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6. Les louanges du Dieu Fort feront dans leur bouche, et des épées affilées à deux tranchans feront dans leur main;

7. Pour exercer la vengeance parmi les nations, et pour châtier les peuples.

8. Pour lier leurs Rois avec des chaines, et les Grands d'entr'eux avec des ceps de fer.

9. Afin qu'ils exercent fur eux le jugement qui eft écrit. Cet honneur est pour tous fes bien-aimés. Louez l'Eternel.

L

Pleaume CL. Laudate Dominum.

OUEZ le Dieu Fort, à cause de fa fainteté : louez-le à cause de cette étendue qu'il a faite par fa puiffance.

2. Louez-le de fes grands exploits, louez-le felon la grandeur de fa Majefté.

3. Louez-le au fon de la trompette; louez-le avec le pfaltérion et la harpe.

4. Louez-le avec le tambour et la flûte ; louez-le avec le luth et avec l'orgue.

5. Louez-le avec les cymbales retentiffantes: louezle avec les cymbales de triomphe.

6. Que tout ce qui refpire loue l'Eternel! Louez l'Eternel.

FIN DU PSEAUTIER

ARTICLES DE RELIGION,

Etablis par les Evêques, le Clergé, et les Laïques de l'Eglife Epifcopale Proteftante dans les Etats-Unis de l'Amérique, en Convention, le douzième Jour de Septembre, de l'année de notre Seigneur, Mille Huit Cent Un.

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ART. I. De la Foi en la Sainte Trinité.

'L n'y a qu'un feul Dieu vivant et vrai, Eternel, fans corps, fans parties, fans paffions: d'une puiffance, d'une fageffe, et d'une bonté infinie: qui eft le Créateur et le Confervateur de toutes les chofes visibles, et de toutes les invifibles. Et il y a en l'unité de cette Divinité trois Perfonnes d'une même fubftance, d'une même puiffance, et d'une même éternité, le Père, le Fils, et le Saint-Efprit.

ART. II. De la Parole, ou du Fils de Dieu, qui a été fait vrai Homme.

L

E Fils, qui eft la Parole du Père, engendré du

Père de toute éternité, le vrai et éternel Dieu, d'une même fubftance avec le Père, a pris la nature humaine dans le fein de la bienheureuse Vierge et de fa fubftance: tellement que deux natures entières et parfaites, favoir la Divinité et l'Humanité ont été jointes ensemble en une perfonne, pour n'être jamais divifées: defquelles réfulte un feul Chrift, vrai Dieu et vrai Homme, qui a véritablement fouffert, qui a été crucifié, qui eft mort, et qui a été enfeveli, pour nous réconcilier avec fon Père, et pour être un facrifice, non feulement pour le péché originel, mais auffi pour les péchés actuels des hommes.

ART. III. De la defcente de Jefus Chrift aux Enfers.

C

NOMME Jéfus Chrift eft mort pour nous, et a été enfeveli, il eft auffi à croire qu'il eft defcendu aux Enfers.

JES

ART. IV. De la Réfurrection de Jésus Christ. ESUS Christ est véritablement reffufcité des morts, et a repris fon corps avec la chair, avec les os, et, avec toutes les chofes qui appartiennent à la perfection de la nature humaine, avec laquelle il eft monté au Giel; et il y eft affis, jufqu'à ce qu'il revienne, pour juger tous les hommes, au dernier jour.

L

ART. V. Du Saint-Efprit

E Saint-Efprit, procédant du Père et du Fils eft d'une même Substance, et d'une même Ma jefté, et d'une même Gloire, avec le Père, et avec le Fils, vrai et éternel Dieu...

ART. VI. De la Suffifance des Saintes Ecritures à Salut.

L

'ECRITURE Sainte contient toutes les chofes néceffaires à falut: tellement que tout ce qui ne s'y lit point, et qui ne peut point être prouvé par L'Ecriture Sainte, ne doit être exigé de perfonne, ni impofe pour être cru comme un Article de Foi; et ne doit être eftimé, ni requis comme néceffaire à Salut. Par le mot d'Ecriture Sainte, notis entendons les Livres Canoniques du Vieux et du Nouveau Teftament, de l'Autorité defquels il n'y a jamais eu de doute dans l'Eglife.

Des Noms et du Nombre des Livres Canoniques.

