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selon la conjecture assez probable de Bochart, est situé dans l'Assyrie, où il porte encore à peu près le même nom. Josèphe croit que les Chaldéens se nommaient jadis Arpharxades, et l'étymologie semble favoriser ce sentiment : T258 vient de 8, éthiop. borne, limite, et de T25, qui signifie chaldéen.

2° La

P(erets). Ce mot, ordinairement féminin, signifie terre en général, mais plus particulièrement : 1° la terre, opposée au ciel, Gen. 1, 1; μ, 1, 4. terre ferme, opposée à la mer, Gen. 1, 28. - 3° La terre habitée, opposée à celle qui ne l'est pas, une région, un pays, Gen. xxi, 52; Ex, u, 8.—4° Une terre cultivée, un champ, comme nous disons en français : une pièce de terre; je vais visiter mes terres, Gen. xxi, 15; Ex. xxını, 10.—5o Le sol, la surface de la terre, comme en français dans cette phrase: tomber par terre; humus, Gen. xxxII, 3; xxxvII, 10.—6° Enfin, un des quatre éléments reconnus par les anciens, Ps. x11, 7.-Le pluriel se dit particulèrement des terres des païens, ¶ Par. xш11, 9; avil, 10; Ez. v, 6; x1, 17, etc. Quant à l'é-ymologie de ce mot, les uns le font dériver de 77, vouloir, désirer, parce que, disent-ils, la terre souhaite toujours de porter des fruits; d'autres lui donnent une origine plus philosophique: ils le tirent de p, qui veut dire courir, et peut-être tourner. Ainsi la terre porterait dans son nom même les preuves authentiques de la connaissance qu'avaient les anciens lié breux du véritable système solaire. Pour nous, nous croyons que toutes ces étymologies sont plus ingénieuses que vraies, et que ce mot, qu'on voudrait rattacher à une racine antérieure, est lui-même antérieur à toute racine. — Quoi qu'il en soit, il a passé dans plusieurs de nos langues indo-germaniques: san-crit, dhara; pehlev. arta, d'où s'est fait terra, terre; goth. airtha; ancien norwég. jærd; anc. Suéd. ertha; angl.-saxon eordha; ane. haut aliem. erda; anc. Ir. irthe; angl. earth; suiss., dan. jord; Louv. allem. Erde; grec pa.

Ps, NP, chald. comme, dont il ne diffère que par le changement du y en p; terre, Jer. x, i1. (arar), fut. 78 exécrer, maudire, Nomb. xxn, 6; Mal. n, 2; Jug. v, 23. Ce verbe adouci devient 8, qui a le même sens- Niphal, être exécré, Mal. m, 9. 1° Exécrer, Gen. v, 29. – 2o Enfanter l'exécrat.on, Nomb. v, 22.— Hophal, être exécré, Nomb. xxn, 6.

-

ארך Piel

.הררי Voyez .אררי

(ararul), nom propre d'un pays situé vers le milieu de l'Arménie, entre l'Araxe et les lacs Wan et Ormia, et qui a conservé encore parmi les Arméniens la même dénomination, Il Rois xix, 37; Is. XXXVII, 38. C'est dans ces montagnes que l'arche de Noé s'arrè a après le déluge, Gen. vII, 4.

(arasc), racine inusitéeau kal. Elle signifie probablement comme way, qui paraît être son homogène, élever, båtir, fonder. Mais parce que le mariage est la cause première du fondement de la famille, et par suite de la société, le même mot, selon DICTIONNAIRE de philol. Sacrée. IV.

אש

586 sa ponctuation, signifie couche, lit conjugal, époux, épouse. Cette dernière signification est devenue verbale; et au piel veut dire proprement prendre pour femme, épouser, Deut. xx, 7; Os. 11, 21, 22; II Sam. m, 14.- Pual, w, se marier, être épousée, Ex. xx, 15; Deut. xx11, 28.

