Qui sut vaincre et régner, qui fut briser ses fers * Et dont la politique étonna l'univers. (à Mazaël.) Sortez. Termine , ô ciel! les chagrins de ma vie. He bien, vous avez vu votre chère ennemie. HER ODE. AMAIS, je l'avouerai, plus heureuse apparence N'a d'un mensonge adroit foutenu la prudence. Ma bouche auprès d'Hérode, avec dextérité, Confondait l'artifice avec la vérité. Non, ON ne vous vengez point; mais fauvez votre vie HER ODE. Et toi, Varus, et toi, faudra-t-il que ma main Mais... Croyez-vous qu'Auguste approuve ma rigueur of S A LO M E. Il la conseillerait; n'en doutez point, Seigneur. Auguste à des autels où le Romain l'adore , Mais de ses ennemis le sang y fume encore. Auguste à tous les rois a pris foin d'enseigner Comme il faut qu'on les craigne , et comme il faut régner: Imitez son exemple, assurez votre vie. Tout condamne la reine, et tout vous justifie. Ne montrez qu'à des yeux éclairés et discrets Mais le sang de Varus, répandu par vos mains, Peut attirer sur vous le courroux des Romains. Songez-y bien, Seigneur, et qu'une telle offense. . . AVERTISSEMENT. Cette tragédie fut jouée pour la première fois en '1730. C'est de toutes les pièces de l'auteur celle qui eut en France le moins de succès aux représentations; elle ne fut jouée que seize fois, et c'est celle qui a été traduite en plus de langues, et que les nations étrangères aiment le mieux. Elle est ici fort différente des premières éditions, |