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(tachal), inusité; décortiquer, écailler. n('cheleth), sorte de coquillage qui produit la pourpre; de là couleur de pourpre, robe de pourpre, Ex. xxvi, 4.

on (tachan), égaliser, aplanir, de là, suspendre à la balance, peser; et métaphoriquement, examiner, Prov. xvi, 2.

En (tochen): 1° besogne, tâche, Ex. v, 18.2° mesure, Ex. XLV. 11. —3o n. pr. d'une ville de la tribu de Siméon, I Chr. IV,

སྙན་

(tochnith), disposition, structure, symétrie,

Ez. XLIII, 10. 7n (tachrich), manteau royal qui descendait jusqu'aux pieds, Esth. viii, 15. La racine est envelopper.

(tel), de ↳ (talal); colline, monceau de décombres, Deut. xIII, 17. Plusieurs lieux sont désignés par ce mot, comme :

(lel abib), la colline des épis; dans la Mé

sopotamie, Ez. II, 15. Ann (tel hharscha), colline de la forêt; dans la Babylonie, Esdr. 11, 59.

bb (tel melahh), colline de sel; aussi dans la Babylonie, Esdr. 11, 59.

(tala): 1° suspendre, Deut. xxvIII, 66.-2o E're suspendu, c'est-à-dire, adhérer, venir, être attaché, Os. 11, 7.

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nn (talti), chald., troisième, Dan. v, 7.

(tallallim), les spathes du palmier; c'est une membrane sèche et coriace qui enveloppe toutes les parties de la fructification et s'ouvre dès qu'elles ont acquis un certain développement, Cant. III, 11.

On (lam), de On (tumam); parfait, qui n'a point de défaut; il ne se trouve jamais que dans un sens figuré et moral, Job 1, 1.

On (tam), chald. comme l'hébreu (scham), là, Esdr. v, 17.

DEN (tammim), pour On (l'ammin), de Ex (taam), gémeaux, Ex. xxvi, 24.

On (tom), de 27 (tamam) : 1° qualité d'une mesure ou d'un nombre qui est plein, entier, complet, Danɔ (c'thummim), pleinc mesure, Is. XLVII, 9. 2o Plénitude de bien-ê re, prospérité, fortune, Job XXI, 23. 3o Plénitude de perfection, innocence, D♫ (tummim), vérité; voyez ce que nous avons dit à l'article (our), plu

♫♫ (t`laah), de î8 (laah); travail, inquiétude, Gen. xx, 5. — 4o Au pluriel ' peine, Ex. xvIII, 8.

(talouboth), altéré, désseché, Os. xiii, 5. ¬wahn et ¬whn (i'lasçsçar), n. pr. d'un pays situé en Assyrie ou en Mésopotamie, II Rois x1x, 12.

wan (tilboscheth), de was (labasch); vêtement, IS. LIX, 17.

n (lag), chald., comme l'hébreu (scheleg), neige, Dan. vii, 9.

.(ourim) אורים riel

NEN (tema), comme N2N (tema). (ummah), comme (tom); dont c'est la

forme féminine.

nn (tamah), être dans la stupeur, l'étonnement, l'admiration, Is. xxix, 9.

nen (mah), chald., merveille, mirac'e, close

.52 ,11 ,étonnante, Dan תגלת פי iilgath pilneser), commie) תלגת פלנסר

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(talahh), inusité; en syriaque, briser, rompre. (alahh), fracture; n. pr. m., i Chr. vii, 23. n(), carquois, parce qu'il est suspendu sur le dos, Gen. xxvi, 3.

(lithai), den (lath); chald., troisième, Dan. 11, 39.

(lal): 1° amonceler, élever, Ez. xv, 22. — 2o Chanceler, perdre l'équilibre, comme tout ce qui est trop élevé.

(talam), inusité; en arabe, fendre, couper. (telem), le sillon que trace le soc de la charrue en fendant la terre, Job xxx1, 38.

111, 3.

♫ (lalmaï), ricke en sillons, n. pr. m., II Sam.

XXV, 8.

(talmid), de 727 (lamad); disciple, I Chr.

(tala), s'allonger, d'où yn (tola), ver.

(immaon), stupeur, crainte, épouvante, Deut. xxvin, 28.

MN (lammouz), n. pr. d'une divinité syrienne, Ez. vill, 14.

Sen (mol), hier, Job vin, 9.

(l'mounah), de 7 (mun); espèce, apparen

ce, image, Ex. xx, 4.

