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est d'un autre peuple, d'une autre tribu, d'une autre famille, d'un autre lit, Exod. xxx, 33; Prov. vi, 29.

(20urch). Ce mot ne se trouve que dans le seul passage d'Isaïe, LIX, 5; il se dit d'un œuf qui, étant brisé, comprimé, laisse échapper la vipère qu'il contenait. (zahhahh), inusité au kal; en arabe, éloigner, transporter d'un lieu dans un autre, séparer, Ex. XXVIII, 28.

(zahhal), ramper, se traîner comme fait un ver ou un serpent. Par métaphore, couler comme l'eau, craindre, appréhender, parce que ceux qui sont saisis de frayeur glissent et rampent, pour ainsi parler, afin d'éviter le péril qui les menace, Job xxxu, 6. (zohheleth), serpent; n. pr. d'un rocher près

de Jérusalem, 1 Rois 1, 9.

7177 (zedon), de T, superbe, ensuite gonflé, écumant, en parlant des caux qui se débordent, Ps. CXXIV, 5.

(zachach), comme

1

dont il a les deux lettres

principales, être pur, sans souillure. Ce verbe se distingue de 757, en ce que celui-ci ne s'applique qu'aux choses morales, celui-là au contraire s'entend des choses physiques, Job xv, 15.

(zachar), se souvenir, avoir souvenance, faire mention, conserver la mémoire, Ps 1x, 13; Jer. x1, 15. De là fous les sens qui en dérivent, comme célébrer, penser, réfléchir, ruminer, etc. De ce verbe viennent les mots 7, 7, un mâle, ainsi nommé, soit à cause de sa mémoire, qui est meilleure généralement que celle de la femme, soit plutôt parce qu'il conserve et perpétue la mémoire et le nom de la famille. Les femmes au contraire, dit un auteur grave, sont appelees de nw, il a oublié, parce que le nom de la famille s'éteint en elles et avec elles; ou encore parce que dans les généalogies et dans les dénombrements il n'en est pas fait mention. De là

(ziv), chaldéen, de, splendeur, en parlant vient que chez les Grecs on nommait oubli ceux qui d'un visage plein et réjoui, Dan. v, G.

(ziz), proprement ce qui a le mouvement et la

vie; bête sauvage, Ps. Ļ, 11.

NI (ziza), fertilité; n. pr. de plusieurs personnes, I Par. iv, 37.

1777 (z.zuh), id.; n. pr. m., I Par. xxi, 11.

(zia), mouvement; n. pr. m., I Par, y, 13.

5 (ziph), Aux; n. pr., 4° d'une ville située dans la tribu de Juda, Jos, xv, 55. —2o D'un homme cité 1 Par. IV, 16.

n'avaient point d'enfants. Mercer. Brixian.

(zachar), le mâle. Voy. ci-dessus, II Sam. xvin, 18. Ce mot s'applique indistinctement aux hommes et aux animaux, Gen. vii, 3.

(zecher), mémoire, souvenir, Ex. xvn, 14. Par métonymie, l'objet dont on se souvient, les louanges que l'on donne à la mémoire de quélqu'un, Ps. vi, 6. Dans tous ces cas, l'arabe est parfaitement d'accord avec l'hébren.

(ziccaron), mémoire, Jos. IV, 7. Par métoM1773 (zikoth), plur. f. pour 7 de pat; des traits nyinie, objet qui rappelle et conserve la mémoire, rapides, des javelots, Is. L, 1ļ.

(zaith), olivier, olive; l'arbre et le fruit, Gen. vin, 11; Ex. xxv, 20. Par métonymie, une branche d'olivier, Zach. iv, 11. La racine de ce mot se trouve, selon le savant M. Drach, dans le verbe 7, briller, resplendir, et l'olivier est ainsi appelé sans doute à cause de l'huile que l'on en tire et dont la couleur éclatante était célèbre dans l'antiquité.

