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gner de plus en plus de l'époque de sa naissance, Jub xx1, 7. 3 Devenir libre, sortir de l'escla

vage.

pry (athak), insolent, libertin (libertinus), comme celui qui après avoir été longtemps esclave, jouit enfin de sa liberté, dont il abuse, Ps. xxx1, 19.

phy (athek), ce qui est ancien; par conséquent ce qui est vénérable, illustre, comme une famille qui a dans l'estime des hommes d'autant plus de splendeur, qu'elle remonte à une plus haute antiquité, Prov. VIII, 18.

ny (athar), 1° parfumer, faire brûler des parfums. -2o Implorer, supplier la Divinité, en lui offrant des

sacrifices, en faisant bru'er l'encens en son honneur, Gen. xxv, 21.

(athar), être libéral, magnifique. Ainsi, Prov. XXVII, 6: L'ennemi prodigue ses caresses, c'est-à-dire, multiplie ses marques extérieures d'amitié, afin de mieux tromper ensuite.

(athar), parfum, fumée qui s'élève de l'encens brûlé, Ez. vi, 11.

y(ether), largesse, abondance; n. pr. d'une ville de la tribu de Siméon, Jos. xv, 42.

(athereth), richesses, abondance de biens,

Jer. xxx, 6.

nny (athath). Voyez y (eth).

Đ PHÉ.

(phe), dix-septième lettre de l'alphabet, valant quatre-vingts dans l'ordre numérique. Son nom signifie une bouche, et sa figure paraît en reproduire encore grossièrement les traits. Le comme 2, 1, 7, a deux prononciations : l'une douce, l'autre aspirée. Dans le premier cas il se transcrit p, π, dans le second, ph, f, p. La présence ou l'absence d'un point diacritique dans le milieu de la lettre D, indique cette double prononciation, que nous observerons d'ailleurs, comme étant compatible avec nos caractères. En sa qualité de labiale le se permute facilement avec les autres lettres du même organe : nous en avons vu déjà bien des exemples; nous ne nous arrêterons donc pas sur un fait, commun du reste à la plupart des langues.

No (po), comme♫ (poh), auquel nous renvoyons. (paah), racine onomatopoétique qui signifie souffler, disperser en soufflant. Ce verbe ne se rencontre qu'une seule fois, Deut. xxx11, 26.

(peah), la bouche, parce que c'est par elle que l'homme souffle et respire, d'où, par métonymie, la face; et parce que la face, dans les objets inanimés, est la même chose que le côté, AND signifie enfin le côté d'une chose, et c'est son sens le plus ordinaire. Mais le côté d'une chose peut se considérer de diverses manières; il en doit donc résulter pour le mot hébreu plusieurs significations secondaires que nous allons examiner brièvement. 1o Le côté du ciel, c'est la partie qui se trouve à un des points que nous appelons cardinaux : ainsi □□ND, l'occident, Ex. xxvii, 12; ¡ ¡ND, le septentrion, Ex. xxvii, 20, - 2o Le côté de la terre, c'est une des contrées qu'elle embrasse, Neh. ix, 22. 3° Le coé d'un champ, d'une table, etc., en est le bord extrême, Lev. xix, 9; Exod. xxv, 26.

etc.

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CND (paam), inusité; 1° se remplir la bouche de nourriture, se paffer. -2° Etre plein, être gorgé. D'où le sanscrit pina, gras; gr. muens, opimus, gras. "ND (pi), prim. den (pe).

(paar), 1o s'orner, se parer, s'embellir. — 2' Se gonfler, d'abord au propre, comme l'eau qui

1

bout dans un vase; au figuré, comme un homine follement orgueilleux des ornements qui le décorent. De ce verbe vient papos, voile, ou habit de femme; parare, préparer; parer, parure, etc.

