tience et à la modestie, ne se vante plus de ne pas A vices dans sa guerre de Flandre, tandis que la savoir se venger (1). même peine était commuée contre les ofticiers Le 14 juin 1303, dans une assemblée convoquée royaux qui ne s'y opposeraient point (7), le chef dans l'eglise de Notre-Dame (2), il reçoit, non plus illustre de l'ordre le plus puissant de l'Europe étail comme roi, mais comme champion de la foi et trainé aux tours du Châtelet, que gardaient quatrecomme défenseur de l'Église (Henri VIII invoqua vingts sergents à cheval el quatre-vingts sergents à aussi ce titre au XVI° siècle), l'acte d'accusation pied (8), c'était, sans doute, ce que le roi appelait, où Guillaume de Plasian reprochait au pape d'a- de même que lorsqu'il avait fait arrêter l'évêque de voir voulu réunir la puissance temporelle et la puis- Pamiers : offrir à Dieu le meilleur de tous les sasance spirituelle. Les députés des trois ordres de crifices par la voie de justice (9). l'État entendirent l'énumération de tous les chefs Boniface VIII voulut honorer le dévouement de d'accusation, la plupart si infåmes qu'on ne peut Jean de Pontoise, en lui accordant deux priviléges les reproduire: puis le petit-fils de Louis IX, dont qui passèrent à ses successeurs : le premier était ce même pape Boniface VIII avait proclamé la béa- de sceller en cire blanche (10), le second était de platification (3), déclara que, bien qu'il eût voulu, fils cer sur son sceau l'image du pape, assis dans la respecteux, cacher au peuple la nudité de Noé, B chaire de saint Pierre, et revélu des ornements il se trouvait obligé, par sa conscience, de déférer pontificaux, et Boniface VIII expliquait ce privilege au vou formé par Guillaume de Plasian (4), pour la par ces paroles mémorables adressées à Jean de convocation d'un concile qui jugerait le pape. Les Pontoise : Mecum sedisti, mecum sedebis (11) ! Enfin évêques présents adhérèrent après un peu d'hésita- lorsque Sciarra Colonna, caché quelque temps chez tion (5). Une seule voix (6) s'était élevée avec cou- l'usurier florentin Musciato Francesi, autre comrage pour défendre l'honneur de la papauté et pour plice de l'avidité et de la violence de Philippe le protester contre l'usurpation sacrilége des droits Bel (12), pénétra dans Agnani en criant : Vort au et des libertés de l'Église : ce fut celle de l'abbé de pape ! on y trouva la bulle Super Petri solio, où la Citeaux. Philippe le Bel, qui était décidé à ne s'ar- captivité de l'abbé de Citeaux était mentionnée rêter devant aucun obstacle, ne respecta ni sa parmi les attentats qui appelaient sur le roi de pieuse conviction, ni sa courageuse persévérance France les foudres de l'Eglise (13). Tandis que le roi faisait publier une sentence de Boniface VIII ne survécut que quelques jours à mort contre tous les ecclésiastiques qui sortiraient l'attentat d'Anagni. Ses contemporains l'avaient de France, parce qu'il avait besoin de leurs ser- accusé d'ambition et d'avarice : il s'était réhabilité (1) Persona humilis et benigna, misericors et mansueta, timorata apud Deum et apud homines, semper timens peccare in agendis, magnæ religionis et fidei ardore succensa, vacans diebus singulis orutioni et divinis officiis, summæ patientiæ atque modestia, nec unquam ad vindictam inimicorum suorum guerrus movit vel fovit. Dupuy, Pr., p. 438. (2) Concilio Parisiis in ecclesia B. Mariæ con- Canonisa et releva; (Godefroi De Paris, Ch. met., 2210.) (4) Faut-il écrire: Plassian, Plasian, Plessiac ou Plessis, Nogaret ou Longaret? Toutes ces manières d'orthographier les noms sont du temps, et rien ne prouve mieux combien ces noms étaient obscurs. Plasian et Nogaret prenaient le titre de chevaliers ès lois. Un manuscrit me fournit le texte d'une de ces concessions de chevalerie juridique : Notum... quod nos dilecto nostro Johanni Marci, legum doctori, de Montepessulano, suis meritis exigentibus, de gratia concedimus speciali ut ipse, non obstante quod nobilis non existat, militari cingulo, quotiens sibi placuerit, valeat