F (zethan), olivier; n. pr. m., I Par. vi, 10. (zach), de : pur, limpide, intègre, Ex. xxvII, 20; Prov. xvi, 2.

(zachah), être pur, intact, sans souillure, Job XV, 14. A cette racine appartiennent les mots suivants: grec, ¿ycos, áyvós, Čáxopos, un prêtre chargé d'entretenir la pureté du temple; latin, sacer, sancio, sanctus, castus; et peut être le français sagesse m'a-t-il pas d'autre origine.

(zachau), chaldéen, pureté, innocence de meurs, justice, Dan, vi, 25.

(chouchith), verre, cristal, ainsi nommé à cause de sa pureté, de 7. Ce mot ne se rencontre que dans Job xxviii, 17.

(zachour), le mâle, par rapport à la femelle, Ex. xx, 17. Nous verrons dans un instant la raison de cette dénomination. Voy. 1.

71 (zaccour), qui se souvient; p. pr. de plusieurs personnages, Nombr. xm, 4;1 Par. IV, 26, etc. (zaccai), pur, innocent; n. pr. m. Voy. 77.

monument élevé pour rappeler un événement mémorable; le mémorial: c'était deux pierres précieuses enchas ées dans le pectoral et sur lesquelles étaient gravés les noms des douze tribus d'Israël, Ex. XXVIII, 12.

(zachri), fameux, célèbre, digne de mémoire; n. pr. m., Ex. vi, 21.

1727 (2’chariah), dont Dieu se souvient; Zacharie, 1° Roi d'Israel, fils de Jéroboam, I! Rois xv, 8 2o Prophète qui florissait après le temps de la captivité, Zach. 1, 1. 3 Un autre prophète du temps de Joas, et qui fut tué entre le temple et l'autel, II Par. XXIV, 20. 4° Enfin un troisième prophète du temps du roi Ozias, Il Par. xxv1, 5, br (zalag), inusité; en arabe, puiser.

(zullouth). Les auteurs sont partagés sur l'interprétation de ce mot: les uns traduisent bassesse, ignominie; les autres, peur, crainte, effioi: ces deux sens peuvent s'appliquer au seul passage où ce mot se trouve, P's. xII, 9.

by (zalzal), des rameaux flexibles et tremblants. un fouet, des verges, Is. xv, 5.

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ject; parce que l'ivrognerie et la gourmandise abaissent l'homme au niveau de la brute, Jer. xv, 19. (zilaph), inusité; comme, bouillir, être en effervescence.

ny (zalaphah). Ce mot signifie en général, d'après sa racine, bouillonnement, ferveur extraor● dinaire; et puis, par métonymie, tout ce qui fait bouillir, tout ce qui échauffe, comme le vent sec du désert, Ps. x1, 6; la faim et le désir de la satisfaire, Lam. v, 10. lésiode a dit de même μòs aïvý, et Ovide, furit ardor edendi, Métamorph., vin, 828.

(zaluph), inusité; chaldéen, distiller.

Ah (zilpah), goutte; n. pr. de ia servante de Lia, Gen. xxix, 14.

(zimmah), de ; pensée, conseil. Ce mot se prend toujours en mauvaise part: une pensée maligne, un mauvais conseil, une malice, un crime, Prov. XII, 1; xiv, 17; par excellence, fornication, Lev. XIX, 29.

(zammah), id., Ps. xv, 3.

(z'morah), branche flexible, sarment que l'on coupe, fouet, par métaphore, Ez. xIII, 2; Is. XVII, 10.

ONET (zimzam), inusité, racine onomatopoétique qui signifie parler entre ses dents, murmurer, frémir; allem. summen.