(i'mourah), de (mour): 1° échange com mercial, vente, achat, Ruth. tv, 7. — 2o Compensa◄ tion, rétribution, récompense, Job xv, 31.

Ann (i'mouthah), de D (mou.h); mort, Ps. LXXIX, 11.

non (temahh), rire; n. pr., Esdr. 11, 53. Ten (tamid), de T (moud); perpétuité, perpétuel, Ez. xxxix, 14. Adverbialement, perpétuelle ment, Ps. xvi, 8.

(tamim), de Dan (tamam); parfait, accom. pli, Ps. xx, 8; entier, sans défaut, Ex. xii, 5: sa n et sauf; et au figuré, innocent, probe, intègre, Gen vi, 19. Ce dern er sens est le plus usité.

Tan (lamach): 1° prendre, Gen. XLVII, 17. — 2• Recevoir, obtenir, Prov. 1, 16. -3° Tenir ce que

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MO (limnah), n. pr. d'une ancienne ville de la Cananée, qui échut d'abord en partage à la tribu de Juda, puis à celle de Dan, et fut néanmoins longtemps occupée par les Philistins.

yaan (timna), n. pr. d'une concubine d'Eliphas, fils d'Esau, Gen. xxxvi, 12.

(timnallah), commne nan (timnah).

DN (imnath hheres), portion du soleil, ou mieux (limnath serahh, portion complète); n. pr. d'une ville de la tribu d'Ephraïm, Job xtx, 50. Don (temes), de DDD (masas); liquéfaction, Ps. LVIII, 9.

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mon ('noumah), de (noum); assoupissement, sommeil, Job xxxш, 15.

(l'nouphah), de 5 (nouph); agitation, soi

de la main, comme lorsqu'on menace, Is. xix, 16; soit des victimes, lorsqu'on les immole en sacrifice, Ex. xxix, 27; soit enfin de la foule, lorsqu'elle est en tumulte, Is. xxx, 32.

(tannour), four, fournaise, où l'on cuit le pain, Gen. xv, 17.

OʻDIN (tanhhoumim), de n (nahham); consolations, Is. LXVI, 11; miséricorde qui les donne, Ps. XCIV, 19. (lanhhoumoth), consolations, Job xv,

41.

Din (lankkumeth), id.; n. pr. m., II Rois XXV, 23.

Dʻn (tannim), grand serpent, monstre terrestre et aquatique.

Jn (lannin), un veau marin, une baleine, ou quelque chose de semblable. Un serpent d'eau, un crocodile, enfin tout animal énorme et amphibie, Gen. 1, 21; Ez. vi, 9; Jer. LI, 54, etc. pan (tinian), chald., comme l'hébreu (sch'naïm), second, Dan. vir, 5.

שנים

(tinianouth), chald., de nouveau, iterum,

Dan. 11, 7. PN (tanan), inusité; en syriaque, cesser, manquer, défaillir.

(tanan), inusité; étendre, donner la main, de là se prolonger, durer, enfin être éternel. A ce verbe se rapportent les mots suivants : grec τείνω, τανύω, Tetaivo, távvuμ; lat. tendo; sanscr. tanu; goth. thanjan; allem. dehnen, etc.

-marar); amer) מרר tamrourim), de) תמרורים

tamar); colonnes) תבור tamrourim), de) תמרורים

.(tamrouk) תמרוק amrik), comme:) תמריק

en forme de palmier, Jer. xxxı, 21.

jn (tan). Ce mot désigne un animal sauvage qui fait entendre ses hurlements dans le désert. Les anciens croyaient que c'était un serpent; mais on a depuis longtemps abandonné cette opinion; et l'on s'accorde aujourd'hui à voir dans ce mot le loup cervier, Is. XIII, 22.

.(tanah) תנה tanah), comme) תנא

(tanah), tendre, donner, faire des présents, Os. viii, 10.

♫ (i'nah), chald., comme l'hébreu nɔw (schanah), répéter.

non (annah), de l'arabe; domicile, demeure, Mal. 1, 5.

NEN ('nouah), de N (nou); éloignement, abandon; de là oubli, et enfin inimitié, Job xxx, 40. (l'noubah), de 271 (nib); produit, rapport,

revenu, Deut. xxx11, 13. Ten ('nouch), de 7 (tanach); l'extrémité, le bord DICTIONN. DE PHILOL. SACRÉE. IV.

72 (tanan), inusité; en syriaque, fumer.