(p'er), une espèce de coiffure rehaussée de divers ornements que portaient les femmes, les prétres, et ceux qui, par position, ou par vanité, avaient un costume plus recherché, Is. In, 20; Ex. XLIV, 18. (paar), creuser, forer, percer; au figuré, se percer, c'est-à-dire se mettre au jour, à découvert, déclarer ses sentiments, Ex. vill, 9.

(porah), les feuilles et les branches des arbres dont elles sont l'ornement, Ez. xvii, 6.

(parour), chaleur, ferveur, rougeur du visage. Il se dit métaphoriquement de la colère, ainsi, Joel 11, 6: Tous les visages rougissaient de colère ; nous dirions en français: La rougeur leur montait au visage.

-

(paran), pays boisé ; n. pr. d'un pays situé entre la Palestine et l'Idumée, Gen. xx1, 21. Que'ques savants pensent que ce nom a formé celui des Pyrénées, qui, au rapport de Strabon, étaient anciennement couvertes de bois du côté de l'Espagne : Αὐτῆς δὲ τῆς Πυρήνης τὸ μὲν βερικόν πλευρὸν εὐδενδρα ἐστι.

(pag), des figues qui ne sont point arrivées à maturité, Cant. 11, 13. — D'. ù ficus, figue. (pagag), inusité; en arabe, n'être pas mûr. (piggoul), saleté, malpropreté, impureté, Ez.

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(pagal), inusité; être sale, malpropre, impur. ya (paga), proprement, frapper; puis, par métaphore, contracter, faire alliance, ferire fœdus, parco qu'on immolait des victimes, ou qu'on se frappait dans les mains en signe d'amitié, Is. Lxiv, 4. — De cette racine vient: gr. nyvów; lat. pango, dont le primitif est pago, pego, qui reparaît au parfait pepigi; pax, paciscor; allem. pochen, boken, Bock, etc.

ya (pega), cas fortuit, aventure, tout ce qui arrive d'heureux ou de malheureux, Eccl. 1x, 11.

1, 13.

(pagiel), sort de Dieu; n. pr. m., Nomb.

71 (pagar), être faible et débile, I Sam. xxx, 10. - De là s'est formé le mot latin piger, paresseux.

(peger), un cadavre, parce qu'il est inerte et sans force, Nah. 111, 3. Au figuré, ce mot signifie les restes, les ruines, les débris d'une chose, Lev. xXVI, 30.

WD (pagasch), rencontrer, se trouver sur le chemin de quelqu'un, soit pour le combattre (les ennemis se rencontrèrent), Os. xIII, 8, soit pour lier amitié avec lui, Gen.

(padah), 1o proprement, couper, briser, rompre; de là, racheter à prix d'argent, c'est-à-dire rompre le lien moral qui consacrait une chose à Dieu, Ex. xxXXIV, 20. 2o Délivrer, c'est-à-dire rompre les chaînes, Deut. vi, 18; d'où pridoμas. pardonner.

STT (p'dahel), que Dieu délivre; n. pr. m., Nomb. XXXIV, 28.

1937 (p'daktsour), que le rocher délivre; ce rocher, c'est Dieu; n. pr. m., Nomb. 1, 10.

Ma (p'doui), le prix du rachat, Nomb. III, 46. 1179 (padon), délivrance; n. pr. m. Esdr. 11, 44.

-

(p'douth), 1° section, division; au figuré, différence, Ex. viii, 19. -2° Délivrance, Ps. 11, 9. (p'daïah), que Dieu délivre; n. pr. m., II Rois xx, 36. 1775 (p'daïahou), id.; n. pr. m., I Par. xxv, 20. 175 (pidiom), le prix du rachat, rançon, Nomb. I, 49.

(padan), racine inusitée et dont il est difficile de fixer la signification.

(paddan), plaine; n. pr. sous lequel on doit reconnaître la Mésopotamie, Gen. XLVIII, 7.

(pada), comme 775 (padah), délivrer, racheter. Il ne se lit qu'une seule fois, Job xxxIII,

24.