(arasch). Ce verbe, dont nous ferions volontiers la racine du pré édent, signifie en arabe désirer, convoiter, avoir de la concupiscence. Cette signification, en effet, n'est que le principe de celle que nous avons donnée au verbe W-N. Car dans les premiers âges, alors que la fortune, le rang, les convenances sociales n'étaient point cucore consultés dans les alliances, celui qui désirait s'unir à une femme, l'épousait aussitôt, et légitimait ainsi ses désirs; on peut donc avec raison exprimer le mariage, par le mot qui exprime sa cause, et dire il désire une femme, pour: il l'épouse.

(arescheth), fém. désir, cupidité, convoitise,

Ps. xx1, 3.

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(asçarel), quem Deus obligavit voto; nom propre, I Par. iv, 16.

NTN (asçriel), votum Dei; nom propre masculin, Nomb. xxvi, 31; Jos. xvii, 2; I Par. vi, 14.

wx (esch), le feu en général; en particulier : 1° le feu de Dieu, c'est à-dire, les é lairs, I Rois XV, 58; II Rois 1, 10, 12; Job 1, 16. Il se prend aussi par métaphore pour la fureur, Deut. xxx11, 22. C'est dans le même sens que Virgile a dit d'Enée : Exarsere ignes animo, subit ira.

(Encid. 11, 575.)

Du reste, cette figure est tellement naturelie qu'elle se retrouve dans toutes les langues chez lesquelles la colère est compa: ée à un feu dévorant, qui détruit et consume tout. H en est de même des expressions suivantes. —2o La guerre est encore dé signée par ce mot. On dit en hébreu, allumer le feu, 28 7p, Js. L. 11, pur signifier, exciter la guerre. —3° Le feu exprime toute espèce de malheur, quelle qu'en soit la victime, Job xv, 31; xx, 26, etc., Is. i, 31, etc. 4° L'ardeur du soleil, Joel 1, 19, 20: nous disons les feux du soleil. - 5o La splendeur, l'éclat des armes pol es, Ez. XXVI, 14, 16: Statius a dit dans sa Thébaïde 11, 276: Arcano florentes ignes maragdi,

et un de nos poēses:

De son écu d'argent jaillissaient mille feux !

Quant à l'étymologie, ce mot n'en a point; et doit être considéré comme primitif. Le feu étant un des éléments les plus essentiels aux besoins de l'homme, l'idee du feu a dû être une des premières qu'il ait 20quises, et par conséquent aussi le terme qui le dé

19

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signe dans le langage. Du reste, il est probable que l'espèce de sifflement que produit l'activité des flammes, a servi de type à la formation de ce mot. WN a de grands rapports phoniques avec, la lumière; et de fait il en doit être ainsi. Le feu et la lumière sont tellement unis ensemble que l'un n'apparaft jamais sans l'autre; et l'on sait, d'après les résultats incontestables des expériences modernes, que le même fluide, le fluide électro-magnétique, produit seul ces deux phénomènes. Les deux mots devaient donc être rapprochés dans la langue primitive, comme les objets qu'ils désignent le sont dans la nature; je dis plus, WN et ne sont sans doute que les deux modifications d'un même radical, (honor, honos, etc.) comme le feu et la lumière ne sont que deux manifestations différentes d'un même agent. Considéré comme racine, WN est sans doute une des plus fécondes. Tous les mots qui dans les autres langues expriment le feu, la lumière, la blancheur, les passions, un sentiment vif, la consomption, la cendre, la rougeur, et généralement quelques propriétés du feu au propre et au figuré, empruntent à ce radical unique leur forme et leur signification. Il serait sans doute trop long de les énumérer tous; nous ne citerons que les principaux : arabe, shaan, s'enflammer, tsaia, brûler; esa, est, esta en chald. syr., éthiop., feu, chaleur; esch samar. fièvre; ates, feu, foyer en turc; ias, été, issy, chaud. Pers. atesh, tes, feu, chaleur, itsi, rôti.—Celtique tes, chaleur du soleil; aez, vapeur, chaude; ethan, bouillant; sych, brûlé en esclavon. Gall. suchu, siccus, ias, ardeur.Allem. heiss, brûlant; Esse, cheminée; Essig, vinaigre; Sonne, soleil, angl. sun, etc., etc.-Grec, Léw, bouillir; Cúdos, bière; Clos, zèle; fora, foyer; o, sentir, fermenter; äcos, yeux; Oów, Our, encens; aïow, brûler, etc.- Latin asso, cuire; uro, ustus, brûlé; æstuo, bouillonner; lostus, rôti; testa, vesta, feu; esse, manger, etc.

