TABLE DES MATIERES CONTENUES 221 DANS L'ESPRIT DES LOIX, t ET DANS LA DEFENSE. Le chiffre romain indique le tome; le chiffre arabe A. ABBAYES. Pourquoi les rois de France en abandonne- rent les élections, ÎV. 49. Abbés. Menoient autrefois leurs vaffaux à la guerre, III. 420, Abondance & rareté de l'or & de l'argent relatives: abondance Abyins. Leur carême, qui leur ôte les forces néceffaires pour Accufateurs. Comment punis à Athenes, quand ils n'avoient pas pour eux la cinquième partie des fuffrages, II. 40. Cas où l'on ne doit faire aucune attention à leurs delations, II. 47. Du temps des combats judiciaires, plufieurs ne pou voient pas fe battre contre un feul accufé, III. 468, 469. Quand étoient obligés de combattre pour leurs témoins pro- voqués par l'accufé, III. 276. Accufateurs injuftes. Comment punis à Rome, II. 40. Accufations. Par qui elles peuvent être faites dans les divers gouvernemens, I. 183, 184; II. 33. Combien on doit fe défier de celles qui font fondées fur la haïne publique, II. 16. L'équité naturelle demande que le degré de preuves foit proportionné à la grandeur de l'accufation. D. 116. 126. Accufation publique. Ce que c'eft: Précautions néceffaires pour en prévenir les abus dans un état populaire, II. 40. Quand & pourquoi elle ceffa d'avoir lieu, à Rome, contre l'adul- Accufés. Liberté qu'ils doivent avoir dans le choix de leurs condamnation, II. 8. Pouvoient, à Rome & à Athenes, fe retirer avant le jugement, JI. 40. C'eft une chofe injufte de condamner celui qui nie, & de fauver celui qui avoue, III. 152. Comment fe juftifioient, fous les loix faliques & au tres loix barbares, III. 238. & fuiv. Du temps des combats judiciaires, un feul ne pouvoit pas fe battre contre plufieurs accufateurs, III. 467, 468. Ne produifent point de témoins en France. Ils en produifent en Angleterre: de-là vient qu'en France, les faux témoins font punis de mort; en Angleterre, non, III. 355, 356. Achim. Pourquoi tout le monde y cherche à fe vendre, II. 125. Acilia (la loi). Les circonftances dans lefquelles cette loi fut rendue, en font une des plus fages qu'il y ait, I. 198. Acquifitions des gens de main - morte. Ce feroit une imbécillité que de foutenir qu'on ne doit pas les borner, III. 113. Voyez Clergé: Monafteres. Actions des hommes. Ce qui les fait eftimer dans une monarchie, I. 72. Caufes des grandes actions des anciens, I. 81. Actions judiciaires. Pourquoi introduites à Rome & dans la Grece, I. 173. Actions de bonne foi. Pourquoi introduites, à Rome, par les préteurs; & admifes parmi nous, I. 173, 174. Actions, tant civiles que criminelles. Etoient autrefois décidées par la voie du combat judiciaire, III. 257. & fuiv. Adalingues. Avoient, chez les Germains, la plus forte compofition, III. 433. ADELHARD. C'eft ce favori de Louis le débonnaire qui a perdu ce prince, par les diffipations qu'il lui a fait faire, IV. 69. Adoption. Pernicieufe dans une ariftocratie, II. 125. Se faifoit, chez les Germains, par les armes, II. 240, 241. Adulation. Comment l'honneur l'autorife dans une monarchie, I. 73. Adultere. Combien il eft utile que l'accufation en foit publique dans une démocratie, I. 115. Etoit foumis, à Rome, à une accufation publique: pourquoi, I. 233. Quand & pourquoi il n'y fut plus foumis à Rome, 234, 235. Augufte & Tibere n'infligerent que dans certains cas les peines prononcées par leurs propres loix contre ce crime, I. 238, 239. Ce crime fe multiplie en raifon de la diminution des mariages, III. 46. Il eft contre la nature de permettre aux enfans d'ac cufer leur mere ou leur belle - mere de ce crime, III. 137 138. La demande en féparation pour raison de ce crime doit être accordée au mari feulement, comme fait le droit civil, & non aux deux conjoints, comme a fait le droit canonique, III. 146, 147. Adulterins. Il n'eft point queftion de ces fortes d'enfans à la Chine, ni dans les autres pays de l'orient: pourquoi, III. s. Erarii. Qui l'on nommoit ainfi à Rome, III. 196. Affranchis. Inconvéniens de leur trop grand nombre, II. 145, 146. Sageffe des loix romaines à leur égard: part qu'elles leur laifoient dans le gouvernement de la république, II. 147, 148. Loi abominable, que leur grand nombre fit pas fer chez les Volfiniens, II. 146. Pourquoi