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une entière perfévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi auffi; afin que je puiffe annoncer librement le mystère de l'Evangile, pour lequel je fuis Ambaffadeur, afin que, quoique dans les fers, je le publie avec la hardieffe que je dois.

I

Ly

L'Evangile, Jean IV. 46.

avoit à Capernaum un Seigneur de la cour, dont le fils étoit malade: qui, ayant entendu que Jéfus étoit venu de Judée en Galilée, alla le trouver, et le pria de venir chez lui pour guérir fon fils mourant. Mais Jéfus lui dit : fi vous ne voyez des prodiges et des miracles, vous ne croyez point. Et cet officier du Roi lui dit Seigneur, viens, avant que mon fils meure. Jéfus lui dit va-t-en, ton fils fe porte bien. Cet homme crut à la parole, que Jéfus lui avoit dite, et il s'en alla. Et comme il étoit en chemin, fes ferviteurs vinrent au devant de lui, et lui dirent ton fils se porte bien. Et il leur demanda à quelle heure il s'e toit trouvé mieux. Et ils lui dirent: hier, fur les fept heures, la fièvre le quitta. Le pèré reconnut que c'étoit à cette même heure là que Jéfus lui avoit dit: ton fils fe porte bien. Et il crut avec toute fa maison. Jéfus fit ce feconde miracle, quand il fut revenu de Judée en Galilée.

Le vingt-deuxième Dimanche après la Trinité.

La Collecte.

AIGNE, Seigneur, entretenir l'Eglife, qui eft ta famille, dans l'exercice d'une piété continuelle; afin qu'exempte d'adverfité fous ta puiffante protection, elle s'adonne à ton fervice, et à la pratique des bonnes œuvres, pour glorifier ton Saint Nom, par Jéfus Chrift, notre Seigneur. Amen.

L'Epitre, Phil. I. 3.

JE à mon

rends grâce à mon Dieu, toutes les fois que je fais mention de vous, en priant toujours pour vous tous, avec joie dans toutes mes prières, à caufe de votre attachement à l'Evangile, depuis le premier jour jufqu'a préfent. Je fuis fermement perfuadé que celui, qui

a commencé cette bonne œuvre en vous, l'achèvera, jufqu'à la journée de Jéfus Chrift; il eft jufte que je pense cela de vous tous: parce que je retiens dans mon cœur que vous avez tous partagé la grâce avec moi dans mes liens, et dans la défenfe, et la confirmation de l'Evangile. Car Dieu m'eft témoin que je vous aime tous d'une cordiale affection, en Jéfus Chrift. Et je le prie que votre charité croiffe de plus en plus, en lumière et en toute intelligence; afin que vous difcerniez le meilleur, pour étre purs et fermes jufqu'à la journée de Jefus Chrift: étant remplis des fruits de juftice, par Jéfus Chrift, à la gloire et à la louange de Dieu.

P

L'Evangile, Matth. XVIII. 21.

Alors

IERRE dit à Jéfus: Seigneur, combien de fois faudra-t-il que je pardonne à mon frère son offense envers moi? Sera-ce jufqu'à fept fois? Jéfus lui répondit: je ne te dis pas jufqu'à fept fois, mais jufqu'à feptante fois fept fois. C'eft pourquoi le Royaume des Cieux eft femblable à un Roi, qui voulût compter avec ses ferviteurs; et quand il eut commencé à compter, on lui en préfenta un qui lui devoit dix mille talens: et parce qu'il n'avoit pas de quoi payer, fon Seigneur commanda qu'il fût vendu, lui, fa femme, fes enfans, et tout ce qu'il avoit, pour l'acquit de la dette. Mais ce ferviteur, fe jetant à fes pieds, le fupplioit, en difant : Seigneur, aïe patience, et je te rendrai tout. le maître de ce ferviteur, touché de compaffion, le relâcha, et lui remit fa dette. Mais ce ferviteur, étant forti, rencontra un de fes compagnons qui lui devoit cent deniers; et l'ayant pris, il l'étrangloit, en lui difant : paye-moi ce que tu me dois. Son compagnon fe jetant à fes pieds, le prioit, en difant: aïe patience, et je te rendrai tout. Mais il n'en voulut rien faire; et il s'en alla, et le mit en prifon, jufqu'à ce qu'il eût payé la dette. Or fes autres compagnons voyant ce qui fe paffoit en furent extrêmement touchés, et ils en inftruifirent leur maître. Alors fon maître le fit venir, et luidit: méchant ferviteur, je t'ai remis toute cette dette, parce que tu m'en as prié, ne devois-tu pas auffi avoir

pitié de ton compagnon comme j'avois eu pitié de toi? Et fon maître, irrité, le livra aux fergens, jufqu'à ce qu'il lui eût payé tout ce qui lui etoit dû. C'est ainfi que mon Père Célefte traitera celui qui ne pardonnera pas à fon frère du fond de fon cœur.

Le vingt-troisième Dimanche après la Trinité.

La Collecte.

DIEU, notre retraite et notre force, qui es l'auteur de toute piété, prête l'oreille aux prières ar、dentes de ton Eglife; et fais que les chofes, que nous demandons avec foi, nous les obtenions en effet, par Jéfus Chrift, notre Seigneur, Amen.

S

L'Epitre, Phil. III. 17.

OYEZ mes imitateurs, mes frères; et prenez pour modèle ceux qui fe conduifent fuivant l'exemple que nous vous donnons. Car il y en a plufieurs je vous l'ai fouvent dit, et je vous le dis encore, en pleurant, qui fe conduifent en ennemis de la croix de Jéfus Christ; dont la fin eft la perdition; qui font Dieu de leur ventre; et dont la gloire eft dans la confufion, n'ayant d'affection que pour les chofes de la Terre. Mais pour nous, nous nous comportons en citoyens des Cieux, d'où auffi nous attendons le Sauveur, notre Seigneur Jéfus Chrift, qui transformera notre corps vil, en le rendant femblable, à fon corps glorieux; felon cette vertu efficace, par laquelle il peut s'affujettir toutes chofes.