WN (esch), NUN (ischa) chald. id., Dan. vii, 11. WN (isch) comme . Ce mot exprime l'existence sans distinction de nombre et de personnes; il signifie donc également il est, ils sont; je suis, vous êtes, etc., II Sam. xiv, 19; Mich. vi, 10. Quant à son origine, il est très-difficile de la déterminer. Nous allons chercher à le faire en peu de mots, dans l'espérance de jeter quelque jour sur une matière qui appartient sans doute à la philosophie du langage. Nous avons dit, en parlant du pronom de la première personne, que les voyelles représentent l'existence, puisqu'elles ne peuvent se produire que par aspiration ou respiration; nous devons ajouter ici que d'ordinaire un certain sifflement accompagne ces deux manifestations de la vie animale, et semble les compléter; voilà pourquoi dans le pronom de la premiere personne de la plupart des langues, s'est introduite une aspiration plus ou moins forte, qui n'est autre chose qu'une espèce de sifflement guttural. ▼oyes "an. Or. il n'est pas contraire à l'analogie, de croire que le divin auteur de la langue première ait

choisi pour exprimer l'existence pure les mêmes éléments que pour exprimer l'existence en acte, et que Ws, veut dire tre existant, comme l'allem. ich signifie être parlant, je. Cette origine, très-philosophique du reste, a l'immense avantage de devoir tout à la nature et rien à l'arbitraire; or, dans la formation des langues, et surtout de la langue primitive, la nature à tout fait; et ce n'est que plus tard que l'homme défigura ce bel ouvrage. C'est donc s'appro cher de la vérité que de s'approcher de la nature. - Quoi qu'il en soit, le mot hébreu N se retrouve comme élément essentiel dans les verbes substantifs de nos langues, qui n'ont fait qu'y ajouter un pronom, pour en déterminer mieux, ce semble, la signification: sanscrit as-mi, as-si, as-ti; zend. as-te, aschti; gree 'eι-μι, ἔμμι pour ἔσ-μι; ἔσ-σι, ἔσ τι; lat. sum pour issum, es, est, es se; goth. im pour is-m, is, ist, si-jum, si-juth, sind; præt., vas; plur., vesum; anc. norw., vera pour veza; angl.-sax., vesan; anc. suéd., anc. haut allem., wesan; anc. fr., wesa; angl. was; suiss., være; dan., være; holl., nouv. allem., wesen, etc. De ces langues les unes ont ajouté ane aspiration initiale, s, v, w, les autres ont changé, suivant leur besoin, la sifflante en son homogèner; mais il est manifeste que dans toutes le type primit.f apparaît, et que c'est lui, et lui seul qui donne à tous ces verbes l'existence et la vie.

WN (osch), plur. px, chald. de wwx, fondement, Esdr. iv, 12; v, 17.

w (aschab), racine inusitée. En arabe, mêler, penser, réfléchir, parce que dans ces opératiors l'esprit semble mêler plusieurs idées ensemble pour en faire jaillir la plus lumineuse.

(aschbel), sentence de Dieu; n. pr. d'un des fils de Benjamin, Gen. xLv1, 21; 1 Par. vi, 1.

