nn (l'hhannah), de † (hhanan): 1o grâce, miséricorde, faveur, Jos. xi, 20. - 2o Les prières ou les supplications par lesquelles on l'obtient, Ps. vi, 10. -3° n. pr. m., I Chr. iv, 12. TE (tahhanoun), prière, supplication, Ps. xxv, 2. (tahhanoth), de 2 (hhanah); le lieu où l'on campe, campement, II, Rois vi, 8. ONE (l'hhaphn’hhes), n. pr. d'une ville de l'Egypte que l'on croit être la même que Daphné, place forte non loin de Péluse. Ce nom signifie en égyptien capitale ou reine du monde. D'ENN ( lahhp’nes), n. pr. d'une reine d'Egypte. Il signifie la même chose que le précédent. (tahhra), cuirasse, Ex. xxvi, 32, d'où le peau rouge, les autres, peau couleur d'hyacinthe, etc.; mais cette opinion, au dire de Gesenius, n'est qu'une simple conjecture, qui ne repose sur aucun fondement solide les Juifs au contraire et plusieurs modernes soutiennent le premier sentiment. Selon eux, y signifie de la peau de blaireau: Gesenius admet et prouve cette interprétation, et nous nous en tenons à son sentiment. (tahhath): 1° proprement partie inférieure; puis, dans un sens adverbial, sous, au-dessous, etc.; joint aux prépositions, il ajoute à leurs diverses significations l'idée d'infériorité qui lui est inhérente. L'usage et les dictionnaires plus étendus donneront le sens précis de chacun de ces composés. - 2o n. pr. d'une station des Israélites dans le désert, Nomb. xxxi, 26. (tilon), n. pr. m., I Chr. iv, 20. NO (tema), désert, région inculte; h. pr. d'un pays situé au nord de l'Arabie Déserte, Is. *x1, 14. (teman): 1° proprement tout ce qui est placé au côté droit, de là le midi. Nous avons déjà dit que les Orientaux trouvaient les points cardinaux en te. gardant l'orient, DTP; or dans cette position le sud est précisément à droite; Job ix, 9—2° n. pr. d'un pays à l'orient de l'Idumée, Gen. xxxvi, 11. (timarah), colonne, Cant. 11, 6. iae) ירש tirosch); de ) תירש tirousch) et ) תירוש rasch ); du vin, ainsi nommé, parce qu'il monte à lá tête, qu'il enivre, Gen. xxvi1, 28. ♫ (tiria), de N (iara); crainte; n. pr. m., 1 Chron. IV, 16. 0 (tiras), n. pr. d'un peuple issu de Japhet, Gen. x, 2. wi♫ (taisch), chèvre, bouc, Prov. xxx, 31: (och), de tachach); oppression, Ps. x, 7. (tachah), être joint à quelque chose, s'y ap puyer; de là, s'incliner, se pencher, se prosterner inême, Deut. xxxin, 3. On (l'chachim), vexation, tyrannie qu'on exerce envers les pauvres, par laquelle on leur retranche jusqu'au nécessaire, Prov. xxix, 13. ban (tichlah), de n (calah); complément, fin, perfection, Ps. cxix, 96. nn (tachlith), de n consommation, Job x1, 7. Job xxvi, 10. (calah): 1° perfection, - 2o Fin, terme, limite, IS. LIX, 17. an (lag), chald., comme l'hébreu 25 (scheleg), neige, Dan. vii, 9. XVI, 7. (tiglath, etc.). 7 (taluh), suspendre, Job xxvi, 7, d'où tháw, et τάλαντον. (lounah), de (loun); murmure, Ex. (talahh), inusité; en syriaque, briser, rompre. (talahh), fracture; n. pr. m., I Chr. vii, 23. (), carquois, parce qu'il est suspendu sur le dos, Gen. xxvi, 3. mbo (i'`lithaï), de ♬ (ilath); chald., troisième, Dan. 11, 39. (lal): 1° amonceler, élever, Ez. xvi, 22. 