77 (padar), inusité; nourrir, engraisser. De cette racine se forment lat. med. fodium; allem. Futter; angl. food, fodder, fad, fat; island. feitn : tous ces mots signifient en effet gras, engraisser, nourrir, etc.

(peder), de la graisse, Lev. 1, 8.

(peh), de ND (paah); la bouche. Ce mot entre dans plusieurs locutions qui, pour être en partie communes à d'autres langues, n'en sont pas moins remarquables et méritent d'être consignées ici. Ainsi, 1°, bouche à bouche, veut dire qu'on parle avec quelqu'un de vive voix, sans interprète, Nomb. XII, 8. — 2° 7, d'une seule bouche, exprime l'unanimité de sentiment, comme nous disons par la même analogie d'une seule voix, d'une voix unanime; Jos. ix, 2. 32, à pleine bouche, désigne l'instance de la prière, la ferveur de la supplique, Ps. LXXXIX, 2. — 4° 22, joint au verbe ¡n, donner, signifie suggérer à quelqu'un ce qu'il doit dire, lui mettre les paroles à la bouche, Jer. 1, 9. - 5° La bouche, dans certains cas, doit s'entendre des lèvres : ainsi, quand il est dit qu'Absalon avait sur la bouche le dessein de tuer son frère, cela veut dire qu'il l'avait

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sans cesse sur les lèvres, qu'il en parlait constamment, II Sam. xIII, 32. 6 Par métonymie,, la bouche, se dit de l'orateur, et cette expression est commune à notre langue (chrysostome); de la pa. role, dont la bouche est l'organe, Ps. XLIX, 14; d'un ordre, d'un commandement, et en un mot de tout se que la bouche peut prononcer, Gen. xLv, 21; Ex. XVII, 1, etc. 7 Par métaphore, désigne le tranchant du glaive, qui, comme elle, dévore et extermine, Gen. xxxiv, 27. -8° se prend erfin pour la quantité de nourriture que la bouche peut contenir; nous disons aussi une bouchée, Deut. xx, 17. se joint aussi aux particules, et forme avec elles des propositions nouvelles qui présentent toujours plus ou moins l'idée fondamentale de la signification primitive; aussi nous dispensons-nous de les rapporter ici : on en verra des exemples Ex. XVI, 21; Gen. XLVII, 10; Nomb. xxvi, 58.

(poh), et ND (po), adv. de lieu, ici, en cet endroit, Job xxxv, 11. Ce mot vient de ND (peah).

AND (pouah), n. pr. m., 1 Par. vi, 1.

(poug), être froid, se refroidir. Ce verbe est onomatopoétique. Ne semble-t-il pas, en le pronon çant convenablement, entendre un homme grelotant ranimer de son souffle ses doigts engourdis par le froid?

(pougal), proprement refroidissement; puis, par métaphore, repos, calme, cessation de tout mouvement occasionnée par l'intensité du froid; enfin, dans un sens métaphysique, rémission, d'où résult le calme de la conscience, Lam. u, 16.

TD (poud). Voyes MD (pid).

no (pouahh), soulfler, respirer. Ce verbe est encore onomatopoétique. Il est évident en effet que le concours d'une aspirée et d'une gutturale ne saurait produire qu'un son semblable à celui de la respiration animale.

(pout), n. pr. d'un peuple descendant de Cham, et qui, dans l'Ecriture, se trouve constamment uni avec les Egyptiens et les Ethiopiens, ce qui fait supposer avec raison qu'il devait habiter un pays non loin de l'Egypte et de l'Ethiopie. Or les Septante, la Vulgate, Josèphe et les plus savants parmi les modernes s'accordent à reconnaitre ce peuple dans les Libyens. A ces autorités se jont celle de la langue copte, qui ne désigne les Libyers que sous le nom de Pout, D'ailleurs le mot phui, en cette langue ou dans ses dialectes, signifie un art; or on sait que de tous temps les Libyens furent cé èbres pour leur adresse à manier l'arc. (poutiel), l'affligé du Seigneur; n. pr. m.,

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raon, dont la femme chercha à séduire Joseph, Gen. XXXVII, 36.