.n. pr. m., Gen, השבון eschban) comme) אשבן

XXXVI, 26.

yaws (aschbea), j'atteste; n. pr. m., I Par. rv, 21. yaws (eschbaal), n. pr. du fils de Saŭl. Veg.:

.איש בשת

TUN (aschad), racine inusitée; chald. et syr., repandre.

TUN (esched), m., effusion, Nomb. xxi, 15. TTCN (aschedah), effusion; le lieu d'épancheme: *: le pied d'une montagne, d'une colline, Jos. x, 40; 1.8

TITON (aschdod), lieu fortifié; n. pr. d'une des c«! villes principales des Philistins. Elle était située sur frontières de l'Égypte et de la Palestine, Jos. rt, 22 xv, 46; 1 Sam. v, i. On trouve au même endroit va petit village qui porte encore le nom d'Esdud on Atzoud par transposition.

UN (aschah), racine înusitée; en arabe, soutenir; pris métaphoriquement, consoler, médicamenter.

(eschschah), lém. comme 28, feu, Jér. vi, 29 TRUN (ischscheh), m. sacrifice, ainsi appelé du feu qui le consume: c'est ainsi qu'en gree upà vient de zip. TN pour TWIN, fém. de IN. Il signihe naturelle ment une femme, de quelque âge, de quelque coné tion qu'elle soit, Cant. 1,8; v, 9; Gen. xx11, 35. Mais te

mot désigne plus particulièrement la femelle par opposition au måle, Gen. vii, 2, par conséquent, l'épouse par opposition à son mari; car la différence des sexes est le fondement du mariage, Gen. xxiv, 3; mais parce que la femme est naturellement plus faible, moins habile que l'homme, on appelle ainsi celui qui par sa lâcheté, sa mollesse, etc., dément sa noble condition. Cette figure est de toutes les langues. Homère a dit : Αχαΐδες οὐκ ἐτ' Αχαιοί. 15. 718, 16; m, 12; Jer. LI, 30. - Comme N pour le masculin, signifie, au féminin, altera, unaquæque, quælibet, Ex. m, 22; Am. iv, 3.

.אשיה Voyes .אשריה

Ts (eschoun). Ce mot ne se lit qu'une seule fois, Prov. xx, 20; il signifie ténèbres, caligo.

TN ou (aschour): 1° les pas, les démarches, Prov. xiv, 15.2o Comme UN, c'est une espèce de cèdre, Ez. XXVII, 6.

TN (aschschour): 1° pas, démarches, Job xxx1I, 7.- 2o n. pr., l'Assyrie, Is. xIx, 23, etc. Ce vaste pays s'étendait primitivement entre le Tigre, l'Arménie, la Suziane et la Médie, Gen. x, 10-12; formée plus tard en royaume, elle embrassa encore la Babylonie et la Mésopotamie.

TN (aschouri), dénomination sous laquelle on désigne une tribu Arabe, Gen. xxv, 3.

(aschhhour) de, noir, couleur noire; n.

pr. m., I Par. 11, 24.

MON (aschiah), de TN, soutien, colonne, fondement, Jer. L, 15.

NOR (aschima), II Rois xvi, 30, nom propre d'une idole adorée chez les Émathéens. L'origine en est fort douteuse: peut-être était-elle la figure symbolique du ciel; et, de fait, le persan asuman, zend. asmasa signifie le ciel.

,אשרה Voyes אשירה

www (aschisch) de wwx, m., fondement. Ce mot ne se trouve employé qu'au pluriel □s pour désigner les ruines d'un édifice, parce que d'un édifice ruiné il ne reste plus que les fondements, Is. XVI, 7. RUN (aschischah), friandises, gâteau fait de beurre et de miel, II Sam. vi, 19; I Par. xvi, 3. La racine est, fouler, parce que ces gâteaux ou pains étaient plats, et qu'on y mêlait souvent des figues ou des raisins secs qu'on pressait fortement pour leur donner une figure régulière.