DIDIOT (zamzummim), peuples murmurateurs, indociles; n. pr. d'un peuple de géants qui habitaient anciennement aux frontières des Ammonites, Deut. II, 20. (zamir), de, couper; le temps où l'on coupe la vigne, Cant. 1, 12; l'époque de la taille. ('mir), chant, hymne religieuse, ainsi appelé parce que le chant se compose d'une suite de sons entrecoupes, Ps. CXIX, 54; Is. XXIV, 16.

(mirah), chant; n. pr. m., I Par. vii, 8. (zamam), proprement, ourdir, tresser, lier; d'où, au figuré, 1° dresser des embûches, ourdir des ruses, Ps. xxxvII, 12: Prov. xxx, 32. — 2° Méditer quelque chose en soi-même, lier plusieurs idées entre elles, Gen. XI, 6.

se confondait souvent avec la poésie, chanter c'é ait couper le discours à des intervalles réglés par l'oreille et le goût nous disons encore chez nous, ce chant est bien coupé, Jug. v, 3; Ps. 1x, 12. — 3° Tou cher un instrument à cordes, leur faire rendre des sons concis et distincts, Ps. xxxm, 2; lxxi, 22. ('mar), chald., le son d'un instrument à cordes,

Dan. v, 5.

(zammar), chald., chanteur, Esdr. v, 24. (zemer). Ce mot qui ne se lit que Deut. x, 5, paraît désigner une espèce de cerf ou de daim. Ce nom lui vient sans doute de la forme particulière de son bois, qui ressemble à un instrument à cordes. (zimrah), le sens ordinaire est chant, Ps. LXXX1, 3, etc.; mais dans le passage suivant d'Amos, v, 23:, il paraft plus naturel de traduire: les produits de la terre, c'est-à-dire les vendages, les moissons que l'on récolte, que l'on coupe. Cependant j'avoue qu'en conservant à sa signification ordinaire, l'expression du prophète devient excessivement poétique. Les chants de la terre seront les productions de tous genres, qui sont comme ULË hymne de louanges que la terre semble chanter à celui dont la main providentielle les fait croftre et mûrir.

(zimri), célèbre, digne d'être chanté; n. pr., 1° d'un roi d'Israēl (930), I Rois xvi, 9.2° De plusieurs autres personnages, Nomb. xxv, 1; I Par. 11, 6, etc.

(zimran), id.; n. pr. d'un des fils d'Abraham, et nom patronymique des peuples arabes dont il a été le père, Gen. xxv, 2; I Par. 1, 32.

(zimrath), chant; par métonymie, l'objet du chant, d'un cantique de louanges, Ex. xv, 2. (zan), espèce, genre, Ps. CXLIV, 13.

(zanab), inusité; en arabe, être gras. 227, la queue des animaux, ainsi appelée à cause de la graisse qui la recouvre. La queue de certai animaux est en effet tellement grasse en Palestine et dans quelques pays d'Orient, qu'ils ont peine à'à supporter, Ex. iv, 4; Jug. xv, 4. Par métaphore,

OT (zamam), conseil, résolution, intention (de l'extrémité d'une chose, ce qui la termine, Is. vn, 4. tendere), en mauvaise part, Ps. cxL, 9.

(zaman). Ce verbe ne se rencontre qu'une seule fois, Gen. x1, 6. Il signifie comme, méditer, résoudre, déterminer.

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1.

('man), un temps déterminé, xapós, Eccl.

('man), chald., en hithpael, convenir entre soi du lieu et du temps, Dan. 11, 9.

(z'man), chall. comme l'hébreu, Dan. 11, 16; il se prend de plus pour désigner combien de fois une chose a été faite, comme, Dan. vi, 11, 12, trois fois, tribus vicibus: en anglais on dirait, three times; franç. en trois temps.

