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ton obligation affieds-toi-là vite, et fais en une autre de cinquante. Puis il dit à un autre: et toi, combien dois-tu. Celui-ci répondit: cent mefures de froment. Tiens, lui dit-il, voilà ton billet; fais en un autre de quatre-vingt. Et le Maître loua l'Econome infidelle, de ce qu'il avoit fait prudemment. Ainfi les enfans de ce fiècle font plus prudens en leur génération que les enfans de lumière. Et moi auffi je vous dis, faites-vous des amis des richeffes iniques, afin que quand vous viendrez à manquer, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles.

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Le dixième Dimanche après la Trinité.

La Collecte.

SEIGNEUR, miféricordieux, prête l'oreille aux prières de tes humbles ferviteurs; et afin qu'ils puiffent obtenir ce qui'ls demandent, fais-leur la grâce de ne demander que des chofes qui te foient agréables,' par Jéfus Chrift, notre Seigneur. Amen.

L'Epitre, 1 Cor. XII. 1.

Equi mes frères, que

E ne veux point, mes frères, que vous ignoriez ce qui regarde les dons fpirituels. Vous favez que vous étiez Gentils, tranfportés après les idoles muettes, felon que vous étiez menés. C'eft pourquoi je vous déclare, que nul parlant par l'Esprit de Dieu, ne dit anathème á Jéfus; et que nul ne peut dire que par le Saint Efprit, que Jéfus eft le Seigneur. Or il y a diverfité de dons; mais il n'y a qu'un même Efprit. Il a auffi diverfité de ministères; mais il n'y a qu'un même Seigneur. Il y a pareillement diverfité d'opérations; mais il n'y a qu'un même Dieu, qui opère tout en tous. Les dons du Saint Efprit fe manifeftent envers chacun pour l'utilité commune. L'un recoit du Saint Esprit, la parole de fageffe, l'autre la parole de connoiffance; un autre recoit du même Esprit le don de la foi; un autre, le don de guérifon; un autre, le don des miracles; un autre, le don de Prophétie; un autre, le don de difcerner les efprits; un autre, la diverfité des langues; un autre, le don d'interpréter les langues. Mais un feul et même Efprit fait toutes ces chofes, distribuant ces dons à chacun, felon qu'il lui plait.

Q

L'Evangile, Luc. XIX. 41.

UAND il fut près de Jérufalem, voyant cette ville, il pleura fur elle, difant: Ah! fi du moins en ce jour qui t'eft donné, tu connoiffois ce qui peut te procurer la paix! mais maintenant tout cela eft caché à tes yeux. Car il viendra un tems fatal pour toi, où tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront et te prefferont de toutes parts. Ils te détruiront entièrement, toi et tes enfans qui font dans ton enceinte : ils ne te laifferont pas pierre fur pierre; parce que tu n'as point connu le temps de ta vifitation. Puis étant entré au Temple, il fe mit à chaffer ceux qui y vendoient, et qui y achetoient, leur difant: il eft écrit, ma maifon eft la maifon de prière; mais vous en avez fait une caverne de voleurs. Et il enfeignoit tous les jours dans le Temple.

Le onzième Dimanche après la Trinité.

DIEU, qui manifeftes la toute-puiffance de ta force, principalement lorfque tu fais miféricorde, et que tu as compaffion, répans fur nous abondamment ta grâce; afin que, marchant dans les fentiers de tes commandemens, nous puiffions obtenir l'effet de tes promeffes gracieufes et participer à tes tréfors céleftes, par Jéfus Chrift, notre Seigneur. Amen.

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L'Epitre, 1 Cor. XV. 1.

ES frères, je vous rappelle l'Evangile, que je vous ai prêché, que vous avez reçu, et auquel vous vous tenez fermes, et par lequel vous ferez fauvés, fi vous le retenez comme je vous l'ai annoncé; puisqu'autrement votre foi feroit vaine. Car je vous ai fur-tout enfeigné, ce qui m'avoit été confié à moi même: je vous ai donné ce que j'avois reçu, favoir, que Jéfus Christ est mort pour nos péchés, felon les Ecritures; qu'il a été enfeveli, et qu'il eft reffufcité le troifième jour, felon les Ecritures; et qu'il a été vu de Céphas, et enfuite des douze. Depuis il a été vu de plus de cinq cens frères affemblés, dont plufieurs font encore vivans, et quelquesuns font morts. Enfuite il a été vu de Jaques, et puis

de tous les Apôtres. Et après tous les autres, il s'eft fait voir à moi qui ne fuis qu'un avorton.. Car je fuis le moindre des Apôtres, et je ne fuis pas digne d'être appelé Apôtre; parcequé j'ai perfécuté l'Eglife de Dieu. Mais par la grâce de Dieu, je fuis ce que je fuis, et fa grâce envers moi n'a point été vaine; mais j'ai travaillé beaucoup plus qu'eux tous: toutefois non point moi, mais la grâce de Dieu qui eft avec moi. Que ce foit donc moi, ou que ce foit eux qui vous prêchent, c'est là ce que nous prêchons et c'est là ce que vous avez

cru.