TE (pouch), inusité; selon Furstius, il signifie peindre et feindre (pingere et fingere), deux idées dont l'une est la conséquence de l'autre.

(pouch), le fard dont les femmes juives se peignaient le visage, II Rois 1x, 30; de là vient çuxos, fucus, fard; offuciæ, tromperies, etc.

(pol), fève, II Sam. xv, 28.

(poul), 1° n. pr. d'une nation d'Egypte dont il reste trop peu de traces pour établir un sentiment même probable. 2o n. pr. d'un roi d'Assyrie qui le premier pénétra dans la Palestine. Ce nom signifie en sanscrit et en persan, le maître, le dominateur souverain (pâla).

(poum), et C (pum), chald., bouche, ouverture, orifice, Dan. iv, 28; vi, 18.

(poun), inusité; en arabe, s'obscurcir, se coucher en parlant du soleil; par métaphore, être lénébreux, obscur, sans idée, en parlant d'un esprit lourd et sans intelligence. Ce verbe ne se lit qu'une seule fois, Ps LXXXVIII, 16.

(pouni), nom patronymique d'un peuple absolument inconnu.

TE (pounon), ténèbres, obscurité; n. pr. d'une ville d'ldumée, Nomb. xxx, 42.

1, 15.

(pouah), n. pr. d'une sage-femme, Ex.

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(pazar), disperser, répandre, au propre et au figuré, Ps. CXLVII, 16; LXXXIX, 14.

(pahh), 1° une lame de métal, Nomb. xv, 3. 2° Un filet à prendre les oiseaux, composé sans doute de petites lames minces entrelacées ensemble, Am. m, 5. Il se dit aussi, par extension, de ces fosses perfides recouvertes de petites branches et de terre et destinées à prendre les animaux plus forts, Job XVII, 9. It s'applique enfin à ces piéges composés de deux demi-cercles, faisant ressort l'un sur l'autre, et qui en se refermant serrent fortement les pattes de l'animal imprudent qui s'y aventure. De vient probablement le mot grec mayis, un filet. (pahh), un gouverneur de province, Neh.

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(pouts), 1o diviser en brisant, et en ce sens cette racine est onomatopoétique. 2° Disperser, Ex. lascivia. 30 Surabonder, déborder, Prov. v, XLVI, 18. 16; d'où foisson, foissonner.

P (pouk), vaciller, Is. xxvIII, 7. P (pouk), sortir. En hiphil, faire sortir, produire, faire explosion, Ps. CXLIV, 13.

XVI, 19.

(pour), comme, briser, écraser, Ez.

(pour), la part qui nous est échue, le sort qui nous attend, la destinée que nous avons, Esth. IX, 26. Ce mot est étranger.

(pourah), le pressoir, Is. XLIII, 3.

N (poratha), en sanscrit, qui a le commandement; n. pr. d'un des fils d'Aman, Esth. n, 8.

(pousch), se disperser, se répandre, surabonder, comme l'eau d'un vase rempli jusqu'aux bords. Nah. m, 18. Au figuré, se gonfler d'orgueil, être superbe et fier, Mal. 1, 20.

(pouth), inusité; en arabe, différer, être distant, éloigné d'une chose; d'où n (poth), intervalle.

(pouthi), n. pr. m., I Par. 11, 53.

(paz), de 1 (pazaz); proprement séparé, nettoyé, purifié, pur de tout alliage; ce mot se dit de For, Cant. v, 11.

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(pahhdah), crainte, frayeur, Jer. 11, 19.

