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NUD (mascsça), de N. Ce mot signifie proprement l'action de porter, d'élever. Mais par figure il a plusieurs autres sens, qui tous cependant se rattachent à l'idée principale et première. Ainsi, 1° charge, fardeau, II Rois v, 17. - 2o Le but vers lequel on tend, parce qu'on s'y porte avec ardeur, Ez. XXIV, 25. 3° Mot, sentence, maxime, qui relève, encourage, édifie, Prov. xxx, 1. —4° Chant, concert, d'une certaine portée, I Chr. xv, 27. 5 Don, offrande que l'on porte à l'autel, II Chr. xvII, 11. — 6o n. pr. m. Gen. xxv, 14.

-

NW (masçsço), zèle, ardeur, qui porte vers une chose, II Chr. xix, 7.

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(mascsçaah), incendie, dont le feu et la fumée s'élèvent dans les airs, Is. xxx, 27.

(mascsçeth), élévation, signe où signal qu'on élève; tribut qu'on porte au prince, Lament. 11, 14; Jer. vi, 1, etc.

(masçsçuoth). Voyez NWD. (misçgah), de aaw; hauteur, élévation; au concret, lieu élevé, colline. C'est aussi le nom propre d'une ville moabite, Jer. xLv, 1.

(m'sgouchah), et (m'sçouccah), de ; une haie de ronces et d'épines, Is. v, 5. (masç›çour), de w; scie, Is. x, 15. (m'scourah), mesure des liquides, Lev.

XII, 35. www (mascousç), de www; la joie; et par mélonymie, l'objet ou le sujet de la joie, Ps. XLVIII, 3.

(mischhak), de pr; dérision, lab. 1, 10. NODWD (masçṭemah), de □□w; piége, embûche; par métonymie l'effet du piége, c'est-à-dire la perte, la'ruine de celui qui y tombe. Les Ethiopiens appellent Satan (mastema), proprement, le dresseur d'embûches.

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w (mesch), 'peuple originaire de l'Aramée, qui habitait soit la Syrie, soit la Mésopotamie, Gen. x, 23., NWD (maschscha), de 27; usure, prêt, dette, Neh. v, 7; x, 32.

NWD (mescha), retraite; n. pr. d'un lieu que l'Ecri› ture fait limitrophe de l'Arabie, Gen. x, 30: Leur pays, y est-il dit, s'étendait depuis Mescha jusqu'à Sephara.

INV (maschab), de NW; canal, mare où l'on mène boire les troupeaux.

AND (maschshah), de ; prêt à intérêt, Deut. 10.

XXIV,

TN (maschschaon), fraude, dissimulation, Prov. XXVI, 26.

ПN (maschschuoth). Voyez ПINTUD.

NW (mischal), prières; n. pr. d'une ville lévitique de la tribu d'Asser, Jos. xix,

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26.

(mischalah), de NW; des prières, Ps. xx, 6. (mischereth), de ; huche, maie, périn, vase où l'on dépose la farine pour la faire fermenter, Ex. vII. 28.

naw (mischb’tsoth), de yaw; tissu précieux, enchâssement de pierres fines, Ps. XLV, 14; Ex. xxvin, 11.

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(mischbar), les flots qui se brisent sur le rivage; en grec κύματος ἀγή, de ἄγνυμι, Ps. xLII, 8. nawa (mischbath), de naw. C'est ce que nous appelons en français des malheurs, Lam. 1, 7. na

(mischgeh), de naw; erreur, Gen. XLV, 12. 2D (maschah), mener dehors, tirer, ôter, sauver. Dieu est appelé dans Isaïe, LXHI, 11, nay nwn, c'està-dire le sauveur de son peuple.