A

L'Evangile, Matth. XXII. 15.

LORS les Pharifiens, s'étant retirés, confultérent enfemble comment ils le furprendoient dans fes paroles, et lui envoyérent leurs difciples, avec des Hérodiens, en difant: Maître, nous favons que tu es vrai, et que tu enfeignes la voie de Dieu felon la vérité, fans égard pour qui que ce foit; parce que tu ne confidères point l'apparence des hommes. Dis-nous donc ce qu'il te femble de ceci? Eft-il permis de payer le tribut à Céfar, ou non? Et Jéfus, connoiffant leur malice, dit: hypocrites, pour quoi me tentez vous? Montrez-moi la monnoie dont on paye le tribut. Et ils lui préfentérent

un denier. Et il leur dit: de qui eft cette image, et cette infcription: Ils lui répondirent: de Céfar. Alors il leur dit rendez donc à Céfar ce qui eft à Céfar, et à Dieu ce qui eft à Dieu. Et ayant entendu cela, ils en furent étonnés; et le laiffant, ils s'en allérent. Le vingt-quatrième Dimanche après la Trinité. La Collecte.

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OUS te fupplions, O Seigneur, d'abfoudre ton peuple de fes offenfes; afin que, par ta grande bonté, nous foyons affranchis des liens de tous les péchés, que notre infirmité nous a fait commettre. Fais-nous cette grâce, O Père céleste, pour l'amour de Jéfus Chrift ton Fils, notre Seigneur et Sauveur. Amen.

N

L'Epitre, Col. I. 3.

OUS rendons grâces à Dieu, qui eft le Père de notre Seigneur Jéfus Chrift, et nous prions toujours pour vous, ayant appris quelle eft votre foi en Jéfus Chrift, et votre charité envers tous les Saints: à caufe de l'efpérance des biens qui vous font réfervés dans les Cieux, et dont vous avez déjà la connoiffance par la parole de la vérité, c'est à dire de l'Evangile, qui vous a été prêché, comme il l'eft dans tout le Monde; où il fructifie comme parmi vous, depuis le jour que vous avez entendu et connu la grâce de Dieu dans la vérité; par les inftructions d'Epaphras, notre cher compagnon dans le fervice de Dieu, et fidelle Ministre de Jéfus Chrift, et qui nous a appris quelle eft la charité que vous avez en l'Efprit, C'eft pourquoi, depuis le jour que nous avons appris ces chofes, nous ne ceffons point de prier pour vous, et de demander à Dieu que vous foyez remplis de la connoiffance de fa volonté, en toute fageffe et intelligence, fpirituelle: afin que vous vous conduifiez dignement felon le Seigneur, en lui plaifant entièrement: fructifiant en toute bonne œuvre, et croiffant en la connoiffance de Dieu : étant fortifiés, felon la puiffance de fa gloire, en toute patience et tranquillité d'efprit, avec joie: rendant grâces au Père, qui par fa lumière nous a rendus dignes de participer à l'héritage des Saints.

COM

L'Evangile, Matth. IX. 18.

NOMME Jéfus difoit ces chofes aux difciples de Jean, un Seigneur s'approcha de lui, et se profterna en fe difant ma fille eft déjà morte: mais viens et pose ta main fur elle, et elle vivra. Et Jéfus s'étant levé, le fuivit avec fes difciples. Et une femme travaillée d'une perte de fang, depuis douze ans, vint par derrière, et toucha le bord de fa robe; car elle difoit en elle-même: fi je touche feulement fa robe, je ferai guérie. Et Jéfus, s'étant retourné, et la regardant, lui dit : aïe confiance, ma fille, ta foi t'a fauvèe; et à l'heure même, la femme fut guérie. Or quand Jéfus fut arrivé à la maison de ce Seigneur, et qu'il eût vu les joueurs d'inftrumens, et une troupe de gens qui faifoient un grand bruit, il leur dit: retirez-vous; car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort. Et ils fe moquoient de lui. Après donc qu'on eut fait fortir tout le monde, il entra, et prit la main de la jeune fille, et elle fe leva; et le bruit s'en répandit par tout ce pays-là.

Le vingt-cinquième Dimanche après la Trinité.

DA

La Collecte.

AIGNE, O notre bon Dieu, toucher tellement le cœur de tes fidelles, que portant abondamment les fruits d'une fincère répentance, ils en obtiennent une abondante rémunération, par Jéfus Chrift, ton très-cher Fils notre Seigneur. Amen.

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Pour L'Epitre, Jér. XXIII. 5.

VOICI les jours qui viennent, dit l'Eternel, que je fufciterai à David un rejetton jufte, qui régnera comme Roi: il profpérera et il exercera le jugement et la juftice fur la Terre. De fon tems, Juda fera fauvé, et Ifraël habitera en affurance; et voici le nom dont on l'appellera, L'ETERNEL, NOTRE JUSTICE. C'eft pourquoi voici les jours qui viennent, dit l'Eternel, qu'on ne dira plus: l'Eternel est vivant, qui a tiré les enfans d'Ifraël du pays d'Egypte; mais l'Eternel eft vivant, qui a tiré et ramené la postérité de la maifon d'Ifraël, du pays qui eft vers l'Aquilon, et des contrées où je les avois chaffés; et ils habiteront dans leur propre pays.

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