(pehhah), un préfet, un gouverneur de province, mais d'un ordre inférieur à celui des satrapes, Esth. vi, 9. Ce mot du reste est étranger à la langue sainte. Il est emprunté du persan ou du sanscrit, et signifie proprement dans ces langues un chef, un ami du roi, un général d'armée.

(pakhaz), sauter, bondir; il se dit proprement de l'eau bouillante; puis, par métaphore, de la fausse gloire, qui fait bondir le cœur d'un orgueil insensé, Joph. 1, 4; enfin des passions charnelles qui emportent l'homme presque malgré lui, et le font bondir sous l'influence d'un amour impudique, Jug. 4.

IX,

4:

M (pahhaz), ébullition, ardeur bouillante; ce mot se trouve dans la prophétie de Jacob, Gen. XLI, Ruben, dit le patriarche inspiré, tu bouilliras comme l'eau ! c'est-à-dire, le feu de tes passions l'emportera, comme la chaleur emporte et soulève l'eau du vase qui le contient; prophétie que Ruben ne réalisa que trop par le crime de son inceste.

(pahhazouth), jactance, Jer. xxi, 32. (pahhahh), racine onomatopoétique qui si gnifie proprement frapper; puis amincir en frappant, d'où (pahh), lame de métal; river en frappant, d'où (pahh), un filet. En grec on dit également πηγνύω πάγην; et en allemand Nels aufschlagen.

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(pahhath), une fosse, II Sam. xvii, 17. INTIND (pahhath moab), le gouverneur de Moab; n. pr. m., Esdr. II, 6.

(p'hhetheth), un petit creux, 'Lev. x, 55. (pi:dah), sorte de pierre précieuse, Ex. XXVII, 17. Les Septante et la plupart des autres interprètes le traduisent constamment par toάov, qui paraît avoir la même origine.

(palour), ce qui est fendu, ou ce qui fend; par extension, le bourgeon de l'arbre qui perce et fend l'écorce; le bouton de la fleur qui s'ouvre et se fend, I Rois vi, 18.

((pattisch), marteau, Is. XLI, 7. Par métaphore, Babylone est appelée le marteau de la terre, c'est à dire la dévastatrice des nations, Jer. L, 23.

w (pallisch), chald., une espèce de vêtement d'une ampleur considérable, Dan. II, 21. D'autres veulent que ce soit un bonnet, une tiare, une coiffore quelconque. En ce sens, on pourrait en rapprocher le grec réτagos; lat. petasus, chapeau.

(palar), fendre, Ps. xx11, 8. De là briser; puis délivrer, briser les chaînes, Prov. xvII, 14. Renvoyer libre, répudier, chasser, II Par. xxiii, 8. Enfin, intransitivement, s'en aller libre, se retirer, I Sam. xix, 10.

(peter), une fente; puis le nouveau né, parce qu'il paraît fendre le sein de sa mère en venant au monde, Ex. xiii, 2.

WED (patasch), frapper à grands coups; d'où DE, marteau. Cette racine est onomatopoétique; elle est homogène de tous les verbes qui ont pour élément primitif, et auquel paraft inhérente la signification de battre, de frapper: grec neτάoo, frapper; Tτico, piler; πtioσava, grain pilé; lat. med. battucre, battre; allem. patschen; suéd. batsch, comp; belg. bat; français patoche, etc. De l'idée de frapper découle celle d'étendre seus le marteau, de développer; d'où le chaldéen WLD, un vêtement large.

' (pi), état construit de ≥ (pch), bouche.

(pi beseth), et mieux en un seul mot No, Bubaste, ville de la basse Egypte, sur la rive droite d'un bras du Nil qui en portait le surnom de Bubastiacum, et qui était le plus oriental de tous, au levant du Delta. Ce nom de Bubaste lui avait été donné à cause d'un temple célèbre qui y était élevé

en l'honneur de Bubaste. Cette divinité n'est autre que Diane, dont le nom égyptien patsch, bascht, précédé de l'article pi, paraît avoir donné naissance au nom hébreu. Il ne reste plus de cette cité que des ruines, qui portent encore à peu près le même nom, Tel Bastah, Kum Bastah.