(zamar), 1° couper, inciser, trancher, tailler ce qu'il y a de superflu et qui ne porte point de fruit dans un arbre, aux vignes, etc., Lev. xxv, 5, 4. -2° Chanter; parce que chez les anciens, où le chant

Ensuite, parce que la queue est ce qu'il y a de pa vil dans l'animal, ce même mot signifie quelque close de méprisable, de vil, d'ignominieux. Ainsi Moï-edt à son peuple, Deut. 28, 13: Jéhova te fera la tête el non la queue des nations; pour dire qu'il ne serait pas un objet de mépris aux nations étrangères. — Ce mot, à son tour, a donné naissance à un verit dénominatif qui n'est usité qu'au piel.

(zinneb), proprement, blesser la queue, la 204per; par métaphore, inquiéter les derrières de l'atmée; prendre l'ennemi en queue, Deut. xxv, 18; Jos. x, 19. Il est à remarquer qu'en général un verbe tire d'un nom qui désigne quelque partie de l'anima' exprime le retranchement de cette partie : cette rema que, incontestable pour les langues sémitiques, se trouve encore confirmée par des exemples tirés de nos langues indo-germaniques; gr. epaxos, le cou

spaynλitw, couper le cou, décapiter; lat., collum, decollare; pilus, depilare, etc.; all. Kopf, tète, kæp fen, couper la tête; franç., dent, édenter, caput, tête, décapiter, élêter, etc.

(zanah), être impudique, mener une mauvaise vie; souvent en parlant d'une femme, commettre l'adu tère, Gen. xxxv, 24. Il se dit en général de tous ceux qui sont lascifs de corps ou d'esprit, ou qui, délaissant leurs épouses légitimes et le culte du vrai Dieu, s'attachent aux femmes étrangères et au culte 1. des idoles, Jer. 11, 1; Nomb. xxv, 1; Os. IX,

(z'noahh), marais, eau stagnante el félide; n. pr. de deux villes situées dans la tribu de Juda, Jos. xv, 31, 56; Neh. 1, 13.

('nounim), de 27, fornications, adultères, Gen. xxxvi, 24. Il s'applique, par métaphore, à l'idolâtrie, Il Rois 1x, 22, et aux liaisons défendues du peuple juif avec les nations étrangères, Nah. II, 4. (znouth). Ce mot a la même signification que le précédent; mais il se dit seulement de l'idolâtrie, et généralement de toute espèce d'infidélité envers Dieu, Nomb. xiv, 33.

(zanahh), proprement, être rance, sentir mauvais, d'où le grec túyyos, tayyň, rance. Par métonymie, avoir en abomination: c'est le nom de la cause appliqué à l'effet, Os. vir, 5. En hiphil, sentir mauvais et rejeter, Is. xix, 6; I Chr. xxviii, 9.

J-7 (zanan), inusité; en arabe, former, façonner, donner l'apparence à une chose, et tout ce qui peut la distinguer d'une autre c'est ce qu'on appelle, dans l'école, indiquer l'espèce, d'où . espèce.

PT (zanak), inusité au kal; en syriaque, lancer des dèches, lancer au loin; dans le Talmud, sauter, s'élancer; mais le sens primitif de ce verbe paraît être, se rétrécir, se peloter, pour ainsi dire, prendre son élan pour sauter.

(2nal), sucur, résultat d'une émotion véhémente ou d'un travail pénible, Gen. 1, 19.

(zaavah), transposé pour (z'vaah),

vexation, Deut. xvin, 25; Ez. xxm, 46.

27.

fyr (zaavan), inquiet; n. pr. m., Gen. xxxvi, 7997 (2'er) de 79, proprement, petit, puis adverbialement un peu, paululum, Job xxxvi, 2.-Le chaldéen conservé la siguification primitive, Dan. vi, 8.

(2aach). Ce verbe ne se lit qu'une seule fois au niphal, Job xvi, 1 : il signifie s'éteindre.

CX7 (zaam), proprement, écumer comporez Fal. Schaum, schaumen, l'angl. to scum, to skim, Iital. schiuma, le franç. écume, qui paraissent tous dériver de l'hébreu. De cette signification première en vient une autre, la seule usitée : être sérieux, indigné, avoir en abomination, Nomb. xx, 8; Prov. XXIV, 21.