72, inusité; en arabe, se faire tard; d'où WEN le soir, la veille au soir. Voyez ce mot.

nw (moscheh), en grec Mwüσñs; en latin Moyses, Moses; n. pr. du chef, législateur et prophète qui délivra le peuple hébreu de la servitude d'Egypte. Son nom, si on le dérivait de , rappellerait ce grand service rendu aux Juifs, ses frères; mais l'Ecriture elle-même a eu soin de nous en donner la véritable étymologie. Les anciens et les modernes s'accordent à tirer ce nom de deux mots égyptiens, savoir: De mo ou mou, les eaux, en hébreu ; et de sche, égypt. yses, hébreu W, sauvé, délivré, par allusion à la manière toute providentielle dont il fut retiré du Nil par la fille même de Pharaon. Ce n'est point à nous à faire l'histoire de Moïse; nous dirons seulement que toute l'Ecriture est pleine do son nom; que ses œuvres, ses lois, ses institutions, vivantes encore depuis plus de trois mille ans, allestent et sa sagesse et sa mission divine.

AD (maschscheh), de ; dépôt confié, Deut. xv, 2.

ANT Soph. 1, 15. INT (maschschouoth), de NW; ruine, Ps. LXXIII, 18.

(m'schoah), de NT; ravage, désolation,

(m'schobab), ramené; n. pr. m., I Ch. iv, 34. (m'schoubah), de 1; aversion, désertion, défection, Prov. 1, 32.

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TD (mischtar), gouvernement, domination, empire, Job xxxviii, 33.

(meschi), de ; de la soie; par extension, ce qui est fait de soie; une robe, un habit de soie. Ces vêtements chez les Hébreux étaient d'une si grande finesse, qu'au rapport de saint Jérôme ils étaient plus souples que les cheveux les plus déliés.

Na (m'schezabel), que Dieu délivre; n. pr. m., Neh. II, 4.

(maschiahh), oint; il se dit des rois, et des prêtres que l'on consacre, I Sam. xxiv, 7. Mais il ne s'applique d'une manière parfaite et absolue qu'à Jésus-Christ, le roi véritable; le prêtre selon l'ordre de Melchisedech. Les Grecs l'ont traduit par xpeīσTOS, qui veut dire la même chose.

(maschach), tirer, attirer; en arabe, prendre, tenir, retenir, contenir, empêcher, retirer à soi, I Rois xx, 34; Os. vii, 5; différer pour un temps, c'est-à-dire renvoyer, remettre, ainsi Ez. xi, 25; Prov. xi, 12; pousser quelqu'un dans un parti, Jug. 1v, 6. 7.

(meschech), 1° traction, Ps. CXXVI, 6; la traction de la semence, c'est l'action par laquelle on la tire de l'endroit où elle est renfermée, pour la répandre; ces deux mots signifient le semis. — 2o Possession, Job xxvi, 18. -3° n. pr. d'un peuple barbare, habitant le pays situé entre l'Ibérie, l'Arménie et la Colchide, Ps. cxx, 5.

(mischcab), de w; l'action de se coucher

ou d'être couché; par métonymie, le lit où l'on est couché; au figuré, le tombeau où le mort est étendu, Il Chr. xvi, 14, etc.

p(maschcan), de p; habitation, demeure, Job xvii, 21; le saint tabernacle, Cant. 1, 18. Ce der nier sens est le plus ordinaire,

Sw (maschal). Ce verbe a deux significations bien distinctes; celui de comparer, assimiler, et celui de commander, dominer. On a cherché longtemps à concilier ces deux sens : Gesenius paraft avoir trouvé le véritable point de rapprochement. De l'idée de comparer on a passé facilement à celle de juger; de celle-ci à l'idée de prononcer une sentence: altribut qui n'appartient qu'à une autorité légitime. De cette racine on dérive le grec βασιλεύς, βασιλεύω, qui n'a conservé que la seconde signification.

bw (maschal), similitude, allégorie, proverbe, et en général une pièce de vers où le style figuré domine, Prov. 1, 1, 6, etc.

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(m'schelemiah), que Dieu traile en emi;

n. pr. m., I Par. ix, 21. now (m'schilemith), n. pr. m., I Chr. 13, 12. no (m'schullemeth), l'amie de Dieu; n. pr. II Rois xxi, 19.

now (m'schammah), de ; stupeur, ce 45 cause la stupeur, comme le ravage, la désolato, Ez. vi, 14.

por (mischman), de zw; graisse, Is. xvi, 4. Par extension, des terres grasses, des champs ferties, Dan. x, 24. Enfin, par métaphore, les puissa, apoi, Ps. LXXVIII, 31.