(pi hahhiroth), en égytien, lieu où nait le gazon, lieu de pâturage; n. pr. d'une ville située à l'extrémité boréale du golfe d'Iléropolis, à l'orient de Baal-Zéphon, Ex. xiv, 2.

TD (pid), inusité; en arabe, perdre; en sanscrit, pid veut dire affliger.

(pid), calamité, Job xxx, 24.

(peich), le tranchant du glaive, Jug. m, 16. (pioth), et en redoublant la première syllabe (pipiioth), les deux tranchants du glaive, Ps. CXLIX, 6.

(piahh), une étincelle que le vent soulève, Ex. 1x, 8. La Vulgate l'a traduit par cinis, Septante,

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(pinon). Voyez

(pounon).

П (pipiioth). Voyez TD (pioth).
P(pik), vacillation, Nah. 1, 11.

(pischon), le Phison, n. pr. d'un des quatre fleuves qui arrosaient le paradis terrestre. Not avons cherché à prouver à l'article (eden) que le Phison était le Phase. Nous renvoyons à cet article pour de plus amples détails.

((pithon), n. pr. m., I Par. viii, 35. (pach), une bouteille, 1 Sam. x, 1. (pachah), comme 2 (bachak), tomber goutle

à goutte, Ez. XLvh, 2.

(pachar), inusité; en syriaque, lier, enchalter. (pochereth hatsbaïm), qui enchaîne les

daims; n. pr. m., Esdr. 11, 57.

N (pala), séparer, distinguer. Par, racine pr mitive, exprime, comme nous le verrons en son lied, la division, la dissection, la séparation. Pal en est la forme adoucie: voilà la raison de sa signific. tion. Au niphal, signifie, 1° être séparé, bonne part, c'est-à-dire être illustre, remarquable, extraordinaire, Il Sam. 1, 26: Ton amour m'est plus cher, N (niphthah), que tout l'amour des femmes!

--

mais en

2. Etre séparé, mais en mauvaise part, c'est àdire ètre dur, difficile, ardu, impossible, Gen. x, 14. -3° Etre admirable, c'est à dire avoir la qualité des choses extraordinaires qu'on regarde, qu'on admire (ad quas mirantur), Ps. cxviii, 23.— Au piel, veut dire séparer, c'est-à-dire, consacrer, vouer, Lev. xxII, 21.

(pele), chose grande, extraordinaire, adn irable; miracle de Dieu, Ex. xv, 11.

(pili), admirable; la terminaison 1 (i) est celle des adjectifs, Jug. xu, 18.

(p'laiah), que Dieu rend illustre; n. pr. m., Neh. viii, 7.

(palag), fendre, disjoindre, diviser. On voit encore ici l'influence de la syllabe primitive i. q., Gen. x, 25.

(peleg), ruisseau. Ce mot, suivant les uns, se rattache à la racine précédente, en ce sens qu'un ruisseau est creusé par les eaux; selon d'autres, parmi lesquels il faut compter Gesenius luimême, le déduisent d'une racine ɔ, qui signifierait proprement couler; et de fait la syllabe paratt assez souvent avoir ce sens dans les mots comme fluo, fluc-si, fluc-ius, qλú-w, pluo; sanscrit, plu, fleo, Blaw, mid-ujos, etc. Cependant nous pensons qu'il n'est pas nécessaire de recourir à une nouvelle racine pour expliquer le mot qui nous occupe, et que dans ceux qu'on lui rapproche ce n'est point qui est l'élément primitif, mais bien, ainsi que nous l'avons déjà vu à l'article 8, auquel nous renvoyons. best aussi le nom propre d'un fils d'Héber, Gen. x, 25.

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(pluggah), ordre, division, série, II Par.