(eschech), m., testicules, Lev. xx1, 20, de 72, montrer, attester, comme testiculus de testari.

(eschcel), delier. 1° Une grappe, et, par métonymie, les fruits ou les fleurs qui se groupent en affectant la forme d'use grappe, Cant. VII, 8; 1, 14; Gen. xL, 10; Mich. vi, 1, etc. 2° Nom propre d'une vallée célèbre par l'excellence de ses vignes, Nomb. xIII, 23, etc.; c'est aussi le nom d'un homme, Gen. xiv, 13.

TOWN (aschc'naz), nom propre d'un pays voisin de l'Arménie, Gen. x, 3; Jér. LI, 27.

(eschcar) pour ¬, don, récompense, Ez. XXVI, 15; Ps. LXXII, 10.

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(aschal), racine inusitée. En arabe, pousser

de profondes racines.

SN (eschel), le tamarin, espèce d'arbrisseau assez fréquent en Orient, 1 Sam. xx11, 6; 1 Par. x, 12, généralement tout arbre qui pousse de profondes racines, Gen. xxi, 35.

OWN (ascham) et OWN (aschem), fut. =WN' (ieescham). Le sens propre de ce verbe paraît être : mar cher avec négligence, être négligent: de là, par une conséquence facile à comprendre 1° commettre un délit, Lev. iv, 13, 22, 27; Jer. L, 7, etc. -2° Être puni, recevoir la peine de ce délit, Ps. xxxiv, 22, 25; Is. xxiv, 6; Jer. 11, 3. 3° Périr, être dévasté, suite de la signification précédente, Ez. vi, 6. Niphal, être puni, périr, Joel 1, 18. - Hiphil, châtier, punir, Ps. v, 11. Remarquons que ce verbe, comme ses dérivés, s'applique spécialement aux fautes commises contre la loi, et aux peines que cette même loi infligeait aux coupables.

(ascham), proprement un délit, Gen. xxvi, 40, et de là, par métonymie : 1° l'instrument dù đẻlit, Nomb. v, 7, 8. - 2o Le sacrifice pour le délit qui se distinguait par des cérémonies différentes du sacrifice pour le péché, comme on peut le voir dans une foule de passages du Lévitique, v, 1-26; vi, 1-7; VII, 1-7, etc.

CWN (aschem), m., adjectif verbal, délinquant, coupable, Gen., XLI, 21; II Sam. xiv, 13. -2° Celui qui offre un sacrifice pour le délit, Esdr. x, 10.

(aschmah). C'est proprement l'infinitif du verbe N, Lev. v, 26. Il signifie encore, ainsi que les mots précédents : 1° faute, délit, I Par. xx1, 3; II Par. xxiv, 18. - 2o Le sacrifice pour le délit, Lev. v, 24.

;les graisses שמנים aschmannim) pour) אשמנים

il s'applique à la fertilité des campagnes, Is. LIX, 10. Quelques commentateurs le traduisent par ténèbres, mais nous préférons le premier sens.

,garder, שמר aschmourah) de) אשמורה, אשמרה

veiller; une veille: avant la captivité de Babylone, la nuit chez les Hébreux était divisée en trois veilles. La première, qui est appelée, dans les Lamentations de Jérémie, 1, 19, commencement des veilles, était comprise entre le coucher du soleil et le milieu de la nuit; la seconde, ou veille de minuit, Jug. vii, 19, durait jusqu'au chant du coq; la troisième, ou veille du matin, Ex. XIV, 24, depuis le chant du coq jusqu'au lever du soleil. Il est assez vraisemblable que les veilles que faisaient les lévites dans le tabernacle et dans le temple, furent l'origine de ces divisions de la nuit. Mais du temps de Jésus-Christ, les Juifs, à l'instar des Romains, partageaient la nuit en quatre veilles, de trois heures chacune, commençant au coucher du soleil, vers les six heures du soir, et finissant à son lever, vers les six heures du matin, Marc x1, 19; Matth. xxv, 6; Marc xш, 55; Joan. viii, 2. (aschan), racine inusitée. Dans les langues voisines elle paraît signifier être dur. fort, solide; nous croirious plutôt que le sens primitif est être

dense, de là, être solide, être obscur et ténébreux.

