 553. L'homme de bien est. libre des actions de péché mortel, et ny attache nullement son affection. m. 259. — La mémoire des gens de bien vit encore après le trépas. II. 631. - Règle pour les gens du monde. 1. 293. · Les jeunes gens doivent porter la croix de l'obéissance, de la chasteté et de la retenue en leurs déportemens. 1. 825.

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GLOIRE (la) ne paroit être autre chose qu'un certain éclat de réputation qui rejaillit de l'assemblage de plusieurs louanges et honneurs. 1. 603. Celui qui prend une chose à gloire, outre le plaisir, il ajoute l'honneur. iv. 288. -La vraie gloire est dans la croix de NotreSeigneur. 11. 275.—La vaine gloire est celle qu'on se donne, ou pour ce qui n'est pas en nous, ou pour ce qui est en nous, mais non pas à nous, ou pour ce qui est en nous et à nous, mais ne mérite pas qu'on s'en glorifie. 1. 598-On peut souhaiter au Père, au Fils et au Saint-Esprit, la gloire qui leur est naturelle et essentielle, et celle qui leur est extérieure et dénominative ou approprice. 11. 246. - La gloire essentielle à Dieu ne peut être altérée. 11 247. La gloire exté rieure à Dieu peut être augmentée par nos bonnes actions. 11. 247. La gloire éternelle que la divine bonté nous a destinée est le comble des bienfaits de Dieu envers nous. IV. 4:9. La gloire céleste durera éternellement. u. 110. L'homme ne peut comprendre la gloire des saints, parce qu'il n'y a rien en ce monde qui puisse lui servir de point de comparaison. 11. 356. - La vue de la gloire de Jésus-Christ dans le ciel est un des principes de bonheur des élus, 1. 378. Les saints connoissent la gloire les

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GRACE (la) embellit notre ame. 1. 551.

.

Par

sa grace Dieu nous veut faire bons, comme très-bon, ains souverainement bon qu'il est. IV. 390-La grace justifiante et sanctifiante est pour le sujet où elle est répandue par le Saint-Esprit, et y forme le caractère des enfans de Dieu. 1. 475. Les graces que l'on appelle gratuitement données, ne sont pas ordinairement pour le sujet qui les possède, mais pour l'édification du prochain. 1. 469-Les graces spirituelles sont un bienfait de Dieu. 1. 560.. Dieu veut notre consentement et notre coopération à la grace. . 369.—La grace est si gracieuse et saisit si gracieusement nos cœurs pour les attirer, qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté. iv. 230. Elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre franç arbitre n'en recoit aucun forcément. iv. 230. -La grace céleste ne manque jamais à notre vouloir, tandis que notre vouloir ne défaut pas à notre pouvoir iv. 255. - Le consentement à la grace dépend beaucoup plus de la grace que de la volonté, mais la résistance à la grace ne dépend que de la volonté. iv. 230.-Dieu nous donne sa grace par justice et par miséricorde. 11. 365. Dieu répand des graces générales sur tous les enfans de l'Église, mais il en a de spéciales pour ses amis; il y en a qu'il favorise plus les uns que les autres. 11. 389. La grace divine ne manque jamais à ceux qui font ce qu'ils peuvent, invoquant le secours céleste. iv. 299. Le premier legs de Jésus Christ en la croix, c'est de donner sa grace au pécheur. . 195. · Dieu nous donne une suffisance de graces, riche, ample, magnifique et telle qu'elle doit être attendue d'une si grande bonté comme est la sienne. iv. 224 -Dieu parachèvera notre salut qu'il a commencé en nous, pourvu que nous ne man. quions pas à sa grace. iv. 255. - Quand Dieu veut nous gratifier de quelque grace, c'est orgueil de la refuser. 599. On peut avoir un peu de joie en la grace divine quand les rencontres nous succèdent bien.

11. 707.—On peut considérer sans orgueil les graces particulières que Dieu nous fail. 1.598.