(zaam), proprement, écume; par métaphore, colère, rage, fureur, Is. x, 5; Dan. vIII, 19.

77 (zaaph). Il signifie la même chose que le verbe précédent, avec celle différence que l'aspirée placée à la fin exprime encore mieux peut-être l'espèce de sifflement que produit l'homme écumant de colère.

Du reste il se dit de emotion, de la douleur, de la colère, de la mer en fureur et de toutes sortes d'altérations par lesquelles les choses passent, par un effet violent, d'un état tranquille à un état de bouleversement et d'angoisses, Prov. xix, 3; Gen. XL, 6; Dan. I, 10.

(zaeph), irrité, indigné, I Rois xx, 43.

py (zaak), crier, appeler, Ps. CXLII, 6; Sam. VII, 8. Au niphal, appeler, convoquer, recueillir, rassembler, car le peuple se rassemble à la voix du héraut qui crie, Jug. v1, 34. · En hiphil, crier, convoquer, invoquer, appeler les soldats en sonnant l'alarme; par métonymie prêcher, Jug. v, 13. P (zaak), clameur, cri; au féminin.

XV, 10

('akah), cri de douleur ou d'alarme, Is.

(zaar), inusité; en syriaque. être petit, être diminué, raccourci, d'où ¬y (z'er).

MET (zaphah), inusité. Cette racine paraft avoir pour sens primitif celui de couler, se fondre, s'extravaser; du moins telle est la signification qu'ap porte le monosyllabe sap, sp, dans la plupart des mots où il se rencontre, tels que, gr. σnéw, lat. spuo, spuma, sapa, sapo; allem. speyen, cracher, vomir, Speichel, crachat; Saft, séve; Seif, savon; en hébreu nous avons NID, NEW, DD, et il en est de même en arabe, en syriaque, etc.

DT (zaphar), inusité; en arabe, répandre une agréable odeur.

71 (ziphron), suave odeur; n. pr. d'une ville de Palestine, Nombr. xxxiv, 9.

(zepheth), de la poix, Ez. 11, 3. Ce mot appartient, d'après les meilleurs lexicographes, à la racine

PT (zek) ou pr (zak), de par; flèche, javelot, et en général toute arme qui peut se lancer au loin, Prov. XXVI, 18.

pi (z k) ou pi (zak), de pp. On reconnaît celle origine par le dagesch qui se trouve dans la seconde radicale de ce mot, aussitôt qu'il lui est adjoint une affixe quelconque; plur. pt (zikkim), seul nombre usité du reste des chaînes, des liens, des entraves, PS. CALIX, 8; Is. xLv, 14.

(zakan), le menton; par métonymie, la barbe qui croft au menton, II Sam. xx, 9; Levit. xIII, 29. Ce mot a formé un verbe dénominatif qui suit immédiatement.

PT (ken), vieillir, être accablé de vieillesse; Gen. proprement avoir de la barbe au menton, xxv, 4. C'est de ce verbe que les Latins, par une transposition de lettres, ont formé leurs mots de senex, seneo, senesco.

Pi (zaken), vieillard, Gen. xxiv, 2. Or ce mot se rapporte tant à l'âge qu'à la sagesse et à la dignité, parce que la sagesse se trouve d'ordinaire dans les vieillards, et que dans les premiers temps on les employait de préférence, à cause de cette sagesse même, dans les conseils et dans les gouvernements, I Rois x, 1. C'est du reste en ce sens que les Grecs nominent leurs

yipovres, etles Latins leurs senatores. C'est encore en ce sens que l'Eglise appelle peσ6útspot, presbyteri, les jeunes ministres même en qui la sagesse a dû devancer l'âge. Enfin il en est de même de l'italien, signor, de l'espagnol señor, de l'anglais sir, du français seigneur, du gothique sineigs, sinista, qui viennent tous de senex, comme l'allem. Graf, comte, vient de gruw, grew, gris, vieillard, et qui s'applique plus à la dignité qu'à l'âge.