insigniri, et ad omnes actus nobiles admittatur. Registre des concessions royales sous Philippe le Bel, fol. 123. (Archives de Belgique). Le même manuscrit renferme plusieurs pièces intéressantes pour la biographie d'Enguerrand de Marigny, de Guillaume de Nogaret et de Guillaume de Plasian. Voyez notamment le contrat de mariage d'une fille de Guillaume de Plasian avec Raymond Pelet, seigneur d'Alais. (6) Hujusmodi negotium non solum arduum imo arduissimum reputantcs. Dupuy. Pr., p. 102. (6) L'abbé de Cistiqux seul, à eux non assentant, avec indignation et desdaing tant du roy comme des prélats, Chr. de St-Denis, V. p. 150 Abbate Cistercii duntaxat excepto, Cont. Guill. de Nangis, 1303, Giov, Villani, VIII, 62. La chronique en vers des abbés de Citeaux dit de lui : Fulgur tonans sceleratis. Peut-être faut-il ajouter au nom de l'abbé de Citcaux ceux des abbés de Prémontré et de Cluny, Ann. dominican Colmar. 1303. (7) Dupuy, Pr., pp. 132 ct 133. Philippe le Bel profita de celte défense pour faire arrêter tous les prêtres italiens qui se trouvaient en France. Voyez la bulle : Super Petri solio, Raynaldi, 1303, 36. (8) Ordonn. du 15 novembre 1302, Félibien, Pr., p. 618. (9) Deo facere per viam justitiæ sacrificium optimum. Dupuy, Pr., p. 630. Je ne trouve aucune mention de la captivité de Jean de Pontoise dans les statuts de l'ordre de Cileaux de 1303, J'y lis seulement : Cum ordo sit in magnis debitis, et diverzis creditoribus obligatus. (10) Ceci était paraît-il, une distinction trèsimportante. Les empereurs n'employaient point d'autre cire, et l'on rapporte que lorsque Frédéric IV créa un duc de Modène, il lui accorda le privilége de sceller en cire blanche. Eléments de paléographie, par M. de Wailly, II, p. 52. (11) Sartorius, Cist. bis-tertiun, p. 626 Cistercienses, dit saint Antonin de Florence, fuerunt magna columna Ecclesiæ. (12) D'après Villani, ce fut Musciato Francesi qui donna à Philippe le Bel le conseil de falsifier les monnaies. (13) Raynaldi, 1303, 36. aux yeux de la postérité, en offrant au martyre un laume de Nangis raconte qu'il avait abdiqué la front chargé de quatre-vingt-six années (1). A peine dignité abbatiale pour préserver son ordre des la tombe est-elle ouverte pour lui, que le comte de funestes conséquences du ressentiment du roi (2). Flandre et l'abbé de Citeaux l'y suivirent. Il sem- Cependant le souvenir de sa sainteté et celui de ble que le dernier représentant de la puissance son courage se conservèrent entourés de respect, temporelle de la papauté ait entrainé avec lui les et il fut inscrit dans le martyrologe des bienheuderniers représentants de la puissance des grands reux de Citeaux, où l'on a résumé, en quelques vassaux et des ordres religieux. mots, l'histoire de sa vie: Per multos labores et Gui de Dampierre acheva ses jours dans la tour varir rerum discrimina, ad pietatis monasticæ fade Compiègne, el ce fut dans une abbaye de l'or- stigium, indefesso studio, ascensus (3). dre de Citeaux qu'il reçut la sépulture. C'est à peu près ce que la chronique des Dunes Jean de Pontoise avait déjà cessé de vivre. Plus dit aussi de l'abbé Jacques de Biervliet, mort vers heureux que Gui de Dampierre, il avait vu s'ouvrir le même temps que Jean de Pontoise, et réduit, les portes de sa prison, et le continuateur de Guil. comme lui à se démettre de son autorité : Senio et (1) Godefroi de Paris est peu favorable à Boni- o contrahere contigerit, locis et terminis assignatis, face VIII, mais le pontifical des papes d'Avignon a sine diminutione aliqua, persolvatis. Licebitinsuper, suffi pour le faire regretter, et le poëte chroniqueur pro expensis et laboribus evitandis, primam solutioajoute : nem facere dicto patri vel ejus mandato, in Divione, tempore capituli generalis. Si vero regii collectores Ose dire qu'en franchise aliquid jam a vobis extorserint vel levaverint, noFu tenue à son temps l'yglise, mina ipsorum collectorum et summas persolutas per Et si croy, à vérité dire, litteras mittatis, vel etiam deferatis, et nos illud Que