DD (mischmannah), graisse, ou le gras; ¤. ff. m., I Par. xn, 10.

D'ADVD (mischmannim), graisse, Neh. viu, 18. yown (mischma), de yo; oui-dire, Is. x1, 3, pr. m., Gen. xxv, 14.

-

nyowo (mischmaath), de Y, audire; 1oava® ^ II Sam. xx, 23. 2° Obéissance, qui n'est ext l'exécution ponctuelle de ce qu'on a entenda, ks. 1. 14. Les Allemands disent de même der Gekor de hæren, entendre. Du reste le mot même obedienî, n'est il pas pour obaudientia, de obaudire?

(mischmar), de, garder; 1° garde,

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poste, faction, Neh.

משקל

VII, 3, etc.

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égard, respect, Neh. xi, 14; et par métonymie, celui à qui l'on doit des égards, etc., le prince, Ez. xxxvii, 7.

now (mischmereth), garde, conservation, observation, administration; loi ou règlement qu'on est tenu d'observer, Gen. xxvi, 5.

(mischneh), de ; second, en second lieu, du second ordre, II Rois xxv, 18, etc.; double, Ex. XVI, 22; copie apographe, Deut. xvII, 18.

TD (m'schissah), de DDW; spoliation, dilapidation, dépouilles, Jer. xxx, 16.

(mischol), de by; défilé, gorge, Nomb.

XXII, 24. yo (mascha), inusité; en arabe, purger, laver, nettoyer.

www (mischi), purgation, purification, Ez. xvi, 4. (mischam), leur purification; n. pr. m., I

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dans un sens ;שפח mischpahhah), de ) משפחה

large ce mot signifie espèce, genre soit d'animaux, comme dans Gen. vi, 19, soit même de choses inanimées, comme dans Jer. xv, 3. Mais dans un sens plus stricte il désigne la famille, et c'est sa significa29. tion la plus ordinaire, Nomb. 1, 2; I Sam. xx, w (mischpat), de . Ce mot se dit soit du droit que l'on a de faire ou de ne pas faire une chose jus, Deut. xvi, 19, soit du jugement par lequel on rend la justice, et où l'on accorde à chacun ce qui lui est dû, Deut. i, 17.

(mischp'thaim), de n; parcs, bergeries, étables. Le duel est employé ici de préférence, parce que chez les Hébreux les endroits où l'on parquait les troupeaux étaient divisés en deux parties, dont l'une contenait le gros bétail, et l'autre le petit, Gen. XLIX, 14; Jug. v, 16.

pun (maschak), inusité; assimilé à, son homogène, on le doit traduire par tenir, contenir, prendre, garder, posséder.

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www (maschasch), comme w; palper, toucher, manier. Au piel explorer, jeter les mains çà et là, Gen. xxx1, 34. De cette racine vient le grec poo, låter, toucher.

now (mischteh), den; proprement l'action de boire; la boisson, Dan. 1, 10; les festins joyeux où l'on boit, vμócia, Esth. 1, 3.

(meth) ou

(maih), homme, parce qu'il est sujet à la mort. C'est en ce sens que les Grecs disent parós, et les Latins mortales, les mortels, terme aussi consacré dans notre langue, les mortels, pour désigner poétiquement les hommes. Le pluriel On (m'thim) est plus usité que le singulier, Gen. XXXIV, 30; Is. XLI, 14.

an (mathag), racine inusitée qui paraft impliquer la notion d'arrêter, de retenir, etc.

(metheg), frein, caveçon, le fer que l'on met dans la bouche d'un cheval pour le retenir; le mords avec lequel on le gouverne et on le mène, Prov. xxvi, 3; Is. xxxvII, 29. Métaphoriquement il signifie direction, gouvernement, II Sam. viii, 1. Dė là vient l'accent euphonique metheg; placé après une syllabe il indique qu'on doit s'y arrêter quelque temps; c'est en quelque sorte un frein, mis à la rapidité de la prononciation.