(zoken), vieillesse, Gen. XLVIII, 10.
(zik-nah), id., Gen. xxiv, 56.

(kenim), plur. m., id., Gen. xxi, 7. (zakaph), relever, consoler, exalter, Ps. CXLVI, 8; CXLV, 14. Il ne se trouve que dans ces deux passages; mais il est plus usité dans le Targum. Le chaldéen signifie suspendre, elever, mais en mauvaise part. En éthiopien crucifier, N; en cette langue, signifie un crucifié, crucifix. Esdr. vi, 11.

ppzakak), comme pp. 1° Proprement passer une liqueur dans un sac, filtrer, épurer. Cette racine se retrouve dans plusieurs mots indo-germaniques: gr. σúxxos, cuxos, sac, chausson; lat. saccus, saccare, pu, succus; allem. seihen, seigen, seigern, sickern. — 2o Répandre, couler (act.), Job xxxvi, 27. (zar), étranger, un hôte de 77 (zour). (zer), le bord, la marge, la limite extrême, Ex. XXV, 11.

N (zara), nausée, dégoût. Ce mot ne se trouve qu'une fois, Nombr, XI, 20.

1 (zarab). Il n'est employé qu'au pual et dans ce seul passage de Job vi, 17. mesa tam nya, qui signifie, selon le sentiment le plus commun: dès qu'elles se sont écoulées, (w, les neiges), ces ruisseaux (qu'elles avaient formés) disparaissent soudain. D'autres traduisent cependant, dès qu'elles ont été échauffées (par les premiers feux du soleil); mais cette interprétation ne nous paraît pas aussi probable que la première.

,(rotua babel:) זרוע בבל zrubabel), pour) זרבבל

natif de Babylone; Zorobabel, de la famille royale de David, et qui ramena à Jérusalem les tribus captives de Babylone, Ex. 11, 2; Agg. 1, 1.

(zarad), inusité; en syriaque semer; dans le Talmud, tailler les arbres, émonder.

(zered), n. pr, d'une vallée près de la mer Morte, Nombr. xxi, 12.

(zarah), répandre, disperser, dissiper, exposer au vent, vanner, Jer. iv, 11; LI, 2; Prov. xv, 7. Cette racine a passé dans plusieurs langues sanser. sri, dissiper; stri, étendre; grec reipa, oneipo; lat. sero, slerno, spargo; goth. spreihan; allem. streuen, sprünen, sprengen, etc.

y('roa), de y; proprement le bras, ainsi nonmé à cause de la souplesse de ses mouvements qui peuvent se reproduire d'un côté et d'un autre avec la même facilité; en ce sens il est féminin, Is. xvii, 5. Par métaphore, force, puissance, courage, II Chr. XXXII, 8.

.(zeroim) זרעים zeroa). Voyes) זרע

(aeron). Vid. ibid.

(zeroua), semence, les semis, Lev. x1, 37 (zarziph), de . Il se lit seulement Ps. LXXII, 6, et signifie de l'eau répandue, comme on le voit dans les grandes pluies.

(arzir), proprement ceint; les uns expliquent le passage des Proverbes, xxx, 31, où ce mot seulement se rencontre, par lévrier, parce que cet animal a les reins excessivement minces, et coinme s'il les avait ceints. Mais d'autres, dont nous adoptons le sentiment, pensent que la démarche fière et hautaine dont il est question en cet endroit ne convient nullement à un chien de chasse; nous aimmons donc mieux entendre avec eux, coursier préparé pour le combat, et qui a les reins bien sanglés.