l'en li fist tout le martire faciemus de vobis et ordine defalcari, etc. (Ms. des Por l'église qu'il avoit chière. Dunes, no 609.) (2) Cont. Guill. de Nangis, 1304; chron. de Le second se rapporte à la levée d'un cinquième, Saint-Denis, V, p. 162. L'abdication de Jean de Pon faite en 1305 (Pr. des libertés de l'Eglise gallicane, toise ne termina pas les persécutions de Philippe II. p. 234.) le Bel contre l'ordre de Citeaux. Je citerai, à ce Acuti doloris aculeis in intimis confossi, causam, sujet, deux documents. imo casum nostri ordinis Cisterciensis et totius eccleLe premier est relatif à la dime biennale accor sive gallicanæ deplorantes multipliciter aggravari, dée par le pape Benoît XI (Bulle du 14 mai 1304, . intimamus quod nuper Parisius, reverendus in Chrisà Pérouse : Ex multiplici negotiorum varietate, C to pater, dominus abbas Cisterciensis, una cum cæMS. des Dunes, no 338, et Leblanc, Traité des teris prælatis regni et personis ecclesiasticis convocamonnaies, p. 188), afin que le roi de France amé- tus ad tractandum de subventione domino nostroregi liorât sa monnaie (ut moneta considerato communi præstanda, prætextu quorumdam privilegiorum sibi fidelium commodo, ad valorem et pondus reducatur a domino papa concessorum de novo, annuens ne in quo fuit tempore beati Ludovici. virtute dictorum privilegiorum majora possemus inVenerabilibus et in Christo karissimis coabbatibus currere gravamina, coactus concessit, una cum casuis salutem, et post labentis vitæ tribulationes et teris prælatis regni et aliis personis ecclesiasticis pro oppressiones varias, felicitatis æternæ solatium se, nobisque, monasteriis et locis nostri ordinis in præstolari. dicto regno constitutis, quintam unam omnium redUniversitatem vestram credimus non latere, 9:10 dituum et proventuum nostri ordinis in duobus termodo biennalis decima domino regi Francorum per minis persolvendam, etc. (Ms. des Dunes, n° 515.) summum pontificem sit concessa, et qualiter ipse Voyez aussi Martène. Thes. anecd., I, col. 1343. dominus rex per collectores suos et baillivos ad solu- Il faut descendre jusqu'aux dernières années de tionem subitam et insolitam voluit compellere nos et Philippe le Bel pour trouver les traces d'une répanostros, et abbatias singulas et loca nostri ordinis ration dictée, soit par le remords, soit par la singulariter decimari, in ipsius ordinis posteram crainte d'une insurrection générale. Un document confusionem et inopinabile acirreparabile detrimen- conservé aux archives de Lille nous apprend que tum: propter quod, reverendus pater, dominus Cister- n le roi exempta, au mois de septembre 1312, l'ordre ciensis, præsentibus et futuris periculis obviare cu- " de Citeaux de toutes les dimes qui pourraient être piens, et honorem ordinis incontaminatum pro viri- levées à l'avenir, et j'ai sous les yeux une lettre bus observare, regiam adiit majestatem, el tandem, du 20 mars 1313 (v. st.) où il annonce qu'il veut votiva favente gratia, non sine cordis angustia et venir en aide à l'abbaye de Clairvaux, jadis si ceafflictione spiritus, cum domino rege prædicto com lèbre par la pompe et l'éclat des cérémonies reliposuit, prout alias factum extitit, sicut in litieris gieuses, mais déjà menacée d'une ruine complète. regiis inde confectis, quarum tenorem vobis mitti Monasterium inter cætera monasteria præclarum mus, plenius continetur. Quocirca universitatem et nobile, tot et tantorum onere debitorum opprimi. vestram monemus et hortamur in Domino, vobis tur, quod, nisi de celeri remedio provideatur eidem, nichilominus in virtute sanctæ obedientiæ, dantes firmiter in mandatis, quatenus vos et vestrum qui ipsius monasterii servientes per loca varia disperlibet summas vobis in ultima nuper petita decima gere miserabiliter oportebit, et per consequens in eo tione impositas in moneta debili, in bona et forti divinum officium, quod ibidem hactenus tam de vote, tamque solenipniter celebratum extitit, ommoneta parvorum et antiquorum Turonensium, pro nino destrui, ipsumque monasterium