(mathah), peu usité; en arabe tendre, étendre, expliquer, Is. XL, 22. Ce mot est fort usité parmi les auteurs hébreux; mais il ne se trouve qu'une seule fois dans l'Ecriture.

(mathok), de pn; doux, suave, douceur,

p Ez. 111, 3.

(m'thouschael), l'homme de Dieu; n. pr.

pw (meschek), de la racine précédente, possession; ainsi ce passage de la Genèse, xv, 2, p m., Gen. iv, 18. , doit se traduire : un fils de la possession de ma maison, c'est-à-dire, possesseur, héritier de mes biens, etc.

p(maschak), de ppw; l'action de courir çà et là, d'errer, Job xxx, 4.

pur (maschkeh), de p; 1 échanson. — 2o Boisson, Lev. 11, 34. -3° Un pays arrosé, Gen. XIII, 10.

bpw (mischkol), de p; un poids, Ez. iv, 16.

le linuteau d'une ; שקף maschkoph), de) משקיף

porte, Ex. xn, 7.

bow (mischkal), de pw; l'action de peser, II Rois

(m'thouschelahh), l'homme du trait, l'archer; n. pr. du patriarche qui vécut le plus longtemps sur la terre (969 ans); quelques auteurs pensent même qu'il ne mourut qu'après le déluge; Gen. v, 21.

(mathahh), revêtir, se couvrir, se voiler, d'où (amtahhah), un sac.

(mathai), proprement, extension, puis une étendue d'espace ou de temps. Ce mot dans l'usage ordinaire est un adverbe de temps, et signifie quand? jusqu'à quand? combien de temps? Gen. xxx, 30; Ps. ci, 2.

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(mattan), de la racine précédente; présent; au concret homme généreux et libéral, Prov. xlx, 6; n. pr. m., II Rois 11, 18.

NINO (matina), chald., id.

(maltanah), don, présent, Gen. xxv, 6; n. pr. d'un lieu situé entre le désert et le pays des Moabites, Nomb. xxi, 18.

I♫ (mattnaï), n. pr. m., Neh. xi, 19.

(mithni), n. pr. d'une nation inconnue, I Chr. 11, 43. man (mattaniah), don de Dieu, Théodore; n. pr. m., II Rois xxiv, 17.

(mothnaïm), les reins; la partie du corps qui comprend les quatre ou cinq vertèbres inférieures de l'épine dorsale, Deut. xxx, 11. Puis, parce que la force et la vigueur sont dans les reins, ce mot se prend pour la force, Job XL, 11. Ainsi briser

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est douce, expression remarquable, qui rappele celle par laquelle les Romains souhaitaient le repos de la tombe aux personnes qui leur étaient chères; Que la terre vous soit légère!

મ.

(methek), douceur, suavité, Prov. xv, 21. Pop (moth-k), id.

npm (mithkah), douceur ou source de douceur, c'est-à-dire, source d'eau douce, opposé à E. A pr. d'une des stations des Israélites dans le désert, Nomb. XXXIII, 28.

( mithr’dath), en persan, donné par Mithra, divinité symbolique sous laquelle on adorait le soleil; n. pr. m., Esdr. 1, 8.

(mattath), pour n; don, présent, Prov. XXV, 14. ann (mallallah), Théodore; n. pr. m., Esdr. 1, (mattathiah), id.; n.] pr. m., Esdr. x,

33.

43, etc.

› NOUN.