(zarahh), se lever, se répandre; il se dit pro prement du soleil qui se lève et répand sa lumière, Gen. xxx, 51. Mais par métaphore, il s'applique encore à la lèpre qui apparaît sur la peau, à l'enfant qui naît et vient au monde, II Par. xxv1, 19; enfin à la plante qui sort de terre.

(zerahh), 1° le lever du soleil, Is. £x, 5.2o n. pr. d'un fils de Juda, Gen. xxxvi, 30. 1777 (zarhhi), noni patronymique des descendants de Zérahh, Nombr. xxvi, 13.

(z'rahhiah), que Dieu a fait naître; n. pr. m.

Chr. v, 32.

(zaram), couler, se répandre, inonder, emporter, Ps. xc, 5. Ses homogènes sont et

(zerem), inondation, une pluie abondante,

Hab. I, 10. 127 (sirmah), flux de semence, en parlant des étalons, Ez. xx. 20

(zara), répandre, disperser, semer, Zach. x, 9; Jug. xxx1, 8; Is. XXXVII, 30. Remarquons que tel est en général le sens de tous les verbes qui ont pour radicales.

(zera), semence en général, soit des plantes, soit des animaux, Gen. 1, 11; par métaphore, la postérité, les enfants qui naissent de la semence de feur père, Gen. 1, 15, etc. Le genre humain tout entier, Is. vi, 10.

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(zarak), répandre, disperser, soit en parlant des choses sèches, soit et plus généralement en parlant des choses liquides, comme du sang, Ex. xxv, 8. (zarur), inusité; en arabe, lier, serrer, presser. En chald,, se ceindre.

(zarar), répandre, d'où le pool 77.éternuer, se moucher, II Rois iv, 35.

(seresç), de l'or; n. pr. de l'épouse d'Aman, Esth. vi, 13. Ce nom est persan.

zerelli), de 777, empan; la mesure d'une piuine ou d'une demi-coudée. C'est la distance qui

trouve quand les doigts sont étendus, depuis l'extrémité du pouce jusqu'à celle du petit doigt. Les Latins l'appellent dedrans, les Grecs ontlun, Ex. xxvIII, 16; Ez. xLm, 15.

(zallou), n. pr. m., Esdr. 11, 8.

(zetham), comment, olive; n. pr. m, l

Chr. xxIII, 8.

(zethar), comme n, étoile; n. pr. d'un eu

NT (zatha), inusité; peut-être comme le syriaque nuque de Xerxès, Esth. 1, 10. NП, germer.

n HHETH.

(hhob), le sein, le giron, de 127, Job xxx1, 33. (hhaba), inusité au kal. Niphal, se cacher, Gen. 1, 10. Hiphil, cacher, Jos. vi, 17, etc., d'où cavus, cave, caveau.

(hhabab), aimer; proprement réchauffer de son haleine comme une mère fait pour ses petits, Deut. xxxIII, 4. Nous avons déjà vu le monosyllabe 28, 2 avec cette même signification peut-être devons-nous voir cette racine primitive dans le syriaque, qui veut dire enflammer, brûler, allumer le feu en soufflant.

aan (hhobab), chéri; n. pr. du beau-père de Moise, Nombr. x, 29.

(hhabah), comme Nan, se cacher, Is. xxv, 20. ban (hhaboulah), chald., une mauvaise action, un crime, Dan. vi, 23. Voyez 7.

(hhabor), conjoint, associé; n. pr. d'un fleuve de Mésopotamie qui se jette dans l'Euphrate, Il Rois

XVII, 6.

Iv, 25.

(hhabbourah), meurtrissure, cicatrice, Gen.

(hhabat), 1° abattre avec un bâton les fruits des arbres, gauler, Deut. xxiv, 29; ls. xxvii, 12. 2o Battre le blé, Jug. vi, 11.

man (hhobaïiah), que Dieu cache et protége; n. pr. m., Esdr. 11, 61.