אשין Voyes

(eschnab) de zw, grille, treillage dont les anciens se servaient pour fermer les baies de fenètres, Jug. v, 28; Prov. vii, 6.

MOR (aschnah), fort, robuste; nom propre de deux villes dans la tribu d'Israël, Jos. xv, 33, 43.

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(eschan), soutien; nom propre d'une ville de la tribu de Juda, Jos. xv, 52.

FUN (aschaph), racine inusitée. Elle a dû signifier propremeni, couvrir, cacher, user de mystère; de là, se servir de moyens occultes pour arriver à une fin quelconque, enchanter.

(aschschoph), enchanteur, magicien; celui qui se sert de moyens occultes, Dan. u, 10, 27.

7D28 (aschpah), de la même racine que le précédent; mais par une application différente de la signification radicale, carquois dans lequel on cache les flèches, Is. xx11, 6; Jér. v, 16; Ps. calvi, &; Job XXXIX, 23. Les fils du carquois, Filii pharetræ, Lament. I, 13, expression poétique pour désigner les flèches. Par une figure plus vraie sans doute Horace a dit: Gravida sagittis pharetra.

.אשפת Voyez .אשפות

TOWN (aschp'naz), n. pr. d'un eunuque de la cour de Nabuchodonosor, Dan. 1, 5. Quelques auteurs font dériver ce nom d'un mot persan, et d'un autre mot sanscrit. Cette étymologie ne nous semble pas beureuse, et nous nous étonnons que M. Drach, ce savant d'ailleurs si recommandable par ses lumières et sa science, se soit abusé au point d'embrasser le même sentiment. Quoique le sanscrit et le persan aient de grands rapports entre eux, cependant ce sont deux langues parfaitement distinctes et qu'il n'est pas permis de confondre; or, c'est en effet les confondre que de supposer qu'un mot ait puisé dans l'une et dans l'autre les éléments qui le composent. Il serait trop facile d'expliquer tous les mots difficiles si l'on pouvait ainsi recourir à différents langages où souvent par un pur effet du hasard quelque partie de ce mot se rencontre. La science éymologique ne serait plus qu'un amas d'érudition mal digérée et sans logique, et le bon sens, qui a procé é à la formation des langues, en serait banni pour jamais.

(Nota.) On sait qu'en France les hommes véritablement instruits ne se lassent point de s'élever contre cet abus du néologisme qui enfante ainsi de ces termes hybrides dans lesquels deux raves disparates semblent hurler d'effroi en se voyant accouplées, comme seinomètre, pour séquanon.ètre; sonomètre, pour échomètre; évaporomètre, pour atmidon ètre; physionotrace, pour physionomographe, etc. Crayons que les anciens, qui n'avaient point pour la nouveauté l'amour effréné de nos peuples moderne, avaient garde de faire contracter aux racines hétérogènes ces bymens illicites, et n'allons point, pour ne pas avouer ingénument notre ignorance, recourir à un ven condamné par tous les vrais savants.

(eschpar). Ce mot, qui est très-obscur, ne se

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.עשר et כשר ישר sont

אשר Pual

(ascher) ou 28 (aschar): 1° s'avancer en droite ligne, Prov. 1x,-6; et par une figure tiés-naturelle, 2° n'avoir aucun obstacle dans sa route, réussir, être heureux. Les homogènes de ce verbe Piel 1 conduire en 2° Daus ligne droite, Prov. xxm, 19; Is. 1, 17. un sens intransitif, s'avancer, incedere, Prov. iv, 14. 3 Proclamer heureux, Gen. xxx, 43; Ps. lxxl, 17; Prov. xxxi, 28; Cant. VI, 9, etc. N: 1° ètre conduit, Is. 1x, 15.— 2o Etre rendu heureux, Ps. XLI, 3; Prov. 1, 18. Remarquons en finissant cet article qui ne demande point d'ailleurs de longs éclaircissements, que ce verbe paraît s'ètre appliqué primitivement à l'action de se tenir droit. L'homme qui se relève témoigne en effet par cet acte qu'il va se mettre en mouvement, et commencer sa route; et de là les divers seus que nous avons donnés plus haut.