ils dominent pres prefque toujours à la cour des princes & chez les grands, II. 148. Affranchiffemens. Regles que l'on doit fuivre à cet égard dans les différens gouvernemens, II. 145, 146. & suiv. Affranchiffement des ferfs. Eft une des fources des coutumes de France, III. 340, 341. Afrique. Il y naît plus de filles que de garçons; la polygamie peut donc y avoir lieu, II. 156. Pourquoi il eft & fera toujours fi avantageux d'y commercer II. 335. Du tour de l'Afrique, II, 371. & fuiv. Defcription de fes côtes, ibid. Comment on y commerçoit avant la découverte du cap de Bonne - efpérance, II. 372. Ce que les Romains en connoiffoient, II. 373. & fuiv. Ce que Ptolomée le géographe en connoiffoit, II. 374, 375. Le vo yage de Phéniciens & d'Eudoxe autour de l'Afrique étoit regardé comme fabuleux par Ptolomée: erreur finguliere de ce géographe à cet égard, II. ibid. Les anciens en connoiffoient bien l'intérieur, & mal les côtes: nous en connoiffons bien les côtes, & mal l'intérieur, ibid. Defcription de fes côtes occidentales, II. 375. & fuiv. Les noirs y ont une monnoie, fans en avoir aucune, II. 439, 440. &fuiv. Comparaifon des mœurs de fes habitans chrétiens avec celles de ceux qui ne le font pas, III. 65, 66. Agilolfingues. Ce que c'étoit chez les Germains leurs prerogatives, III. 434. Agnats. Ce que c'étoit à Rome : leurs droits fur les fuccesfions, III. 183, 184. AGOBARD. Sa fameufe lettre à Louis le débonnaire prouve que la loi falique n'étoit point établie en Bourgogne, III. 219, 220. Elle prouve auffi que la loi de Gondebaud fubfifta long temps chez les Bourguignons, III. 221. Semble prouver que la preuve par le combat n'étoit point en ufage chez les Francs: elle y étoit cependant en ufage, III. 248. Agraire. Voyez Loi agraire. Agriculture. Doit-elle, dans une république, être regardée comme une profeffion fervile? I. 90. Etoit interdite aux citoyens dans la Grece, I. 90, 91. Honorée à la Chine, II. 96. Aieul. Les petits enfans fuccédoient à l'aïeul paternel, & non à l'aïeul maternel: raifon de cette difpofition des loix romaines, III. 184, 185. Aineffe droit d'). Ne doit pas avoir lieu, entre les nobles, dans l'ariftocratie, I. 125. Ce droit, qui étoit inconnu fous la premiere race de nos rois, s'établit avec la perpétuité des fiefs, & paffa même à la couronne, qui fut regardée comme un fief, IV. 76. Air de cour. Ce que c'eft dans une monarchie, I. 74. AISTULPHE. Ajouta de nouvelles loix à celles des Lombards, III. 207, 208. ALARIC. Fit faire une compilation du code théodofien, qui fervit de loi aux Romains de fes états, III. 216. ALCIBIADE. Ce qui l'a rendu admirable, I. 101. Alcoran. Ce livre n'eft pas inutile à la liberté dans les pays defpotiques, III. 53. Gengis kan le fait fouler aux pieds de fes chevaux, III. 107. K 4 Aler Alep (caravane d). Sommes immenfes qu'elle porte en Ara bie, II. 393. ALEXANDRE. Son empire fut divifé, parce qu'il étoit trop grand pour une monarchie, I. 275. Bel ufage qu'il fit de fa conquête de la Bactriane, I. 313. Sageffe de fa conduite pour conquérir, & pour conferver fes conquêtes, I. 324. & fuiv. Comparé à Céfar, I. 332. Sa conquête : révolution qu'elle caufa dans le commerce, III. 354. Ses découvertes; fes projets de commerce; & fes travaux, III. ibid. & fuiv. A-t-il voulu établir le fiége de fon empire dans l'Arabie? III. 359, 360. Commerce des rois grecs qui lui fuccéderent. III. ibid. & fuiv. Voyage de fa flotte, III. 368. Pourquoi il n'attaqua pas les colonies grecques établies dans P'Afie: ce qui en réfulta, III. 385. Révolution que fa mort caufa dans le commerce, II. 396. & fuiv. On peut prouver, en fuivant la méthode de Mr. l'abbé Dubos, qu'il n'entra point dans la Perfe en conquérant, mais qu'il ̃y fut appellé par les peuples, III. 462. ALEXANDRE empereur. Ne veut pas que le crime de lefe majefté indirect ait lieu fous fon regne, II. 22. Alexandrie. Le frere y pouvoit époufer fa fœur, foit utérine foit confanguine, I. 105. Où & pourquoi elle fut bâtie, II. 358. Alger. Les femmes y font nubiles à neuf ans: elles doivent donc être efclaves, II. 152. On y eft fi corrompu, qu'il y a des ferrails où n'y a pas une feule femme, II. 160. dureté du gouvernement fait que chaque pere de famille y a un tréfor enterré, II. 