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Les 24 os des côtes forment l'échelle de cette série, dont les os du sternum forment le pivot ou le foyer commun. Les 2 clavicules forment les parties externes connectives, qui lient la série interne à la série externe des membres thoraciques.

Les clavicules.

Cette série peut se classer ainsi en une échelle secondaire de groupes: K. L'hyper-groupe connectif. . . 4° Le groupe supérieur.

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3 petites paires de côtes.

4 grandes paires de côtes.

5 paires de demi-côtes.

Le sternum.

Dans l'âge adulte, le sternum ne représente que trois pièces distinctes, parce que les quatre os du milieu sont intimement soudés ensemble. On les distingue bien cependant dans le squelette d'un enfant.

La forme générale du sternum est semblable à celle de l'ancien gladium, et les noms des os sont tirés de la ressemblance avec le manubrium, la lame et la pointe d'un glaive.

L'os principal et supérieur se nomme manubrium, les 4 intermédiaires, gladioles, et le dernier, xyphoide, ou pointe de l'épée.

Tout le monde connait la forme et l'emplacement des côtes du sternum et des clavicules. Il serait donc superflu de les décrire ici. Nous

pouvons dire cependant que la Série moyenne du squelette humain contient réellement deux claviers costaux, le dorsal et le cervicolombaire. Le premier, à l'état complet; le second, à l'état rudimentaire car les apophyses transversales des vertèbres du cou et des lombes sont de véritables rudiments de côtes. Cette vérité m'a semblé parfaitement démontrée dans le travail de Maclisse. Ce travail prouve en même temps que l'analyse transcendante peut et doit être faite à un point de vue tout différent de celui d'une analyse ordinaire. L'une doit être à l'autre ce qu'est l'individuel au collectif, ou mieux encore, ce qu'est l'infiniment grand à l'infiniment petit, le général au particulier, le tout à l'une des parties élémentaires.

Centres d'ossification.

On accuse 3 centres d'ossification pour chacune des 24 côtes et les deux clavicules, mais il y a différence d'opinion sur les os du sternum. Les uns n'accusent que 2 points pour l'os manubrium, 4 pour l'appendice xyphoïde, et 1 pour chacun des 4 gladioles. Les autres en admettent 4 pour le manubrium, et 2 pour chacune des cinq autres pièces.

Le nombre total des noeuds d'ossification, dans la serie interne, serait donc, selon les uns, de 72+6+1492; selon les autres, 72+6 +7=85.

Il est bien entendu que tout ce qui se rapporte aux cartilages et aux osselets articulaires n'est nullement compté dans ces nombres. Ces éléments articulaires du système osseux doivent se classer dans l'hyperrégion connective ou limitrophe. Mais ce n'est pas ici le lieu de traiter de ces questions de détail.

De la région interne, nous passons à la région externe, qui embrasse les os des quatre membranes.

SÉRIE EXTERNE DES OS DES QUATRE MEMBRES.

Jusqu'ici nous avons trouvé des échelles doubles, hilatérales et parallèles dans chaque série. Dans la région externe, nous les trouverons quadruples ou bi-composées. Les membres supérieurs sont doubles et parallèles. Il en est de même des membres inférieurs.

Chacun des 4 membres peut même être considéré comme une série complète, et divisé de la manière suivante :

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Ce classement peut sembler bizarre. C'est pourtant naturel, et je le crois très-régulier.

La main me paraît être, pour ainsi dire, la tête du bras; les doigts en sont les sens, et l'humerus et l'avant-bras en forment le corps. L'omoplate en forme la partie extrémitale connective, qui lie le bras au système général.

Les os de la main sont classés en deux sous-groupes, qu'on nomme carpe et métacarpe. La première se compose de deux rangées de 4 osselets chacune; la seconde, d'une seule rangée de quatre ou de cinq, selon qu'on y admet ou qu'on en écarte la phalange carpienne du pouce.

Ce classement me semble défectueux.

Il faudrait diviser la main en trois rangées, puisque la nature en a

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Les quatre os du carpe supérieur sont ainsi nommés: scaphoïde, semi-lunaire, pyramidal et pisiforme. Les quatre os du carpe moyen s'appellent trapèze, trapézoïde, grand os et unciforme. Ceux du métacarpe se nomment par numéro d'ordre, comme les quatre doigts, en partant de l'index.

Il y a donc 3 divisions ou groupements naturels dans la main proprement dite, ou la tête du bras.

Le groupe mixte des doigts se divise en cinq parties ou sous-groupes, contenant chacune 3 os. Nous pouvons les classer ainsi (en sous-groupes hiérarchiques :

4. Sous-groupe, neutre : l'index, 3 phalanges.

Sous-groupe pivotal, l'hyper: doigt du milieu,

3 phalanges.

2. Sous-groupe interne: doigt de l'anneau, 3 pha

langes.