N (ascher), heureux; n. pr., 1° d'un des fi's de Jacob, Gen. xxx, 13, chez de la tribu d'Asser dent les possessions s'étendient vers le nord de la terre Sainte. -2° D'une ville si.uée à l'orient de Sichem, Jos. XVII, 7.

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N. Ce mot est avant tout pronom relatif: la grammaire indique dans la syntaxe les différentes manières dont il se construit ; nous dirons seulement ici que la plupart du temps il n'est dans la phrase qu'un simple signe de relation qui a besoin lui nême d'un autre pronom pour exprimer le genre, le nome bre et la personne du mot représenté; ainsi qui, 178, en qui, DR, de qui, uuhun, de qui la langue, Deut. xxvi, 49, etc., où l'. n voit quė c'est principalement ce qui arrive quand le pronom re'atif doit se trouver à un des cas obliques. — Outre ce rôle qui lui est propre, le mot "Ws remplit souvent celui de la conjonction, exemple suivi dans la plupart des langues où généralement le même mot est relatif et conjonctif: ainsi syr. 77, 7; ethiop. 1; gree in (öz de doris); lat. quod; allem, dass (das); Loth. thalei; angl. that; franç. que, etc. relatif signifie : 1o que, órt, Ex. x1, 7; Eccl. vi, 29; Esth. m, 4; Lev. v, 5; 1 Rois xx, 146; 15. xxxviii, 7, etc.- 2o Afin que, Deut. 15, 40- Ruth. 111,

1

Comme

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1; Dan. 1, 8.-3° Parce que, Gen. xxx, 18; Jos. iv, 7, etc. —4° Si conditionnel, Lev. iv, 22; Deut, XI, 27, etc. 5o Lorsque, ote, Deut. x1, 6; I Rois vi, 9, etc. 6o Où, en quel lieu, ou pour Y TEN, Nomb. xxx, 15. 7o Comme, ô τρóñoy, I Rois vii, 21; Jer. xx1111, 22. — 8°WN se place élégamment dans le secoud membre d'une proposition avec le même sens que l'allem. so, ou que notre mot français alors dans cette phrase: Si nous étions modestes, alors nous serions estimés, wenn wir bescheiden waren, so würden wir hoch gehalten waren : par ex. Is. vIII,