(hheth), huitième lettre de l'alphabet; huit dans. l'ordre numérique. Son nom signilie une haie, et sa forme, dans l'alphabet phénicien, en représente les éléments grossiers. Quant à la prononciation, il est incontestable que cette lettre en avait deux bien distinctes. On avait déjà remarqué que beaucoup de verbes commençant par elle avaient des significations tellement différentes, qu'il était impossible de leur assigner la même racine. Ce fait, difficile à expliquer aux savants qui se bornaient à connaître plus ou moins bien la langue hébraïque, sans y joindre comme auxiliaire indispensable l'étude comparée des langues, ne l'a été définitivement qu'en confrontant dans l'arabe et l'éthiopien qui sont les dialectes le plus rapprochés de l'hébreu, les mêmes verbes correspondants. Ces verbes y ont aussi les significations diverses que l'on remarque dans la langue hébraïque; mais avec cette différence que là deux signes sont affectés aux hheth, doni la prononciation double explique parfaitement la double signification. Or on ne saurait douter qu'il n'en soit de même dans la langue hébraïque, et que si le caractère y est toujours semblable, le peuple hébreu, lisant ou parlant ne devait point se méprendre sur sa différente prononciation. C'est ainsi que, avant l'invention toute moderne des accents grecs, les Athéniens distinguaient sans doute parfaitement par une intonation diverse ¿yavós, amical, ét dyuvos, d'aqvope, brisé; ßios, la vie, et Bios, Hab. m, 4. un arc; yʊūžos, vaisseau marchand, et yaulós, terrine à traire; doxos, opinion, et dozós, poutre; só, table de cuisiné, et ɛov, huile, etc., etc, Il en est de même de la plupart des langues où l'on trouve un nombre plus ou moins grand d'homonymes. Les hheth se prononçaient donc tantôt comme une aspiration excessivement forte, équivalente à deux h aspirées, ou aux ch des Allemands, tantôt comme une aspiration si faible, qu'elle ne peut se transcrire. Voilà ce qui explique pourquoi les Septante, qui sans doute connaissaient la véritable prononciation de la lettre qui noua occupe, dans la transcription de certains noms propres, la rendent tantôt par un et tantôt n'en conservent aucune trace; ainsi, xaμ, el,7, ‹üα, Eve. - Quant à ses rapports avec les autres lettres, on conçoit que le hheth doit se permuter selon sa prononciation soit avec les gutturales, soit avec les aspirées douces; ainsi avec le et le pour le premier cas, et avec l' pour le second. Nous ferons observer en terminant ce long article que nous n'aurons aucun égard à la double prononciation du hheth, et que Lous le transcrirons toujours par deux hh aspirées.

(hhebion), endroit où l'on se cache, caverne,

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(hhabal), avec une aspiration douce, lier, tordre, étreindre; par métaphore lier quelqu'un, l'obliger de donner un gage, comme ferait un créancier avide, Job xx11, 6; Prov. xx, 16. Au piel, tordre en parlant des douleurs qui semblent lier et serrer le cœur, ou des convulsions d'un enfantement pénible, Cant. vin, 5; Ps. vII, 15, enfanter; d'où kʊbêλn. Cybèle, la mère des dieux.

(hhabal), avec une aspiration forte, corrompre, dépraver, agir d'une manière perverse, Neh. 1, 7. Un de ses homogènes est, être vain, agir en l'air, comme celui qui fait de mauvaises actions. Comp. xabalos, malin. Malgré la différence de prononciation, nous croyons cependant que(hhabal) ein (habal) ont une commune origine. En supposant que la signification primitive soit lier, on a pu dire par antiphrase, délier, d'où dissiper, perdre, rompre, corrompre, dissolvere.

(hhabal), chald., blesser, détruire, renverser, Dan. vi, 23; Esdr. vi, 12.

(hhebel), généralement les douleurs de l'en fantement, o, Is. xi, 8, Jer. x, 21.

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