2o Chanceler, perdre l'équilibre, comme tout ce qui est trop élevé. (talam), inusité; en arabe, fendre, couper. (telem), le sillon que trace le soc de la charrue en fendant la terre, Job xxx1, 58. " (talmaï), ricke en sillons, n. pr. m., II Sam. III, 3. (talmid), de 77 (lamad); disciple, I Chr. (tala), s'allonger, d'où yn (tola), ver. xxv, 8. (lath), chald. comme l'hébreu ww (scha losch), trois, Esdr. vi, 15. n (lath), chald., le troisième ordre, an. v. tlastsgar), n. pr. d'un pays situé) תלשר et תלאשר D'EN (tammim), pour DVDNN (l'ammi.n), de END (laam), gémeaux, Ex. xxvi, 24. On (tom), de DEN (tamam): 1° qualité d'une mesure ou d'un nombre qui est plein, entier, complet, Dɔ (c'thummim), pleinc mesure, Is. XLVII, 9. 2o Plénitude de bien-ê re, prospérité, fortune, Job XXI, 23. 3o Plénitude de perfection, innocence, Gen. xx, 5. - 4o Au pluriel □□n (tummim), vérité; voyez ce que nous avons dit à l'article (our), plu .(ourim) אורים riel .52 ,11 ,dlonnante, Dan תגלת פי iilgath pilneser), commie) תלגת פלנסר NEN (tema), comme NDN (tema). (ummah), comme en (tom); dont c'est la forme féminine. nan (tamah), être dans la stupeur, l'étonnement, l'admiration, Is. xxix, 9. nen (i'mah), chald., merveille, mirac'e, close III, (immaon), stupeur, crainte, épouvante, Deut. xxvII, 28. m2 (i'mourah), de (mour): 1° échange com mercial, vente, achat, Ruth. tv, 7.-2° Compensa tion, rétribution, récompense, Job xv, 31. nan (i'mouthah), de (mou.h); mort, Ps. LXXIX, 11. nan (lemahh), rire; n. pr., Esdr. 11, 53. Tn (tamid), de T (moud); perpétuité, perpétuel, Ez. XXXIX, 14. Adverbialement, perpétuelle ment, Ps. xvi, 8. On (tamim), de □on (tamam); parfait, accom pli, Ps. xx, 8; entier, sans défaut, Ex. xii, 5: sa n et sauf; et au figuré, innocent, probe, intègre, Gen vi, 19. Ce dern er sens est le plus usité. 72 (lamach): 1° prendre, Gen. xLvin, 17. — 2• Recevoir, obtenir, Prov. 1, 16. -3° Tenir ce que 1097 l'on a une fois reçu, Am. 1, 5. porter, sustenter, Ex. xvii, 12. Son (tamal). Voyez ('mol). Opn (tamam): 1° accomplir, terminer, parfaire, et 1 Rois Vintransitivement, être accompli, terminé, etc., - 2o Etre consumé, épuisé, Nomb. xxxii, VI, 22. 13.30 Etre complet, en parlant d'un nombre, I Sain. vi, 11; et au figuré d'un homme qui donne l'exemple de toutes les vertus, qui est juste, dans toute l'acception du mot. non (limnah), n. pr. d'une ancienne ville de la Cananée, qui échut d'abord en partage à la tribu de Juda, puis à celle de Dan, et fut néanmoins longtemps occupée par les Philistins. yan (timna), n. pr. d'une concubine d'Eliphas, fils d'Esau, Gen. xxxvi, 12. (timnallah), comme nan (timnah). DN (imnath hheres), portion du soleil, ou mieux (limnath serahh, portion complète); n. pr. d'une ville de la tribu d'Ephraïm, Job xix, 50. Don (temes), de DDD (masas); liquéfaction, Ps. LVIII, 9. (lamar), inusité; s'élever, se roidir, devenir .2° n. (lamer): 1o palmier, Cant. VII, 9. pr. de deux villes dont l'une était située aux confins de la Palestine, Ez. XLVII, 19; l'autre était la même que n Palmyre. 3o n. pr. f., Gen. XXXVII, 6. droit. תנור 40 Soutenir, sup (tomer), palmier; puis ce qui ressemble à un palmier, une colonne, Jor. x, 5. (immorah), palmiers factices, ornement d'architecture, Ez. LXI, 18. pran (tamrouk), de p (marak); toilette, celle des femmes du sérail, en Perse, Esth. 11, 12. tumes, amers, acerbes, Jer. xxxi, 15. répéter. en forme de palmier, Jer. xxx1, 21. .