Down (thinschemeth), de w♫ (nascham), respirer; le caméléon, espèce de lézard, ainsi nommé parce que les anciens croyaient qu'il pouvait vivre sans manger, et par la seule respiration de l'air, Lev. x1, 30.

zyn (taab), avoir en aversion, en abomination, en horreur; au niphal être abominable, odieux, I Chr. XXI, 6. En hiphil rendre abominable, ou faire une cho e honteuse, abominable, Ps. xi, 1.

nyn (taah), errer, se détourner de son chemin, vagabonder, passer d'un lieu dans un autre, s'égarer soit au propre, soit au figuré, en parlant de l'homme qui abandonne les sentiers de la justice et de la vertu, pour suivre la voie large et trompeuse du vice, Ps. LVIII, 4, elc.

(loou), erreur; n. pr. m., I Chr. xvш, 9.
(l'oudah), de Tу (oud); coutume, usage,

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et pétulant, Is. m, 4.

2° La fortune ennemie, in

docile à nos souhaits, Is. LXVI, 4. mobyn (taalumah), de ➡by (alam); ce qui est ca ché, Job xxvin, 11.

(taanoug), de 11y (anag); délices, vie passée dans les délices, Mich. 11, 9.

in (taanith), l'affliction que l'on s'impose à soimême, le jeune, Esdr. ix, 5.

(tanach et taanach), de (anach); pays sablonneux; n. pr. d'une ville royale de la Cananée, qui échut en partage aux enfants de Manassé, mais qui était située dans la tribu d'Issachar, Jug. 1, 27.

yyn (taa), balbutier, bégayer, se moquer de quelqu'un en contrefaisant son parler, Gen. xxvii, 12. y (laatsumoth), de Dy (atsam); forces, vires, Ps. LXVin, 36,

yn (taar), de ny (arah); 1o proprement une lame nue: par extension, un rasoir, un canif, Nomb. VI, 3; Jer. xxxvi, 23. 2° Le fourreau de l'épée, I Sam. xvII, 51.

(laarbah), de y (arab); promesse, obligation, 11 Rois XIV, 14. Owynyn (tatuïm), de yyn (taa); illusion, mensonge, en parlant des i loles; Jer. x, 15.

(toph), de pn (taphaph); 1° un tympan, espèce d'instrument formé d'un cercle en bois garni de petiles sonnettes et sur lequel était tendue une peau ; on ne peut mieux le comparer qu'aux tambours de basque, qui n'ont peut-être pas d'autre origine. Cet instrument était surtout à l'usage des femmes, qui s'en servaient principalement en dansant, Ex. xv, 20.-2° Le chaton d'une bague, creusée en forme de tambour, Ez. xxvIII, 13.

NE (tipharah), de ¬ND (paar) ; 1° ornement, parure, Ex. xxv, 2. -2° La gloire, qui est le plus bel ornement: glorieux, Is. LXIII, 44.

(sckem tiphereth), un nom

(tappouahh), de П naphahh); un fruit, une pomme d'agréable odeur, Cant. vii, 9. 2° Lieu abondant en fruits; n. pr. de deux villes situées l'une dans la tribu de Juda, Jos. xi, 17; l'autre aux confins de celles d'Ephraïm et de Manassé, Jos. xvi, 8. -C'est aussi un nom propre d'homme, I Chr. 1, 43. MEN (photsah), de y (pouts); dispersion, Jer. XIV, 34.

OPEN (tuphinim), de DN (aphah); cuisson, Lev. VI, 14.

ben (tiphlah), insipidité; de là inepte, insensé, impie, Job 1, 22.

en (phillah), de 55 (palal); intercession, prières, supplications, et dans un sens plus étendu, des hymnes, des cantiques où le sentiment de la prière domine, Hab. I, 1, etc.

(tiphletseth), de y (palats); crainte, ter

reur, Jer. xix, 16.

MEN (tiphsahh), de D (pasahh), passage; Tapsacus, grande et belle ville située sur la rive gaucha de l'Euphrate, et ayant un pont qui servait de passage à tous ceux qui traversaient le fleuve, I Rois v, 4.

(taphaph), frapper, pousser, taper. Cette racine est évidemment onomatopoétique; elle a passé dans le sanscrit lup, grec Túnt, Tún∞, qui a formé Túμavov, comme on a formé (toph).