La Genèfe, L'Exode, Le Lévitique, Les Nombres, Le Deuteronome, Jofué, Les Juges, Ruth, Le Premier Livre de Samuel, Le Second Livre de Samuel, Le Premier Livre des Rois, Le Second Livre des Rois, Le Premier Livre des Chroniques, Le Second Livre des Chroniques, Le Premier Livre d'Efdras, Le Second Livre d'Efdras, Le Livre d'Efter, Le Livre de Job, Les Pfeaumes, Les Proverbes, L'Eccléfiafte ou le Précheur, Le Cantique des Cantiques de Salomon, Les Quatre grands Prophètes, Les Douze petits Prophètes.

Et pour les autres Livres (comme le dit Jérome) l'Eglife les lit bien pour la conduite de la vie, et pour

l'inftruction des mœurs, mais pourtant elle ne s'en fert pas pour établir aucune Doctrine. Tels font les Livres fuivans:

Le Troifième Livre d'Efdras, Le Quatrième Livre d'Efdras, Le Livre de Tobie, Le Livre de Judith, Les reftes du Livre d'Efter, Le Livre de la Sapience, Le Livre de Jéfus fils de Sirach, Baruch le Prophète, Le Cantique des trois Enfans, L'Hiftoire de Sufanne, Celle de Bel et du Dragon, La Prière de Manasse, Le Premier Livre des Maccabtes, Le Second Livre des Maccabees.

Nous recevons tous les Livres du Nouveau Teftament, felon qu'ils font communément reçus, et nous les tenons pour Canoniques.

L

ART. VII. Du Vieux Teftament.

E Vieux Teftament n'eft point contraire au Nouveau; car la vie éternelle eft présentée au genrehumain, tant dans l'Ancien, que dans le Nouveau Teftament, par Jéfus Christ, qui eft le feul Médiateur entre Dieu et l'Homme, étant Dieu et Homme tout enfemble. C'eft pourquoi ceux, qui fe figurent que les Anciens Pères n'avoient en vue que des promeffes paffagères, ne doivent pas être écoutés. Bien que la Loi, que Dieu a donnée par Moife, n'oblige point les Chrétiens à l'égard de fes cérémonies et de fes règlemens; et que les Commandemens Politiques ne doivent point être reçus néceffairement dans aucune République; cependant il n'y a point de Chrétien, qui foit difpenfé d'obéir aux Commandemens qui font appellés mo

raux.

L'

ART. VIII. Des Symboles.

E Symbole de Nicée, et celui qui eft appellé communément le Symbole des Apôtres, doivent être entièrement reçus et crus; car ils peuvent être prouvés par des autorités très-certaines de l'Ecriture Sainte.

ART. IX. Du Péché Originel.

E Péché Originel ne confifte pas à imiter Adam,

LE (comme les Pélagiens le difent vainement ;)

mais c'eft la faute et la corruption de la nature de chaque homme, qui eft naturellement engendré de la fource d'Adam, par où l'homme eft fort éloigné de la juftice originelle, et eft de fa nature enclin au mal; tellement que la chair convoite toujours contre l'Efprit, et à caufe de cela, tout homme, qui vient au monde, mérite la colère de Dieu, et la condamnation. Et cette corruption de la nature demeure même en ceux qui font régénérés: ce qui fait que l'appétit de la chair, appellé en Grec, Pgóvnua agis, que quelques-uns expofent la Sageffe, quelquesuns la Senfualité, quelques-uns l'Affection, quelquesuns le Défir de la chair, n'eft point fujet à la Loi de Dieu. Et quoiqu'il n'y ait point de condamnation pour ceux qui croient et qui font baptifés, toutefois l'Apôtre confeffe que la convoitise et l'appétit déréglé a en foi-même la nature du péché.

ART. X. Du Libre Arbitre.

A condition de l'homme, après la chûte d'Adam,

eft telle, qu'il ne peut ni fe convertir, ni se préparer foi-même par fes propres forces naturelles, et par fes bonnes œuvres, à la foi, et à l'invocation de Dieu. C'eft-pourquoi nous n'avons point le pouvoir de faire de bonnes œuvres qui foient agréables à Dieu, fans la grâce de Dieu, par Jéfus Christ, laquelle nous prévient; afin que nous puiffions avoir une bonne volonté, et qui opère avec nous, quand nous avons cette bonne volonté.

ART. XI. De la Juftification de l'Homme.

NOUS

OUS fommes réputés juftes devant Dieu, feulement par les Mérites de notre Seigneur et Sauveur Jéfus Chrift par la Foi; et non point à cause de nos propres Oeuvres, ou Mérites. C'est pourquoi

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