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LE LIVRE

DE

LA PRIÈRE ANTIQUE

63

BÉNÉDICTIN DE SOLESMES

PRIEUR DE FARNBOROUGH (ANGLETERRE)

LE LIVRE

DE LA

PRIÈRE ANTIQUE

Cinquième mille

PARIS

40, rue de Mézières, 10

LIBRAIRIE RELIGIEUSE H. OUDIN

4, rue de l'Eperon, 4
POITIERS

1900

Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays, y compris la Suède et la Norwège.

BX

1970 •C14 1900

27792

Bibliotheque 5.5.

5-15-52

78806

PRÉFACE

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Tout homme qui admet l'existence de Dieu reconnaît la nécessité de la prière. S'il y a un Dieu, créateur de ce vaste univers, il faut que l'homme l'adore, le remercie, le loue, reconnaisse son domaine, s'humilie devant lui pour ses fautes, lui demande miséricorde et assistance. Ainsi la prière, sous une forme ou sous une autre, doit tenir dans la vie de tout homme qui n'est pas athée une place importante. Celui donc qui nous apprendrait à prier mériterait toute notre reconnaissance.

Si l'Église, comme nous le croyons, est la vraie société fondée par le Christ et bénie par Dieu, elle doit non seulement apprendre à ses fidèles à prier, mais encore sa prière doit être la prière la plus excellente, la plus vraie et la plus efficace. Or c'est bien le caractère que les indifférents eux-mêmes et parfois les adversaires reconnaissent aux prières et à la liturgie catholique. Ils ne

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