Mériter par le meurte un nouveau diadême ? SCENE IV. OEDIPE, JOCASTE, DIMAS. DIMA S. SEIGNEUR, en ce moment, un étranger arrive; OEDIP E. Allons, dans un moment je vais le recevoir. (à Jocafte) Adieu; que de vos pleurs la fource fe diffipe. C'en eft fait, j'ai régné, vous n'avez plus d'époux; Fin du quatrième acte. ACTE V. SCENE PRÈMIERE. ` OEDIPE, AR ASPE, DIMAS, Suite, OEDIP E. FINISSEZ VOS regrets, et retenez vos larmes. Vous plaignez mon exil, il a pour moi des charmes, Mon deftin fut toujours de vous rendre la vie: (a) Il était fils du roi d'Eubée, aujourd'hui Négrepont. SCENE I I. OEDIPE, ARASPE, ICARE, Suite. OEDIP E. ICARE, eft-ce vous que je vois? Vous, de mes premiers ans fage dépofitaire, Vous, digne favori de Polybe mon père ? Quel fujet-important vous conduit parmi nous? A fon trépas vous deviez vous attendre. Dans la nuit du tombeau les ans l'ont fait defcendre; Ses jours étaient remplis, il eft mort à mes yeux. OEDIP E. Qu'êtes-vous devenus, oracles de nos dieux! Occupé d'écarter un mal imaginaire, J'abandonnais ma vie à des malheurs certains, O Ciel! et quel eft donc l'excès de ma mifère? Si trouvant dans leur perte un bonheur odieux, Pour moi la mort d'un père eft un bienfait des dieux ? Des funèbres tributs que fa cendre mérite. Partons. Vous vous taifez, je vois vos pleurs couler; I CARE. O Ciel! oferai-je parler? O E D, IP E. Vous refte-t-il encor des malheurs à m'apprendre? I CARE. Un moment fans témoin daignerez-vous m'entendre? ICARE. A Corinthe, Seigneur, il ne faut plus penfer. OEDIP. E. Eh! qui de mes Etats me défendrait l'entrée ? I CARE. Du fceptre de Polybe un autre eft l'héritier. OEDIP E. Eft-ce affez? et ce trait fera-t-il le dernier ? ICARE. Le gendre de Polybe; et Polybe lui-même, OEDIP E. Eh quoi! mon père auffi, mon père me trahit? Il me chaffe du trône! ICARE. Il vous a fait justice; Vous n'étiez point fon fils. OEDIP E. Icare!... ICARE. Avec regret Je révèle en tremblant ce terrible fecret: Mais il le faut, Seigneur, et toute la province.... ICARE. Non, Seigneur; et ce prince A tout dit en mourant. De fes remords preffé, Pour le fang de nos rois il vous a renoncé; Et moi, de fon fecret confident et complice, Craignant du nouveau roi la févère justice, Je venais implorer votre appui dans ces lieux. OEDI PE. Je n'étais point fon fils! et qui fuis-je, grands Dieux! I CARE. Le ciel, qui dans mes mains a remis votre enfance, D'une profonde nuit couvre votre naiffance; |