(noun), quatorzième lettre de l'alphabet, représente cinquante dans l'ordre numérique. Son nom en syriaque, en chaldéen et en arabe signifie poisson, et sa figure dans l'alphabet phénicien en reproduit les éléments grossiers. Le noun est une liquide, et comme telle se permute facilement avec les autres liquides de la même classe, quelquefois avec le resch, qui tient sa place entre les liquides et les gutturales, et souvent enfin avec le jod, surtout quand celui-ci est première radicale d'un verbe, comme Пx de , être beau, etc. Le noun comme radicale peut se trouver à toutes les places; mais tel est le peu de consistance de cette lettre, que dès qu'elle n'a plus de voyelle qui la soutienne, elle disparaît et s'assimile à la radicale suivante, et donne ainsi lieu à toute une classe de verbes irréguliers. Comme servile, elle peut apparaître au commencement, au milieu et à la fin des mots. Au commencement, elle caractérise le prétérit et le participe niphal, ainsi que les noms qui en dérivent, indique de plus la première personne plurielle du futur de toutes les conjugisons. Au milieu, elle est épenthétique, c'est-àdire, surajoutée par le besoin de l'oreille, ou le caprice de la langue. A la fin, elle est tantôt euphonique, tantôt aflixe de la troisième personne du pluriel féminin; tantôt enfin elle sert à former le pluriel chaldéen. Mais c'est à la grammaire à donner de plus

amples développements sur le rôle que cette lettre joue dans le discours. Nous y renvoyons.

(na), particule qui se joint aux différents temps et modes du verbe, ainsi qu'aux conjonctions et interjections, pour prier, exhorter, demander, obtenir, ou simplement par politesse; c'est le sodes, l'amabo et le quæso des Latins, Gen. vx, 27; Nomb. xn, 15. De ce mot paraft venir le grec vai, oui, certes, sans doute, je te prie.

N (na), cru, à moité cuit; la racine est ; Ex.

XII, 9.

N (no), Thèbes, capitale de la haute Egypte, et à laquelle les Grecs donnèrent, à cause de sa magnificence et de son antiquité toute divine, le nom de Diospolis, ou ville de Jupiter. Célèbre déjà au temps d'Homère, qui ne l'appelle jamais que la ville aux cent portes, ixutóμmulos, elle s'étendait sur les deux bords du Nil, dans un espace qui n'avait pas moins de 140 stades de circuit. Du reste ses temples, ses obélisques, ses statues sans nombre, où la perfection de l'art semblait le disputer à la richesse de la matière, excitaient l'admiration de tous les étrangers, au rapport de Diodore; et aujourd'hui leurs ruines gigaas tesques émeuvent encore profondément les voyageurs qui les visitent, et leur enseignent éloquemment que rien n'est stable sur la terre.

Le nom égyptien de cette ville, N, signifie part,

portion, héritage; i se joint habituellement à celui du Dieu suprême, ; ainsi Thèbes pour les Egyptiens était la portion privilégiée d'Ammon, c'était la ville de Dieu, Διόσπολις.

TN (naad), inusité; en arabe laisser échapper l'eau, en parlant de la terre qui ne retient point l'eau des pluies.

(nod), une outre qui retient l'eau, une peau dans laquelle on porte et on conserve le vin. Les anciens ne connaissaient point l'usage des tonneaux. Pour conserver le vin, ils se servaient de larges amphores en terre ou en métal, et d'outres faites ordinairement de peaux de boucs, et enduites d'une couche de graisse ou d'huile. C'est encore de celle manière que, au rapport des voyageurs, on conserve le vin en Orient. — De les Grecs ont fait vndus, ventre, venter quasi uter.

(naah), s'asseoir, habiter, demeurer; mais proprement, se reposer, signification qui reparaît plus ou moins dans tous les homogènes, tels que n,, etc. De cette racine dérivent ναίω, ναός, etc. · Au piel s'asseoir avec plaisir, plaire, se convenir; transitivement, plaire, convenir, comme nous disons en français: cela vous sied bien, pour cela vous convient. Entiu être beau, agréable, décent, etc., Ps. xc, 5; CXLVII, 1.

(naah), siége, demeure, domicile, habitation; par métaphore, pâturage, parce que c'est le séjour ordinaire des troupeaux, Jer. xxv, 37, etc. Ce mot est poétique.

781 (naïh), beau, agréable, décent, Ps. xxxii, 1; Cant. 1, 5.

DN (naam), en arabe, murmurer, parler bas, entre ses dents; il se dit en particulier des oracles des faux prophètes, intéressés à ne pas être entendus parfaitement, Jer. xxiii, 31.