428. La Alienation des grands offices & des fiefs, IV. 88. & suiv. Allemagne. République fédérative, & par là regardée en Europe comme éternelle, I. 287. Sa république fédérative plus imparfaite que celles de Hollande & de Suiffe, I. 290& fuiv. Pourquoi cette république fédérative fubfifte, malgré le vice de fa conftitution, I. ibid. Sa fituation, vers le milieu du regne de Louis XIV., contribua à la grandeur relative de la France, I. 300. Inconvénient d'un ufage qui fe pratique dans fes diettes, I. 352. Quelle forte d'efclavage y eft établi, II. 132. Ses mines font utiles, parce qu'elles ne font pas abondantes, II. 419. Pourquoi les fiefs y ont plus longtemps confervé leur conftitution primitive qu'en France, IV. 93. & fuiv, L'empire y eft refté électif, parce qu'il a confervé la nature des anciens fiefs, IV. 98. Allemands. Les loix avoient établi un tarif pour régler, chez eux, les punitions des différentes infultes que l'on pouvoit faire aux femmes, II. 110. Ils tenoient toujours leurs efclaves armés, & cherchoient à leur élever le courage, II. 138. Quand & par qui leurs loix furent rédigées, III. 205, 206. plicité de leurs loix: caufes de cette fimplicité, III. ibid. Leurs loix criminelles étoient faites fur le même plan que les loix ripuaires, III. 238. Voyez Ripuaires. Sim Alleux. Comment furent changés en fief, IV. 27. & fuiv. 78. & fuiv. Alliances. L'argent que les princes emploient pour en acheter eft prefque toujours perdu, II. 78. Allié. O Allie. Ce qu'on appelloit ainfi à Rome, II. 484. Ambaffadeurs. Ne font foumis ni aux loix, ni au prince du pays où ils font: comment leurs fautes doivent être punies, II. 176. Ambition. Eft fort utile dans une monarchie, I. 59. 60. Celle des corps d'un état ne prouve pas toujous la corruption des membres, III. 329. Ame. Il est également utile ou pernicieux, à la fociété civile, de la croire mortelle ou immortelle, fuivant les différentes conféquences que chaque fecte tire de fes principes à ce fujet, III. 89, 90. Le dogine de fon immortalité fe divife en trois branches, III. 91, 92. Amendement des jugemens. Ce que c'étoit: par qui cette procédure fut établie: à quoi fut fubftituée, III. 297. 298. Amendes. Les feigneurs en payoient autrefois une de foixante livres, quand les fentences de leurs juges étoient réformées fur l'appel abolition de cet ufage abfurde, III. 304. Suppléoient autrefois à la condamnation des dépens, pour arrê ter l'efprit proceffif, III. 308. 309. & fuiv. Américains. Raifons admirables pour lefquelles les Efpagnols les ont mis en efclavage, II. 122. Conféquences funeftes qu'ils tiroient du dogme de l'immortalité de l'ame, III. 89. 90. Amérique. Les crimes qu'y ont commis les Efpagnols avoient la religion pour prétexte, II. 122. C'eft fa fertilité qui y entretient tant de nations fauvages, II. 208. Sa découverte : comment on y fait le commerce, II. 407. & fuiv. Sa découverte a lié les trois autres parties du monde: c'eft elle qui fournit la matiere du commerce, II. 417. & fuiv. L'Efpagne s'eft appauvrie par les richeffes qu'elle en a tirées, II. 414. & fuiv. Sa découverte a favorifé le commerce & la navigation de l'Europe, II. 433. Pourquoi fa découverte diminua de moitié le prix de l'ufure, 435, 436. Quel changement fa découverte a dû apporter dans le prix des marchandifes, II. 440, 441. Les femmes s'y faifoient avorter, pour épargner à leurs enfans les cruautés des Efpagnols, III. 16. Pourquoi les fauvages y font fi peu attachés à leur propre religion, & font fi zélés pour la nôtre quand ils l'ont embraffée, III. 107, 108.. Amimones. Magiftrats de Gnide: inconvéniens de leur indépen dance, I. 359. Amortiffement. Il eft effentiel, pour un état qui doit des rentes d'avoir un fonds d'amortiffement, II. 473. Amortifement (droit d'). Son utilité: la France doit fa profpérité à l'exercice de ce droit; il faudroit encore l'y augmen ter, III. 114. AMPHICTION. Auteur d'une loi qui eft en contradiction avec elle-même, III. 347. Amour. Raifons phyfiques de l'infenfibilité des peuples du nord, & de l'emportement de ceux du midi pour fes plaifirs, II. 89, 90. A trois objets ; & fe porte plus ou moins vers cha cun d'eux, felon les circonftances, dans chaque fiecle & dans chaque nation, III. 264. K 5 Amour |