ad irreparaduadus decimis, duobus terminis infrascriptis, prædicto patri domino Cisterciensi vel ejus mandato, bilis desolationis miseriam devenire. (Ms. des apud Parisius, in octava beati Remigii proxima, pro Dunes, n° 868.) prima decima, et pro secunda in octava Beati Jo Et c'est Philippe le Bel lui-même qui, avant de hannis Baptistæ continue subsequentis, sub exposi mourir, traçait ainsi la triste bistoire de son règne ! tione bonorum vestrorum manui regice, et obliga- (3) Henriquez, Menol. ord. Cisterc. p. 92 ; tione usurarum, si quid absit et propter hoc mutuum Gallia christiana, IV, col. 998. longa cgritudine fractus (1), et celle plainte su- A XI siècle, ce siècle remarquable entre tous ceux préme, aussi vraie pour l'abbé de Citeaux que “du moyen âge par sa science et sa gloire, ses verpour l'abbé des Dunes, pour le pape que pour le tus et son génie. comte de Flandre, n'est que l'histoire de la fin du (1) Chr. mon. de Dunis, p. 14. DIPLOMATA DUO HUCUSQUE INEDITA (1). R hoc vigore ecclesiasticæ justitiæ de manu ejusdem Hatto Trecensis episcopus, ad preces Hugonis Antis. militis excussimus, et donum quod de cæteris in siodorensis episcopi et Bernardi Claravallensis, eadem ecclesia prædictis canonicis feceramus de monasterio Áremarensi ecclesiam de Clareio et ec hoc etiam supplere curavimus. Hoc autem tali clesiam de Follis concedit. modo factum est, quod prædicto abbati suisque successoribus capellanum qui eidem ecclesiæ de(Intra an. 1132-1136.) serviat sive regularem seu sæcularem eligere liceIn nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, ego bit. Qui cum idoncam personam elegerit, eam epiHugo, Dei gratia Antissiodorensis episcopus, et ego scopo præsentabit, eidemque curam supradictæ BERNARDUS Claravallensis abbas, Onnibus Christi ecclesiæ absque ulla contradictione episcopus præfidelibus. bebit. Isdem vero capellanus de his quæ ad jus epiOmnis qui est ex veritale libenter audit verita- scopale pertinent, scilicet de circadiis et synodis tem et perhibet testimonium veritati; eapropter respondebit. Debet autem eadem ecclesia per sinuniversitati fidelium notificamus quod Hatto, vene- gulos annos xvi denarios, octo videlicet in paschali rabilis Trecensis episcopus, ad preces nostras et synodo, octo vero in illa synodo quæ in Septembri per manum nostram dedit Aremarensi monasterio agitur; in tertio autem anno quinque solidos. His ecclesiam de Clareio el ecclesiam de Follis (2), lau- itaque a presbytero, qui in eadem ecclesia erit, dantibus Manasse de Villamauro, et Falcone, ar sicut consuetudinis est, in generali synodo persochidiaconis suis; et ut donum istud firmum illiba- C lutis; de cælero isdem presbyter liber et ab omni tumque permaneat, prædictus episcopus et nos exactionis genere absolutus permanebit. Hujus rei apostolico bonæ memoriæ domini Innocentii papæ cooperator exstitit dilectus filius et archidiaconus secundi munimine ............... nosier Manasses de Villamauro, ad cujus curam ...... Ne vero tam manifesta veritas aliqua eadem ecclesia spectabat, Quia ergo hoc donum succedentium temporum vetustate vel muta. ... quanto saniori intentione factum fuit, tanto majori .... nostræ confirmare curavimus. sollicitudine ne aliqua in futuro calumnia quassa(Original en parchemin, sans date. du dos est retur confirmari debuit. Idcirco nos præsens scri plum inde fieri voluimus quod non solum nostri écrit: « De ecclesiis Clareiiet de Follis donatio nobis facta. » Le sceau qui pendait, par double sigilli impressione, sed etiam legitimarum personaqueue, en parchemin, manque.