WEN (taphasch): 1° prendre quelqu'un ou quelque chose, s'emparer, faire prisonnier, II Rois vi, 12. — 2° Tenir ce qu'on a pris, occuper une ville, Jer. xL, 10.. -5° Manier une arme, une faux, manier l'are, Am. 11, 15; jouer d'un instrument, Gen. iv, 21; expliquer la loi, ce qui suppose qu'on l'a méditée, maniée, Jer. vii, 8. 4° Monter en or, entourer, prendre une chose dans une feuille d'or, d'argent, etc., Hab. 11, 19.

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nan (topheth), de (touph); crachat; par extension, celui sur qui l'on crache, Job xvn, 6.

En (topheth), avec l'article, n. pr. d'un endroit de la vallée d'Hennon, près de Jérusalem, resdu célèbre par les sacrifices humains qu'on faisait à Moloch. Quant à l'étymologie, il n'en faut point chercher d'autre, selon la plupart des savants, que celle de non traduira donc bien avec eux ce mot par lieu abominable, locus conspuendus; mais ce nom était usité même chez les idolâtres, qui y sacrifiaient il n'est donc pas raisonnable de lui supposer une pareille signification. Si donc l'on supposit que non est pour non (tophteh), on trouverait un sens plus conforme à la destination de ce lieu et par là plus naturel. n, en effet, signifie lieu où l'on brûle, cimetière des brûlés.

nan (tophteh), lieu de combustion, Is. xxx, 33. Ce mot paraît être d'origine étrangère: il vient du persan tophten, brûler, d'où le grec dumtiiv. Proprement, brûler le cadavre du mort, rendre les derniers devoirs, ensevelir.

NINEN (tiphtaïe), chald., les docteurs de la loi, Dan.

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Son (taphal), inusité: en arabe, cracher, ramasser la salive pour la rejeter au dehors; de là n'avoir N(t'ke), inusité; en arabe, craindre, avoir peur; aucun goût, être insipide et bon seulement à recra- d'où le n. pr. 'N (ell'ke).

cher.

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mp (tikvah): 1° comme π (kav), corde, Jos. II. 2° De p (kivvah), attente, espérance, Ruth 1, 12. -3° n. pr. m., II Rois xxn, 14.

koum); la faculté de se) קום tkoumah), de) תקוביה

koum); celui qui se) קים tkomem), de) תקומם

tenir debout, Lev. xxvi, 27.

dresse contre quelqu un, va ennemi, Ps. cxxxix, 21.

yp (l'koa), l'endroit où l'on dresse les tentes; n_

pr. d'une ville fortifiée sur les confins du grand désert, II Chr. xx, 20.

('kouphah), de (kouph); circuit, cours du solei!; puis, le temps que mesure la marche du soleil, le cours d'une année, I Sam. 1, 20.

pn (thakkiph), de pn (takaph); fort, robuste, Eccl. vi, 10. Spr('kal), chald., comme l'hébreu (schakal), Buspendre, peser.

שקל

ip (lakan), être ou devenir droit, se dresser, Eccl. 1, 15. - En chaldéen, être replacé, rétabli, Dan. iv, 33.

ypn (taka); 1° frapper, battre des mains, soit pour marquer sa joie, Ps. XLVII, 2; soit pour ratifier un traité, une alliance, une promesse, Prov. xvi, 18.2° Faire entrer en frappant, fixer (cogner), Jug. iv, 21.-3° Pousser en soufflant, donner du vent, sonner de la trompette, signification qui vient, soit porce que les premiers signaux se donnant en frappant des mains, on a conservé, par catachrèse, le même verbe pour indiquer les autres manières d'annoncer un signal; soit parce qu'en sonnant de la trompette on frappe véritablement l'air avec la langue et les lèvres; on le pousse dans le tube, on lui imprime une plus ou moins grande vitesse, selon l'étendue du son que l'on veut produire; soit, enfin, parce que le son de la trompette frappe les oreilles, expression que nous avons conservée.

ypn (teka), le bruit de la trompette, Ps. cxxx, 3. pn (takaph), s'emparer avec violence, opprimer, Job xiv, 20.

pn (keph), être fort, robuste, tenace; il ne se prend qu'en mauvaise part, Dan. iv, 8.

pn (tokeph), force, puissance, Esth. ix, 29.
p('koph), chald., id.

(tor), comme (lor), tourterelle.

(aralah), vacillation; n. pr. d'une ville de la tribu de Benjamin, Jos. xvIII, 27.

(larbouth), race, engeance, toujours en mauvaise part, Nomb. xxxii, 14.