JES

L'Evangile, Luc. XVIII. 9.

cette

ESUS dit cette parabole pour quelques-uns qui préfumoient de leur propre juftice et qui méprifoient les autres. Deux hommes montérent au Temple, pour prier, l'un Pharifien, et l'autre Publicain. Le Pharifien, prioit ainfi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne fuis point comme le refte des hommes, qui font raviffeurs, injuftes, adultères; ni même comme ce Publicain. Je jeune deux fois la femaine, et je donne la dîxme de tout ce que je possède. Le Publicain, se tenant éloigné. n'ofoit pas même lever les yeux vers le Ciel, mais il fe frappoit la poitrine, en difant: O Dieu, aye pitié de moi qui fuis un pécheur. Je vous affure que celui-ci s'en retourna chez lui juftifié, et non pas l'autre; car quiconque s'élève fera abaiffé; et quiconque s'abaiffe fera élevé.

Le douzième Dimanche après la Trinité.

éternel et

La Collecte.

IEU éternel et tout-puiffant, qui es toujours plus porté à nous exaucer, que nous ne le fommes à te prier; et qui as coutume de nous donner plus que nous ne méritons, et que nous ne demandons; répans abondamment tes grâces fur nous, nous pardonnant tout ce qui pourroit troubler notre confcience; nous donnant les biens que nous ne fommes pas dignes de demander, finon par les les mérites et par l'interceffion de Jéfus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

L'Epitre, 2 Cor. III. 4.

Y'EST par Jéfus Christ

que nous avons une fi grande confiance en Dieu; non que nous foyons capables de nous-mêmes d'avoir aucune bonne pensée, comme de nous-mêmes; mais notre capacité vient de Dieu qui nous a auffi rendus capables d'être Miniftres du Nouveau Teftament; qui ne confifte pas dans la lettre, mais dans l'Efprit; car la lettre tue, mais l'Efprit vivifie. Or fi le Ministère de mort, gravé fur des pierres, a été fi glorieux, que les enfans d'Ifraël ne pouvoient regarder le vifage de Moife, à caufe de la gloire dont il éclatoit, laquelle devoit néanmoins finir, combien le Ministère de l'Efprit ne fera-t-il pas plus glorieux? Car fi le Ministère de la condamnation a été accompagné de gloire, le Miniftère de la juftice en aura incomparablement davantage.

L'Evangile, Marc. VII. 31.

JESUS quittant le pays de Tyr et de Sidon, alla vers la

mer de Galilée, en traverfant le pays de la Décapole. Alors on lui amena un homme fourd et muet; et on le pria de lui impofer les mains. Jéfus, l'ayant tiré à part hors de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles; et ayant pris de fa falive, il lui toucha la langue. Puis levant les yeux au Ciel, il foupira, et lui dit, Hephphatah, c'eft-à-dire, Ouvre-toi. Et auffiôt fes oreilles s'ouvrirent, et le lien de fa langue fe délia, et il parla diftinctement. Jéfus leur défendit de le dire à perfonne; mais plus il le leur défendoit, plus ils le publioient. Et dans leur admiration, ils difoient; il a bien fait toutes chofes, il a fait entendre les fourds et parler les muets. Le treizième Dimanche après la Trinité.

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La Collecte.

DIEU tout-puiffant et tout-miféricordieux, qui feul donnes à ton peuple fidelle de te rendre un jufte et louable férvice, fais-nous la grâce, nous t'en fupplions, de te fervir fi fidellement fur la Terre, que nous ne manquions point d'obtenir enfin dans le Ciel l'effet de tes promeffes, par les mérites de Jéfus Chrift, notre Seigneur. Amen.

L

L'Epitre, Gal. III. 16.

ES promeffes ont été faites à Abraham, et à celui qui devoit naitre de lui. L'Ecriture ne dit pas, et à ceux qui naitront, comme fi elle en eut voulu marquer plufieurs; mais elle dit en parlant d'un feul: et à celui qui naîtra de toi, c'est-à-dire au Chrift. Voici donc ce que je dis c'est que, quant à l'alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu, en Jéfus Chrift, la Loi, qui eft venue quatre cens trente ans après, ne la peut point annuller, pour abolir la promeffe. Car fi l'héritage eft par la Loi, il n'eft point par la promeffe: or Dieu l'a donné à Abraham par la promeffe: à quoi donc fert la Loi? Elle a été ajoutée à caufe des tranfgreffions, jufqu'à l'avénement de celui qui devoit naitre, et en faveur du quel la promeffe avoit été faite; et elle a été donnée par les Anges, par le ministère d'un Médiateur. Or un Médiateur ne l'eft pas d'un feul, mais Dieu eft un feul. La Loi eft-elle contre les promeffes de Dieu ? nullement. Car fi la Loi eût été donnée, pour pouvoir vivifier, alors certainement la justice feroit dans la Loi. Mais l'Ecriture a tout renfermé fous le péché; afin que la promeffe, par la foi en Jéfus Chrift, fût donnée à ceux qui croyent.

HEU

L'Evangile, Luc X. 23.

EUREUX les yeux qui voyent ce que vous voyez. Car je vous déclare que plufieurs Prophétes et plufieurs Rois ont defiré de voir les chofes que vous voyez, et ils ne les ont point vues: et d'entendre les chofes que vous entendez, et ils ne les ont point entendues. Alors un Docteur de la Loi, s'étant levé, pour l'éprouver, lui dit: Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle? Jéfus lui répondit: qu'eft-il écrit dans la Loi ? Qu'y lis-tu? Et il répondit: tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces et de tout ton efprit ; et ton prochain comme toi-même. Et Jéfus dit: tu as très bien répondu fais cela, et tu vivras. Mais lui voulant, montrer qu'il étoit jufte, dit à Jéfus : et qui eft mon prochain? Et Jéfus lui dit un homme qui alloit de Jérufalem à Jé

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