(tamrouk) תמרוק amrik), comme:) תמריק in (tan). Ce mot désigne un animal sauvage qui fait entendre ses hurlements dans le désert. Les anciens croyaient que c'était un serpent; mais on a depuis longtemps abandonné cette opinion; et l'on s'accorde aujourd'hui à voir dans ce mot le loup cervier, Is. XII, 22. NI (tanak), comme (tanah). (tanah), tendre, donner, faire des présents, Os. viii, 10. ('nah), chald., comme l'hébreu ♫ (schanah), d'une chose; T♫ (l'nouch ozen), le bout de l'oreille, Ex. xxix, 20. (lannah), de l'arabe; domicile, demeure, Mal. 1, 5. NEN ('nouah), de N (nou); éloignement, abandon; de là oubli, et enfin inimitié, Job xxxin, 40. ('noubah), de 173 (nib); produit, rapport, revenu, Deut. xxx11, 13. Ten ('nouch), de (tanach); l'extrémité, le bord DICTIONN. DE PHILOL. SACRÉE. IV. moun (l'noumah), de (noum); assoupissement, sommeil, Job xxxш, 15. ('nouphah), de (nouph); agitation, soi de la main, comme lorsqu'on menace, Is. xix, 16; soit des victimes, lorsqu'on les immole en sacrifice, Ex. xxix, 27; soit enfin de la foule, lorsqu'elle est en tumulte, Is. xxx, 32. (tannour), four, fournaise, où l'on cuit la pain, Gen. xv, 17. O'NIN (tanhhoumim), de — (nahham); consolations, Is. LXVI, 11; miséricorde qui les donne, Ps. XCIV, 19. TEN (tanhhoumoth), consolations, Job xv, (lanhhumeth), id.;n. pr. m., Il Rois (tannim), grand serpent, monstre terrestre et aquatique. pan (tannin), un veau marin, une baleine, ou quelque chose de semblable. Un serpent d'eau, un crocodile, enfin tout animal énorme et amphibie, Gen. 1, 21; Ez. vi, 9; Jer. LI, 54, etc. 41. -marar); amer) מרר tamrourim), de) תמרורים XXV, 25. tamar); colonnes) תבור tamrourin), de) תמרורים pan (tinian), chaid., comme l'hébreu (sch'naïm), second, Dan. vii, 5. an (tanan), inusité; en syriaque, fumer. Down (thinschemeth), de w♫ (nascham), respirer; le caméléon, espèce de lézard, ainsi nommé parce que les anciens croyaient qu'il pouvait vivre sans manger, et par la seule respiration de l'air, Lev. x1, 30. שנים ayn (taab), avoir en aversion, en abomination, en horreur; au niphal être abominable, odieux, I Chr. XXI, 6. En hiphil rendre abominable, ou faire une cho-e honteuse, abominable, Ps. xi, 1. myn (taah), errer, se détourner de son chemin, va◄ gabonder, passer d'un lieu dans un autre, s'égarer soit au propre, soit au figuré, en parlant de l'homme qui abandonne les sentiers de la justice et de la vertu, pour suivre la voie large et trompeuse du vice, Ps. LVIII, 4, etc. nyn (taarbah), de y (arab); promesse, obligation, II Rois xiv, 14. O'ynyn (tatuïm), de vyn (taa); illusion, mensonge, en parlant des i loles; Jer. x, 15. (toph), de Яn (taphaph); 1a un tympan, espèce d'instrument formé d'un cercle en bois garni de petiles sonnettes et sur lequel était tendue une peau ; on ne peut mieux le comparer qu'aux tambours de hasque, qui n'ont peut-être pas d'autre origine. Cet instrument était surtout à l'usage des femmes, qui s'en servaient principalement en dansant, Ex. xv, 20.-2° Le chaton d'une bague, creusée en forme de tambour, Ez. XXVIII, 13. (pharah), de ND (paar); 1° ornement, parure, Ex. xxv, 2. -2° La gloire, qui est le plus bel ornement:NEN DW (schem tiphereth), un nom glorieux, Is. LXIII, 44. - (tappouahh), de n】 naphahh); un fruit, une pomme d'agréable odeur, Cant. vii, 9. 