La plus forte preuve que nous puissions avoir si nous sommes en état de grace, est si nous n'avons aucune volonté contraire à celle de Dieu. 1. 384 Les hommes rejettent souvent les inspirations de la grace divine. 1. 223. Il faut se préparer pour l'heure où Dieu veut nous départir ses graces. 11. 51. Pour recevoir la grace en son cœur, il faut le vider de sa propre gloire. 1. 598. — II faut être fidèle à correspondre aux mouvemens de la grace. m. 688.-11 faut vivre conformément à la grace que Notre-Seigneur nous fait, et correspondre à la lumière qu'il nous envoie, par les instructions qu'il nous fait donner. u. 662. L'oubli des graces reçues est un des plus grands péchés que les chrétiens puissent commettre. 11. 345. L'oubli des graces provient souvent d'ignorance. Ibid. —Il est difficile de déterminer le moment où les pécheurs commencent à manquer à la grace. 11. 115. — Le retour de la grace rend la vie au cœur et à toutes ses œuvres. 1v. 452. Il ne faut jamais dire qu'on a assez de graces du Saint-Esprit. 11. 520.- Ni les laisser oisives, sans cela Dieu les ôte pour les donner aux autres. . 519. Le mauvais naturel peut être corrigé par la grace. 11. 116. La providence sacrée est admirable en la' diversité des graces qu'elle distribue aux hommes. Iv 233. — Il faut bien se garder de jamais rechercher pourquoi la sagesse suprême a départi une grace à l'un plutôt qu'à l'autre, ni pourquoi elle fait abonder ses faveurs plutôt en un endroit qu'en l'au tre. iv. 233. Il n'est pas possible de comprendre la conduite de Dieu dans la distribution des graces. iv. 280.

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GRANDEURS (les) du monde sont inconstantes. m. 599. Elles sont dignes du mépris par leurs illusions et leurs mensonges. 11. 96. GRANDS. Qu'exige Dieu des grands? u. 716.— Réflexions sur leur mort. 1. 179. GRANIER (Claude de), évêque de Genève, fut le prédécesseur de saint François. 1. 18. GREGOIRE le Grand (Saint) montre l'impossibilité où l'on est de raconter les choses merveilleuses de l'autre monde. 11. 104—11 appelle le gouvernement des ames, l'art des arts. 1 476.

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HABITUDES (les) que nous acquérons par nos seules actions humaines ne périssent pas par un seul acte contraire. iv. 274. Diea donne l'accroissement aux arbres des bonnes inclinations et habitudes. iv. 387. — La religion tolère bien que l'on apporte dans les monastères ses mauvaises habitudes, passions et inclinations, mais non pas que l'on vive selon elles. 1. 818. L'habitude est le caractère du vice. 1. 635. HAINE. Il faut combattre la haine et le mécontentement envers le prochain. 111. 636. HENRI IV avait un grand respect pour la reli

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gion, el se confessoit avec larmes : il coopéroit aux bonnes œuvres qu'on lui proposait; il étoit souvent foible, mais toujours fidèle. La veille de sa mort il pensa au jugement dernier 11. 176. Henri IV ne crut pas les calomnies qu'on lui avoit rapportées contre le saint. 11. 176. · Il auroit pu vivre pour ruiner l'hérésie et le turcisme. m. 622. On lui doit les missions de l'Amérique septentrionale. . 622.-La guerre qu'il fut obligé de faire au duc de Savoie, pour la restitution du marquisat de Saluces, mit de grands obstacles à l'exécution de ses bons desseins sur le pays de Gex. 1. 107. - Mort déplorable d'Henri IV. 11. 176.

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Hérésiarques (les) modernes ont violé les règles de la vraie religion pour substituer leurs systèmes à la vraie foi. 1v. 48. — Ils sont une cause de scandale. iv. 12. — - Ils se convertissent rarement. 1. 71.-Les hérétiques soutiennent faussement que les hérésiarques ont reçu leur mission du peuple, d'autres du magistrat séculier et temporel, les autres de l'Église même; enfin, qu'ils ont eu une mission extraordinaire. 1v. 15, 16, 17. HERESIES (les) n'ont qu'un temps plus ou moins long. Elles finissent toujours par s'évanouir. IV. 137. En quel sens sont-elles nécessaires? iv. 12. L'esprit des pères respire partout contre l'hérésie, dans les points mêmes esquels ils ne disputent pas contre elle. m. 628. La chute des autres dans l'hérésie est triste à considérer. 11. 628. HERETIQUES (les) sont hérétiques et en portent le nom, parce que entre les articles de la foi ils choisissent à leur goût et à leur gré ceux que bon leur semble pour les croire, rejetant les autres et les désavouaut. IV. 417. -Tous les hérétiques se perdent parce qu'ils cherchent la vérité par eux-mêmes. 11. 75.