DR (n'um), oracle, prophétie. Ce mot se trouve ordinairement joint avec celui de , et signifie parole de Jéhova, comme on dirait en latin; ait, inquit Dominus. Cette formule est très-fréquente chez les prophètes, Am. vi, 8; Ez. v, 11, etc.

(naaph), commettre un adultère; grec μozeve; lat. mœchari. Ce verbe marque spécialement le crime des personnes mariées ou qui vont l'être. Cependant Aben-Esra croit qu'il s'applique encore à toute sorte d'amour illicite, et même à la simple fornication. Par métaphore il se dit de l'idolâtrie par laquelle l'âme renonce au vrai Dieu, son époux légitime, pour s'attacher aux divinités mensongères, Jer. I, 9.

CDN(n'uphim), adultère, Jer. xi, 27.

DEN (naaphou phim), id.

Vs (naats), se moquer, tourner en dérision, mépriser, rejeter, réprouver, avoir en aversion, Prov. v, 12; xv, 5. D'où le latin nauci, terme de mépris, nauci facere, mépriser.

73 (n'atsah), injure, affront, Is. xxxvII, 3. MR (neatsah), id.

(naak), verbe onomatopoétique qui signifie,

commo PN, son homogène, gémir, pousser des soupirs et des cris, Ez. xxx, 24.

(n'akah), cri, gémissement, sanglot, Ex. 11, 24. N (naar), détester, exécrer, avoir en abomination, Lament. II, 7; Ps. LXXXIX, 40.

(nob), lieu élevé; n. pr. d'une ville sacerdotale de la tribu de Benjamin, 1 Sam. xxi, 11.

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(naba), proprement, écumer, bouillonner; de là déborder, répandre avec abondance, effusion, et enfin prophétiser. Les prophètes, remplis de l'esprit de Dieu, laissent échapper en quelque sorte malgré eux les torrents de lumière qui les inondeat. C'est du moins de cette manière que se les représentaient les anciens; c'est ainsi que les faux prophètes s'efforçaient de paraître aux yeux de la foule étonnée. La sibylle d'Eubée s'agite et ne peut contenir le dieu qui la remplit:

Deus, ecce Deus! Cui talia fanti,
Ante fores, subito non vultus, non color unus,
Non comptæ mausere comæ, sed pectus anhelum,
Et rabie fera corda tument, majorque videri,
Non mortale sonans.....

Et plus loin:

(VIRGIL. Eneid. v1, 46 et suiv.)

At Phoebi nondum patiens immanis in antro
Bacchatur vates, magnum si pectore possit
Excussisse Deum; tauto magis ille fatigat,
Os rabidum, fera corda domans, fingitque premendo.
(Ibid. v. 77 et suiv.)

Tels étaient les prophètes paiens. Chez les Juifs, l'inspiration, pour être plus douce et plus céleste, n'en était pas moins irrésistible. Il ne faut que lira certains passages d'Isaïe, par exemple, pour se convaincre de cette puissance invincible qui poussait le prophète à répandre au dehors les saintes vérités que Dieu lui révélait. Aussi est-ce avec bonheur qu'on a choisi pour exprimer cette action toute divine un verbe qui par sa signification primitive en représente parfaitement l'effet infaillible. Sur ce verbe N, souvent usité dans l'Ecriture, on a fait une remarque plutôt curieuse que véritablement fondée. C'est que quand l'écrivain sacré fait mention des vrais prophètes qui ont l'inspiration du Saint-Esprit, il se sert de la conjugaison niphal; quand au contraire il s'agit des faux prophètes, il emploie la conjugaison hithpael, comme s'il voulait faire entendre, par l'usage de cette conjugaison reflexe, que ces sortes de prophètes ne sont point envoyés de D eu, mais qu'ils prophétisent d'après leur propre inspiration.

(nabab), perforer, faire une excavation, Ex. XXVII, 8. Par métaphore, être insensé. C'est ainsi qu'en français nous appelons un fou, tête creuse, tôle vide, etc.

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