2° Lieu abondant en fruits; n. pr. de deux villes situées l'une dans la tribu de Juda, Jos. xi, 17; l'autre aux confins de celles d'Ephraïm et de Manassé, Jos. xvi, 8. -C'est aussi un nom propre d'homme, I Chr. 11, 43. (photsah), de (pouts); dispersion, Jer. XIV, 34. (taphal), inusité: en arabe, cracher, ramasser la salive pour la rejeter au dehors; de là n'avoir aucun goût, être insipide et bon seulement à recracher. Son (taphel): 1° sans goût, insipide; au figuré, inepte, imbécille, sot, fat, le latin stultum vient également de insulsum, Job vi, 6; Lam. 11, 14.— 2o La chaux, le ciment, dont le goût désagréable l'assimile aux choses que l'on rejette, Ez. xii, 10. Son (tophal), pays à chaux; n. pr. d'une ville située dans le désert de Sinaï, Deut. 1, 1. ben (tiphlah), insipidité; de là inepte, insensé, impie, Job 1, 22. En (phillah), de 5 (palal); intercession, prières, supplications, et dans un sens plus étendu, des hymnes, des cantiques où le sentiment de la prière domine, Hab. I, 1, etc. han (tiphletseth), de (palats); crainte, ter reur, Jer. xix, 16. noon (tiplisahh), de DD (pasahh), passage; Tapsacus, grande et belle ville située sur la rive gauche de l'Euphrate, et ayant un pont qui servait de passage à tous ceux qui traversaient le fleuve, I Rois v, 4. (taphaph), frapper, pousser, taper. Cette racine est évidemment onomatopoétique; elle a passé dans le sanscrit lup, grec Túπtw, túnw, qui a formé Túμravov, comme na formé (toph). WEN (taphasch): 1° prendre quelqu'un ou quelque chose, s'emparer, faire prisonnier, II Rois vn, 12.— 2° Tenir ce qu'on a pris, occuper une ville, Jer. xt, 10. 3° Manier une arme, une faux, manier l'arc, Am. 1, 15; jouer d'un instrument, Gen. iv, 21; expliquer la loi, ce qui suppose qu'on l'a méditée, maniée, Jer. vii, 8. 4° Monter en or, entourer, prendre une chose dans une feuille d'or, d'argent, etc., Hab. 11, 19. En (topheth), de (touph); crachat; par ex tension, celui sur qui l'on crache, Job xvn, 6. En (topheth), avec l'article, n. pr. d'un endroit de la vallée d'Hennon, près de Jérusalem, rendu célèbre par les sacrifices humains qu'on faisait à Moloch. Quant à l'étymologie, il n'en faut point chercher d'autre, selon la plupart des savants, que celle de non traduira donc bien avec eux ce mot par lieu abominable, locus conspuendus; mais ce nom était usité même chez les idolâtres, qui y sacrifiaient il n'est donc pas raisonnable de lui supposer une pareille signification. Si donc l'on supposit que non est pour (tophteh), on trouverait un sens plus conforme à la destination de ce lien et par là plus naturel. nn, en effet, signifie lieu où l'on brûle, cimetière des brûlés. Ann (tophteh), lieu de combustion, Is. xxx, 33. Ce mot paraît être d'origine étrangère: il vient du persan tophten, brûler, d'où le grec Ountiiv. Proprement, brûler le cadavre du mort, rendre les derniers devoirs, ensevelir. Nnn (tiphtaïe), chald., les docteurs de la loi, Dan. ypn (taka); 1° frapper, battre des mains, soit pour marquer sa joie, Ps. XLVII, 2; soit pour ratifier un traité, une alliance, une promesse, Prov. xvi, 18.— 2° Faire entrer en frappant, fixer (cogner), Jug. IV, 21.3° Pousser en soufflant, donner du vent, sonner de la trompette, signification qui vient, soit parce que les premiers signaux se donnant en frappant des mains, on a conservé, par catachrèse, le même verbe pour indiquer les autres manières d'annoncer un signal; soit parce qu'en sonnant de la trompette on frappe véritablement l'air avec la langue et les lèvres; on le pousse dans le tube, on lui imprime une plus ou moins grande vitesse, selon l'étendue du son que l'on veut produire; soit, enfin, parce