(tarbith), de¬(rabah); usure, Lev. xxv, 36. (targem), chald., traduire, interpréter. De ce verbe s'est formé le nom de cette célèbre et ancienne traduction des livres saints connue sous la dénomination de Paraphrase chaldaïque ou Targums,

.(targoumin) תרגומוין

(lardemah), de 77 (radam); sommeil, engourdissement, léthargie. Ce mot s'emploie pour désigner le sommeil mystérieux que Dieu envoya à Adam, et pendant lequel il lui enleva la côte dont il forma le corps de la première femme. Ce sommeil était-il semblable au nôtre? ou bien, comme l'a hasardé un théologien moderne, faut-il l'assimiler à ces effets extraordinaires produits par le magnétisme? Ce qui semble au moins certain, c'est que, d'une part, Dieu dut autant que possible éviter les miracles et se servir des causes naturelles dans ce mystique assoupissement. Or, s'il eût été de la même nature que le nôtre, une opération naturellement si doulou

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(troumah), de D (roum); 1° oblation, offrande, présent, don, Prov. XXIX, 4.-2° Sacrifice, Ex. xxix, 27.

(l'roumiiah), comme mann (i'roumah), c'est-à-dire, sacrifice, Ez. XLVIII, 12.

myn (trouah), de yTM (roua); 1a tumulte, cri de joie ou de guerre, Job vin, 21; Am. 1, 14. 2° Son de la trompette, Lev. xxv, 9.

('rouphah), de (raphah); médicament, remède, médecine, Ez. XLVII, 12.

(taraz), inusité; ètre durci, desséché. mn (tirzah), n. pr. d'une espèce d'arbre qui se distingue par sa dureté, Is. XLIV, 14.

♫♫ (larahh), inusité; chald., tarder, retarder.

(terahh), n. pr. d'une station des Israélites dans le désert, Nomb. xxxv, 27. C'est aussi le n. pr. d'un homme, Gen. x1, 24.

(tirhhanah, n. pr. m., I Chr. 11, 48. (ren), chald., deux, Dan. vi, 1.

(tormah), de ¬ (ramah); fraude, astuce,

tromperie, Jug. IX, 31.

" (larmith), fraude, Jer. viii, 5.

(toren), de (ranan); un mât de navire, ainsi appelé parce que l'arbre qui le fournit étant fort élevé, est sans cesse agité par les vents, Is. xxxIII, 23.

yn (t'ra), chald.: 1° porte, entrée, Dan. m, 26.— 2o Cour royale, comme nous disons encore la Porte, pour dire la cour olomane, Dan. 11, 49. Les Turcs disent également kapu, porte, pour désigner la cour des califes; et les Grecs, ai búpa, dans Xénophon, pour désigner celle des rois de Perse. Or, cette siguification détournée du mot porte vient sans doute de ce que, dans l'origine, les rois, avant tout juges suprêmes, tenaient leur cour aux portes des villes, où se réglaient aussi toutes les affaires capitales. yn (t'ra) a passé dans le sanscrit duara; et par lui dans le grec Oúpa, et le latin fores.

(tara), chald., portier, Esd., vii, 24. nby-n (tarelah), vacillation, ivresse qui la produit, Ps. LX, 5.

yn (tirathi), habitant de (tirak), ville inconnue, I Chr. 11, 55.

(taraph), inusité; en arabe, vivre com·uodé◄ ment dans le luxe, dans les festins; être bien nourri, fèté, choyé.

(l'raphim), les dieux domestiques, les pénates, les dieux lares, ainsi appelés parce qu'ils

étaient dans les familles le soin d'un culte tout particulier, Gen. xxxi, 19.

(lirtsah), lieu agréable; n. pr. d'une ville capitale du royaume de Juda, Is. xii, 24.

(teresch), en persan, austère; n. pr. d'un eunuque de la cour d'Assuérus (Xerxès), Esth. II, 21.