ils'. אם לו יאמרו כדבר הזה אשר אין לו שחר : 20

n'avaient point parlé ainsi, alors ils n'auraient pas vu l'ourore. - 90 Enfin il a plusieurs autres sens qui ne sont que les nuances des significations dont nous venous de parler, et que pour cette raison nous nous abstencns de rapporter ici, 1 Sam. xv, 19; Job v, 5. Qam à l'origine de ce mot, quelques savants l'ont Vue dans, d'autres dans DN. Nous croyons avec Gesenius qu'il n'a point de racine, mais qu'il a puisé dans la nature même ses premiers é éments et sa signification Remarquons en effet que la forme primitive de ¬x est ❞ qu'on retrouve encore en plus d'un endroit de l'Ecriture, quoique nous devions avouer qu'elle n'apparaft nulle part dans le Pentateoque de Moïse, soit que la forme complète ait prévalu, soit pour tout autre motif: or, cette forme monogrammatique n'est que la modification accidentelle d'une autre qui est tellement universelle dans les pronoms relatifs et démonstratifs de toutes les langues, qu'il est imposs ble de ne point croire qu'elle n'ait sa source dans la nature même. Ce que l'induction présuppose, l'observation nous l'apprend d'une manière incontestable. Si, en effet, nous examinons l'enfant qui n'a encore pour se faire comprendre que des sons inarticulés, nous voyons que pour montrer les objets ou exprimer leurs rapports, il affecte certaines lettres, plus ou moins aspirées, plus ou moins silfontes, selon le perfectionnement de son organe, mais qui présentent toujours un caractère commun jusque dans leur plus grande différence; ces lettres sont les dentales d, t, th, z, tv, s, sch qui sont préci sément les mêmes que celles qu'on voit reparaître dans les pronoms relatifs et démonstratifs de toutes les langues. Donnons quelques exemples: 87, 77, 7, To; goth. tho, the, thei, theei; sanscrit tad; goth. thala, thatuh, thathei; angl. sax. thadei, that; ancien norv. that; anc. sued. that; anc. fr. thet; anc. haut all. daz; angl. that; suiss. dan. det; nouv. allem. das; 17, 77, Túves; MN, «útós; 11, 17, Arab.

l; eth. T; sauser. sas masc., sa fém., ce, cette; goth. sa masc., so fém.; anc. norv. sa masc., so lém.; angl. sax. se masc., seo fém.; allem. angl. sie, she, so; hebr. W, W, UN, NI, NII, JA, L hic, học, học; †T, N, ET; EN, JI, Ex, is le, la,

leɛ; angl. allem. he; suédois ær; allem. er; lat. is, id, etc., etc. Tous ces exemples et bien d'autres que nous pourrions fournir encore prouvent suffisamment la vérité que nous avons avancée plus haut,

savoir que le pronom x, w, n'a pas d'autre origine que les pronoms relatifs et démonstratifs parmi lesquels nous l'avons fait figurer.

TN (escher), de ¬WN, bonheur, félicité. Il s'emploie fréquemment sous la forme exclamative on interjective, comme : UN 728. heureux l'homme. O felicem virum! Ps. 1, 1; Virgile a dit:

O fortunatos nimium, sua si bona norint,
Agricolas !

Et ailleurs :

O terque quaterque beatus!

El Horace :

Beatus ille qui procul negotiis, etc. Deut. xxx, 29; Prov. xiv, 21; Is. xxx11, 20. x (oscher), id., Gen. xxx, 13.

(ascharelah), erectus ad Deum; n. p. d'un lévite du nombre des musiciens, I Par. xxv, 2.

. quelquefois 77728 (ascherah), Deut. vi, 5; II Par. xxxi, 3, etc. 1° Proprement la fortune, qui était adorée sous le nom de la déesse Astarié, c'est-à dire, étoile de Vénus chez les Phéniciens et les Assyriens. Ce mot s'applique aussi aux statues, idoles et simulacres de cette déesse. 2o Les bois sacrés qu'on plantait aux environs des temples, idoles et simulacres des faux dieux, Ex. xxxiv, 13; Jug. vi, 23; 11 Rois xvIII, 4.

NN (ascharna), chald., un mur, ainsi appelé parce qu'il se tient droit, Esdr. v, 3.

WEN (aschasch), racine inusitée. Le sens propre de ce verbe paraît avoir été celui de fouler aux pieds, réduire à un plus petit volume en pressant, rendre plus dense, etc. Nous retrouvons en effet cette siguification dans le dérivé www. Voyez plus haut. nus, état construit de N, femme.

N (eschtaol), infinitif hithpal arabe de la racine, pétition, demande; n. pr. d'une ville située dans la tribu de Juda, Jos. xv, 33; Jug. XIII, 25.

(ischtaddour), chald., rébellion, Esdr. iv,
qui en Hithpael signifie tra-

15. La racine est
mer, ourdir, faire des efforts.

WN (ischton) de гws, qui concerne l'épouse, féminin; n. pr. d'homme, I Par. iv, 11, 12.

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