que le son de la trompette frappe les oreilles, expression que nous avons conservée. pn (teka), le bruit de la trompette, Ps. cxxx, 3. pn (takaph), s'emparer avec violence, opprimer, Job xiv, 20. (keph), être fort, robuste, tenace; il ne se prend qu'en mauvaise part, Dan. iv, 8. n (tokeph), force, puissance, Esth. ix, 29. p('koph), chald., id. (tor), comme (for), tourterelle. ('aralah), vacillation; n. pr. d'une ville de la tribu de Benjamin, Jos. xvIII, 27. (arbouth), race, engeance, toujours en mauvaise part, Nomb. xxx11, 14. (tarbith), de ¬(rabah); usure, Lev. xxv, 36. (largem), chald., traduire, interpréter. De ce verbe s'est formé le nom de cette célèbre et ancienne traduction des livres saints connue sous la dénomination de Paraphrase chaldaïque ou Targums, .(targoumin) תרגומין (tardemah), de 7 (radam); sommeil, engourdissement, léthargie. Ce mot s'emploie pour designer le sommeil mystérieux que Dieu envoya à Adam, et pendant lequel il lui enleva la côte dont il forma le corps de la première femme. Ce sommeil était-il semblable au nôtre? ou bien, comme l'a hasardé un théologien moderne, faut-il l'assimiler à ces effets extraordinaires produits par le magnétisme? Ce qui semble au moins certain, c'est que, d'une part, Dieu dut autant que possible éviter les miracles et se servir des cause naturelles dans ce mystique assoupissement. Or, s'il eût été de la même nature que le nôtre, une opération naturellement si doulou EID (l'roumah), de (roum); 1° oblation, offrande, présent, don, Prov. xxix, 4.— 2° Sacrifice, Ex. XXIX, 27. ('roumiiah), comme mann (t'roumah), c'est-à-dire, sacrifice, Ez. XLVII, 12. nyn (trouah), de yr (roua); 1° tumulte, cri de joie ou de guerre, Job vin, 21; Am. 1, 14. 2° Son de la trompette, Lev. xxv, 9. (l'rouphah), de ¬ (raphah); médicament, remède, médecine, Ez. XLVII, 12. (taraz), inusité; être durci, desséché. mn (tirzah), n. pr. d'une espèce d'arbre qui se distingue par sa dureté, Is. XLIV, 14. (tarahh), inusité; chald., tarder, retarder. (lerahh), n. pr. d'une station des Israélites dans le désert, Nomb. xxxv, 27. C'est aussi le n. pr. d'un homme, Gen. xi, 24. m (tirhhanah, n. pr. m., 1 Chr. 11, 48. (tormah), de man (ramah); fraude, astuce, tromperie, Jug. ix, 31. (larmith), fraude, Jer. vIII, 5. appelé parce que l'arbre qui le fournit étant fort élevé, est sans cesse agité par les vents, Is. xxxIII, 23. yn (t'ra), chald.: 1° porte, entrée, Dan. m, 26.2° Cour royale, comme nous disons encore la Porte, pour dire la cour otomane, Dan. 11, 49. Les Turcs disent également kapu, porte, pour désigner la cour des califes; et les Grecs, ai Oúpa, dans Xénophon, pour désigner celle des rois de Perse. Or, cette signification détournée du mot porte vient sans doute de ce que, dans l'origine, les rois, avant tout juges suprêmes, tenaient leur cour aux portes des villes, où se réglaient aussi toutes les affaires capitales. — y('ra) a pissé dans le sanscrit diara; et par lui dans le grec búpx, et le latin fores. yn (tara), chald., portier, Esd., vII, 24. by (tarelah), vacillation, ivresse qui la produit, Ps. LX, 5. yn (tirathi), habitant de (tirah), ville inconnue, I Chr. 11, 55. (taraph), inusité; en arabe, vivre comodés ment dans le luxe, dans les festins; être bien nourri, fété, choyé. (t'raphim), les dieux domestiques, les pénates, les dieux lares, ainsi appelés parce qu'il |