Les hérétiques sortent de l'Eglise, c'est une preuve de leur nouveauté. 11. 474. Les hérétiques ne pouvant dire d'où ils viennent, ni qui les a envoyés, ne doivent pas être entendus. 11. 68. — Les hérétiques devroient confirmer leur doctrine par les miracles, puisqu'ils prétendent rajeunir l'Église. IV. 129. Les hérétiques modernes ressemblent aux hérétiques anciens. iv. 41. Les hérétiques poursuivent ceux qui réfutent leur doctrine après s'être soustraits à l'autorité de 1 Eglise. Ils ne veulent pas qu'on examine leur doctrine. iv. 109.-Les enfans des hérétiques sont moins coupables que leurs pères; leur scandale est purement passif. IV. 12.

HOMME (l') est d'une nature moyenne entre les anges et les bêtes; il participe de la nature angélique en sa partie intellectuelle, et de la nature bestiale en sa partie sensitive. iv. 200. L'homme est un microcome ou un petit monde, auquel se rencontre tout ce que l'on voit au grand monde universel. 11. 232. Il est la perfection de l'univers. IV. 402. L'homme a été créé pour la gloire

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éternelle. 11. 365. On peut dire que l'homme a reçu trois sortes de vie. 1o Il auroit pu mourir ou ne pas mourir s'il fût resté dans le paradis; 2o Il ne peut pas ne pas mourir actuellement; 3° La vie du ciel, Si l'on y parvient, sera le troisième. 11. 178. - Il y a dans l'homme deux parties, l'une animale et terrestre, l'autre céleste. 11. 74. - Il y a en lui deux hommes, l'intérieur et l'extérieur. . 338. L'homme intérieur s'occupe de l'amour de Dieu. 11. 338. — L'homme extérieur se trouble et s'agite beaucoup dans le service de Dieu et du prochain. Il fait rarement ce service avec calme. 11. 338. Pour réformer l'homme, il faut commencer par l'intérieur et non pas par l'extérieur. 1. 626. La réformation de l'homme est un plus grand mystère que sa formation. IV 36.-L'homme spirituel discerne tout. n. 640. Les hommes ont diyerses inclinations; les uns à la légèreté, les autres à l'amour, les autres à la colère, etc. 1. 571. — L'homme qui se conduit par la raison est maître des événemens de la vie. 1.700.- Les hommes peuvent être liés par trois sortes de liens : 1o par les liens et les chaines du démon; 2° par les liens de la chair; 3° par les liens du monde. 11. 340.

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L'homme est à lui-même importun. in. 750. Rien ne fait tant la guerre à l'homme que l'homme même. 11. 209. — L'homme n'est jamais en un même état. 1 664. — L'homme le plus saint a de l'imperfection, et l'homme le plus méchant a quelque perfection. 11. 166.-L'homme dompte les animaux, mais ne se dompte pas lui-même, ni n'est dompté par les autres. 11. 209-Tout homme est pécheur. 11. 261. Pendant cette vie l'homme est entre le paradis et l'enfer. 1. 566. Chaque homme par ses péchés est cause des maux qui affligent l'humanité. 11. 227.—Il est rare de trouver des hommes vraiment raisonnables. 1. 642. Les hommes cherchent toujours leurs intérêts, suivent leurs caprices ou leurs passions, et jugent rigoureusement autrui. 1. 642 Les hommes brutaux ravis en la volupté sensuelle perdent tout à fait l'usage de l'at tention, de la raison et de l'entendement. IV. 321. On ne gagne rien à n'aimer que les hommes, puisqu'ils sont comme nous. 11. 128. Les païens avoient tellement le désir que l'homme fùl Dieu, que quelques-uns ont été jusqu'à se faire adorer comme tels. 11. 420.- Il ne faut pas louer aucun homme avant sa mort. 1. 340.

HONNEUR (1) est une protestation ou reconnoissance de l'excellence de la bonté de quelqu'un. 1. 604.-L'honneur n'est pas en celui que l'on honore, mais en celui qui honore. 11. 761.-L'honneur souverain absolu appartient à Dien, et n'a pas d'autre objet que lui. u. 499 — L'honneur dù à Dieu doit être tel qu'on l'honore principalement, et par conséquent tout ce qui lui appartient.

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