-- Archives de rum quarum nomina subsequuntur attestatione mul'Aube, fonds de Moutier Ancey). nitum reliquimus, Hæc sunt ergo nomina testium, qui interfuerunt : Dominus Guido, abbas monasterii II. Aremarensis; domnus Theobaldus, abbas monasHatto Trecensis episcopus ad preces « bonæ memo terii Dervensis; domnus Odo, præpositus Beati Petri; rice » Bernardi abbatis Claraevallensis ecclesiam Manasses, archidiaconus de Rumillei; Gibuinus, Lusiniaci canonicis B. Lupi Trecensis concedit. cantor et archidiaconus; Stephanus de Venisiaco; Garnerus de Sancto Remigio, presbyteri canonici (Anno 1143.) Beati Petri; Stephanus Lupus canonicus Beati Petri Ego Hatto, Dei gratia Trecensis episcopus. U et sacerdos; Eustachius, Hilduinus de Paulibus ; notum fieri volo omnibus tam futuris quam præ- Angelmerus de Sezannia; Stephanus filius Girulli; sentibus quod bonæ memoriæ domnus Bernardus, Milo de ... canonicus Beati Petri; Guido comes abbas Clarævallensis a nobis petiit quatenus eccles Jarrensis; domnus Helenus abbas de Arripathorio, siam Lusiniaci canonicis Beati Lupi Trecensis Gaufridus de Peronia; Gaufridus Altisiodorensis ; concederemus. Quem scilicet abbatem cum pro Gancherus de Firmitate, monachi de Claravalle. sua sanctitate in magna veneratione haberemus Actum est hoc anno ab Incarnatione Domini nonihilque ei quod a nobis juste peteret omnino ne stri Jesu Christi MCXLIII, epacta XI, concur stri Jesu Christi MUAL, gare vellemus ; prædictam ecclesiam supradictis rente iv, regnante Ludovico Francorum rege, Teocanonicis, domno scilicet Everardo abbati cæteris baldo in Tricassino comitatum administrante. que fratribus sub ejus regimine Deo famulantibus (Original en parchemin. Au dos est écrit: « Scriptueorumque successoribus, salvo nostro episcopali ra Hattonis episcopi de Ecclesia et minori dejure, in perpetuum concessimus. Sed quia quidam cima de Lusiniaco, » et en caractères du miles nomine Galterus Piscator tertiam partem in XV° siècle : « Lettre de la donation de l'église minuta decima et in oblationibus quatuor majorum de Lusigny et des mesmes dismes » Le sceau solemnitatum et in censu atrii antiquitus habue qui pendait, par double queue, manque. rat et usque ad nostrum tempus tenuerat, totum Archives de l'Aube, fonds de Saint-Loup.) (1) Dedit D. de Jubainville. INDEX RERUM ET VERBORUM VOLUMINIS SECUNDI. Revocatur lector ad numeros crassiores textui insertos. Littera n. notas designat. Abbates spiritali et temporali consolatione lactare de- Ablutio exterior in baptismo interiorem designat, 315. Abnegatio sui quid, 812, 823. Abnegatio sui ipsius ad ABSALOY pax patris dicitur, 42. Eorum et figura qui su- Abstinentia cur croco comparata, 486. Major in mode. Abusus convertit creaturas homini in perniciem, 344. Acedie vitium quid, et quibus infestum, 453 et seq., Actio via ad contemplationem, 136, 150, 684. In actio- Activa vita deficiet, non contemplativa, 871. Activæ et Adam qualis conditus, qualis lapsus, 117, 725. Cur fru- Adhærere Deo quid, 646. Adhærens Deo quomodo unus Adolescentes decent verecundia, laciturnitas, obedien- Adulationi aures claudendæ, 874. Adulationis et mise- Adulterium spirituale, 879. Adventus Christi spiritualis in animam cur, 912. Ejus Adversa præcogitanda, 873. Cor ad ea præparandum, Adversitas et prosperitas duo sponsæ ubera, inter quæ Ædificatio spiritualis necessaria, 976. Scandalizas si Ædificia sumptuosa improbantur, 217 et seq. Virile pro. Ægyptii monachi bomines coelestes, angeli lerrestres, A ELREDI abbatis obitus et elogium, 140 et seq., 141. Ejus Æterna ut videantur, transilionda temporalia, 166. Æternitas suum tempus habet, 9. Triplex radius diei Affectatio in verbis gloriolam redolet, 116. Affectionis et affectus discrimen, 249. Sermo cordis, af- Affectionis utilitas, 861 et seq. Afflictione carnis melior Affectus est quasi quædam anima boni propositi, 95. Alacres spiritu per capreas et cervos designati, 39. Amandus Deus sine modo, 58. Cum Deus amat, non 400. Amanti nihil difficile, 1050. Amanti quærere el rantur in bonum, 127. Amor lædus fæditatis suæ babait Amaritudo præsens velociter transil, 138. Amaritudo videtur. 250, 251. Amor divinus visui comparatus, 25%. Amor Dei edes, 233. Deo debemus limorem et amuren, seg. Deum solus comprehendit amor, 240. Deus amor est quem qui amal, amuren amat, 394. Amare amorew ar- culum facil, ut nullus sit finis ainuris, 394. Amor noster Amoris divini effectus in anima, 412. Anur humanum Cæteros amores absorbet, 409. Exstinguit affectum SŁ- |