XXXV, 5. wet wab (pilegesch), une concubine. Ce mot, dans les auteurs sacrés, n'entraîne point l'idée de déshonneur et d'infamie que nous y attachons. Il marque proprement une femme légitime, souvent une esclave qui n'a pas été prise avec les cérémonies ordinaires, une femme du second rang, et inférieure par conséquent à la maîtresse du logis. Les enfants des concubines n'héritaient pas des biens du père; mais celui-ci pouvait de son vivant leur en dispenser une partie. C'est ainsi que nous voyons Abraham faire des présents aux enfants d'Agar et de Céthura, ses concubines. Parmi les Juifs, où la polygamie était tolérée, il était ordinaire de voir dans chaque famille plusieurs concubines: David en avait dix, dont quelques-unes avaient le titre de reines. Salomon en eut jusqu'à trois cents. Depuis que Jésus-Christ a aboli la polygamie, et réduit le mariage à sa première institution, l'abus des concubines a été interdit dans le christianisme, et on entend par ce terme les femmes qui se livrent à un commerce illégitime avec un homme. Le mot a aussi ce second sens; bien plus, il se prend quelquefois pour exprimer, soit les femmes de mauvaise vie, les prostituées, soit ces hommes abominables qui renouvellent sur euxmêmes et sur d'autres le crime de Sodome, Ezech. XXIII, 20, etc. Quant à l'origine de ce mot, les uns croient qu'il est emprunté au sanscrit palakka, de lak, lécher; d'autres le tirent avec plus de vraisemblance du grec : le grec en effet, πάλλαξ, παλλακίς, aan, pellex, présente avec l'hébreu une analogic

complète de forme et de sens, car ráλ signifie proprement un jeune garçon, une jeune fille, et ce n'est, comme le mot hébreu, que par extension qu'on l'applique aux hommes ou aux femmes de mauvaise vie. (palad), inusité; en arabe, couper (5). (paldah), le fer, l'acier, le tranchant des

faux, Nah. 1, 14.

(pildasch), n. pr. m., Gen. XXII, 22. (palah), séparer, distinguer (E), séparer, Ex. XXXIII, 16. N (palou), distingué, n. pr. m., Gen. XLVI, 9. (palahh), fendre, sillonner la terre, Pr.

CXLI, 7.

(p'lahh), chald., labourer, fendre la terre, puis travailler; et comme le travail est une servitude, servir, Esdr. vii, 24. Au figuré, servir signifie honorer (colere), Dan. m, 12.

(pelahh), 1° section, segment, part, Cant. IV, 3.-2" Une pierre meulière, parce qu'elle est coupée, ou parce qu'elle coupe, écrase, Jug. 1x, 53.

(pilhha), segment, n. pr. m., Neh. x, 25. (polhhan), chald., le culte divin, Esdr. vii, 9. (palat), être poli, ce qui suppose la séparation des parties rudes; de là se glisser, comme sur une surface polie; enfin s'échapper, s'évader, Ez. vi, 16.

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(palil), de (palal); juge, Exod. xx1, 22. hh (p'lilah), droit, justice, Is. xvi, 3.

(p'lili), judiciaire, Job xxx1, 28. (palach), inusi1é; couper en rond; d'où arrondir, s'arrondir.

(pelech), 1° cercle, environ, alentour, Neh. , 9.-2° Le cercle que forme le fuseau en tournant, et par métonymie, le fuseau lui-même, Prov. xxxi, 19.3° Un bâton courbé par en haut, une houlette, II Sam. II, 29.

(palal), couper, comme l'indique encore la présence de la sylabe essentielle ; de là définir, au propre comme au figuré, c'est-à-dire retrancher tout ce qui n'appartient point à la chose dont il s'agit; enfin juger, trancher les difficultés d'un procès, I Sam. 11, 25. De cette dernière signification en viennent deux autres estimer, ce qui est la conséquence du jugement, Gen. XLVII, 11; prier, intercéder, supplier,

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