3. Sous-groupe externe petit doigt, 3 phalanges.

K L'hyper-doigt connectif(2 phalanges.

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Cela nous donne 12 os pour la main, 12 pour les 4 doigts, et 3 pour

le pouce qui lie les 2 échelles en fonction unitaire.

J'ai classé le pouce comme hyper-doigt connectif, ou lien général des doigts et de la main. Les 4 doigts et le pouce forment le groupe neutre directement attaché au groupe foyer, et leur distribution particulière est analogue à celle des 5 sens, c'est-à-dire que, 4 des 5 doigts sont groupés ensemble à l'extrémité supérieure du foyer, et le cinquième est placé à l'extrémité opposée de la série centrale. Selon les apparences analogiques, on peut établir le parallèle suivant entre les 5 sens et les 5 doigts de la main :

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K. Le tact.

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K. Le pouce ou l'hyper-doigt connectif.

Je n'attache aucune importance à ce parallèle. Je n'en parle que pour interrompre les détails analytiques de la méthode. Le changement est parfois un repos, quand même il n'a aucun autre charme.

L'avant-bras est composé de deux os, qu'on appelle le cubitus et le radius; le bras supérieur est formé d'un seul os, l'humerus. Il en est de même de l'épaule, dont l'os est appelé omoplate.

Cela nous donne les nombres suivants pour la série entière: 12+ 12+3+2+1+1=31.

En comptant 34 os pour chacun des deux bras, nous aurons 62 pour les membres supérieurs.

Centres d'ossification.

On accuse 2 nœuds d'ossification pour chacun des 4 osselets du carpe supérieur, ou métacarpe; 2 pour chaque os du carpe moyen, et 1 pour chaque os du carpe inférieur. On admet de même: 2 pour chacun des os des quatre doigts et du pouce; 3 pour le radius; 3 pour le cubitus; 7 ou 8 pour l'humerus; et 6 pour l'omoplate. Cela nous donne : 20+ 24+6+3+3+7+669 pour le bras: 438 noeuds d'ossification pour les deux membres supérieurs.

Je ne pense pas qu'on puisse garantir l'exactitude de ces derniers nombres. Les observations sont encore imparfaites.

Il n'est pas nécessaire de donner ici une description particulière des os du bras. Chacun les a vus en nature ou en tableau. Je passe donc au dénombrement des os des membres inférieurs.

Membres inferieurs.

Les divisions des groupes et des sous-groupes sont à peu près pa

rallèles entre les membres supérieurs et les membres inférieurs. Nous pouvons les classer de même en:

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K Hyper-groupe connectif. Le bassin.

Le groupe pivotal se divise en trois rangées d'osselets, comme celui de la main. On les nomme tarse et métatarse, en mettant deux rangées dans la première division et une seule dans la seconde. L'arrangement et le nombre des os du pied sont analogues à ceux de la main, mais non identiques. Il s'en faut de beaucoup.

Je ne puis entrer dans les différences d'arrangement qui distinguent les os du pied des os de la main. Il suffit de dire que les deux rangées tarsiennes ne contiennent que 7 os au lieu de 8, et que c'est le petit doigt du pied qui semble être relegué à l'extérieur de la série, au lieu de l'orteil, qui paraîtrait correspondre plus spécialement au pouce.

Raspail affirme que le petit doigt du pied est l'analogue distributif du pouce ou l'hyper doigt connectif de la main. J'avoue que je suis embarrassé pour juger la question. L'orteil a pour lui l'apparence, mais l'inversion évidente du parallèle qui distingue entre eux le pied et la main, sous plus d'un rapport, me laisse dans le doute. Les soudures intimes, les développements inégaux, entre les deux extrêmes rudimentaires et supérieurs, les inversions générales et partielles, toutes les modulations enfin typiques et distributives, me déroutent plus ou moins dans l'analyse incipiente d'une série constitutive, qui ne s'occupe que des éléments primordiaux et simples, sans préjudice des autres fonctions de la méthode universelle.

Toutefois, en prenant pour guide provisoire l'analogie des fonctions et des organismes dans la série animale, le chainon qui approche le plus de l'homme, celui des quadrumanes, nous montre le doigt du pied parallèle à l'orteil, par la place distributive, analogue au pouce en fonction de préhension et de contrepoint connectif. C'est donc l'orteil qui est l'analogue distributif et fonctionnel de l'hyper doigt connectif de la main, quel que soit son parallèle en ordre typique et organique. En abordant l'analyse distributive et typique de la série osseuse, il est possible que nous trouvions le mot de l'énigme. Jusque là, je laisse l'obscurité envelopper la question, et je passe à l'analyse toute simple des autres éléments constitutifs de la série externe qui nous occupe.

Les os du métatarse sont indiqués par numéros d'ordre, comme ceux du carpe, mais en commençant par celui de l'orteil et en finissant par

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