www¬n (tarschisch), de ww¬(raschasch); pays soumis. La position de cette ville, si c'en est une, a fort embarrassé les interprètes de tous les temps. Les uns ne pouvant expliquer les textes où ce mot se rencontre, qu'en supposant deux lieux ou deux villes de ce nom, en ont placé une sur les côtes de la Méditerranée, et l'autre sur la mer des Indes; les autres n'admettant qu'une seule ww¬♫, lui ont assigné des places arbitraires. Ainsi, dit Barbié du Bocage, on l'a marquée sur la côte méridionale de l'Arabic, sur la côte orientale de l'Afrique, dans l'Inde, à Ceylan, dans la mer Noire et dans la Thrace, à Tharse, en Cilicie, à Tunis, à Carthage, et même sur les côtes occidentales de l'Afrique. Il en est qui ont vu, dans ce nom, une dénomination générique des contrées occidentales de l'Europe; et d'autres qui ont cru éviter les difficultés en traduisant ce mot par mer. Ainsi l'ont fait les Septante, la Vulgate, les Targums, etc.; mais tous ces interprètes ne considérant jamais que des passages isolés, sans les comparer entre eux pour en faire sortir la vérité, il n'est pas surprenant qu'ils se soient égarés et n'en aient égaré d'autres à leur suite. Suivant une marche contraire, nous allons, avec Gesenius, examiner les différents endroits de l'Ecriture, où il est parlé de ww: noter scrupuleusment tout ce que l'on en dit, et voir soigneusement s'il n'est pas quelque ville ou lieu dans l'univers auquel on puisse justement l'appliquer. Or, les livres saints nous fournissent trois données principales qui peuvent nous mettre sur la voie de la vérité : il dit, 1° que win, était située à l'occident, Gen. x, 4; 2o qu'elle était florissante et riche en argent, Jer. x, 9; en fer, en étain et en plomb, Ez. xxvi, 12; · 3o qu'elle était une des principales colonies fondées par les Phéniciens, Is, xxm, 1. Or, toutes ces propriétés semblent convenir parfaitement à Tartesse, ville de la Bétique en Espagne, entre les deux embouchures du fleuve Batis, aujourd'hui le Guadalquivir. Cette ville, en effet, était située à l'occident, par rapport à la Palestine; la Bélique qui est aujourd'hui l'Andalousie, était célèbre par ses mines d'argent, de fer, de plomb; ce qui a fait dire à Fénelon, dans sa description de la Bétique si justement renommée, que les habitants employaient l'or et l'argent au même usage que nous employons le fer (Télém., liv. vm); enfin, on sait que de toutes les colonies des Phéniciens, celles d'Espagne et en particulier de la Bétique, étaient les plus florissantes. Il est donc hors de doute que

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ne soit la même

que Tartesse, dont le nom, du reste, est presque identique au mot hébreu, prononcé à la manière des Syriens Tartis, comme (baschan), Batane; (Tsor) Tyr.

Il est vrai que deux passages des Paralipomènes, dans lesquels il est dit que les vaisseaux allant & Tarsis, en rapportaient les richesses de l'Inde, sembleraient supposer qu'il y avait deux villes de ce nom; mais tout roule sur une erreur commise par l'auteur des Paralipomènes. Il était parlé dans les livres des Rois, dont les Chroniques ne sont qu'une récapitulation, des vaisseaux de Tarsis; l'auteur sacré de ces derniers livres, ne supposant pas que par ces termes il fallait entendre simplement des vaisseaux tels que ceux de Tarsis, c'est-à-dire des vaisseaux phéniciens, des vaisseaux propres à faire des voyages de long cours, crut qu'il était question de navires allant à Tarsis, et il consigna cette erreur dans son écrit. On voit donc que ces passages ne peuvent rien prou› ver, et n'infirment en rien le sentiment que nous avons émis, qu'il n'y avait qu'une seule wn, et que cette ville était la même que Tartesse.

www (taroschisch) est aussi un nom propre d'homme, Esth. 1, 14.

Now¬n (tirschatha), sévère, austère; titre donné au gouverneur de la Judée imposé par les Perses, E-dr. 11, 63.

¡n ((artan), n. pr. m., Is. xx, 1.

pon (tartak), n. pr. d'une idole des Avéens, II Rois xvi, 31.

non ('scoumah), de T (scoum); dépôt, Lev. v, 2.

('schuoth), de N (schaah); bruit, tu multe, Is. xxi, 2.

an (tischbi), natif den (tischbeh on tischbah), ville de la tribu de Nephtali, I Rois xvit, 1. yan (taschbets), de yaw (schabats); étoffe faite de plusieurs morceaux, Ex. xxviii, 4.

(l'schoubah), de 2 (schoub): 1° retour, I Sam. vii, 17. - 2o Réponse en retour d'une question, Job xx1, 34.

(l'schouah) et non ('schuah), de (schoua); 1o délivrance, secours, salut, Ps. xxxvi, 59. 20 Victoire, Il Sam. xix, 3.

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FIN DU DICTIONNAIRE DE PILOLOGIE.

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