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le bien de vos ames pour

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dont ils

>> veillent » doivent lui rendre compte; agissez de manière » qu'ils aient sujet de se réjouir, en s'acquittant de » ce devoir. Il ne seroit pas avantageux pour vous, >> si par votre faute ils ne s'en acquittoient qu'en » gémissant. »

N

TRAITS HISTORIQUES.

On ne put jamais déterminer Saint-François d'Assise à se laisser ordonner prêtre, malgré le grand zèle dont il brûloit pour travailler au salut des ames, et quelque vives que furent les instances qu'on lui fit. Son humilité lui persuada qu'il étoit indigne d'être élevé à une dignité à laquelle est attaché un pouvoir que n'ont pas les Anges, et que n'a pas eu l'incomparable mère de Dieu, celui de remettre les péchés.

Saint-Vincent de Paul disoit souvent que s'il avoit réfléchi plus sérieusement à la multitude des obligations d'un prêtre, il n'auroit jamais consenti à l'être. Il faut être dans l'aveuglement pour se soumettre à porter un fardeau que les Anges redouteroient s'ils pouvoient en être chargés. Mais il faut bien, disoit-il, qu'il y ait dans l'Église des prêtres. Heureux ceux que Dieu aveugle, et qui se présentent à l'Évêque pour recevoir l'imposition des mains dans de saintes vues! mais malheur à ceux qui se laissent aveugler par leurs passions!

Un saint personnage, nommé Nilammon, avoit une si haute idée du sacerdoce, que malgré les sollicitations qu'on lui fit de recevoir les saints ordres, il refusa constamment cet honneur; cependant Théophile, Patriarche d'Alexandrie, vint à Hierapolis, et il lui déclara positivement que son dessein étoit non seulement de l'ordonner prêtre, mais encore de le sacrer Évêque de cette ville, et qu'il lui commandoit de la part de Dieu d'obéir. — Nilammon fut extrêmement surpris, et fort affligé de ce que lui dit le Patriarche : il ne vouloit pas lui désobéir; et quand il auroit voulu prendre la fuite, il ne l'auroit pas pu, parcequ'il étoit observé avec soin: il lui demanda du temps pour se disposer à une action si importante. Théophile ne lui accorda qu'un

›ur, et ce jour fut tout entier consacré à la prière. Avec quelles stances ne supplia-t-il pas le Seigneur qu'il détournât de dessus i le malheur dont il étoit menacé si prochainement, celui d'être argé d'un fardeau sous le poids duquel il pensoit que son salut se›it fort exposé! L'heure de l'ordination étant arrivée, Nilammon fut ›ligé de se rendre auprès du Patriarche, et il le supplia de différer elques momens la cérémonie, parce qu'il desiroit ardemment e faire encore quelques prières. Tous deux se mirent alors à enoux; et des que le Patriarche se fut levé, il fit signe qu'on vertît Nilammon de s'approcher. On alla vers le saint homme; ais il ne répondit pas, et il ne pouvoit plus répondre; on le ouva les mains jointes, et les yeux élevés vers le Ciel, mais ieu avoit exaucé sa prière; Nilammon lui avoit dit : Seigneur, ites que je meure plutôt que d'être prêtre, et il étoit mort. De mauvais Chrétiens prenoient plaisir à dévoiler publique¡ent, en présence d'un digne Évêque, la conduite peu régulière e certains Ministres du Seigneur. Il y en eut un parmi eux qui sa imputer à la Religion les égaremens dans lesquels un prêtre enoit de donner. Si les prêtres étoient persuadés de la Divinité e leur Religion, agiroient-ils ainsi? disoit-il. L'Évêque répondit: Les prêtres sont hommes; est-il étonnant qu'il s'en trouve armi eux qui se livrent à leurs passions? La Religion ne conamne-t-elle pas expressément ceux d'entr'eux qui s'oublient? Ne leur annonce-t-elle pas qu'ils doivent s'attendre à un jugement qui sera beaucoup plus terrible que ne le sera celui des simples dèles? Mais parce qu'il y a eu un Judas parmi les apôtres, qui 'étoient qu'au nombre de douze, s'ensuit-il que Jésus-Christ ne oit pas Dieu? Raisonner ainsi, n'est-ce pas déraisonner? Le grand Constantin pensoit bien différemment ; il disoit : « Si je voyois un Ministre de Jésus-Christ donner un mauvais exemple, je le couvrirois de ma pourpre impériale. » Cet Empereur e voulut pas avoir, dans le Concile général de Nicé, un rang Distingué qui fût supérieur à celui des Évêques. Il baisa par religion les plaies des Évêques qui avoient confessé la foi de JésusChrist dans la persécution de Licinius.

LEÇON X X V.

Du Mariage.

(CATÉCHISME.)

Le Mariage est un Sacrement qui donne à ceux qui se marient la grace de vivre ensemble chrétiennement, et d'élever leurs.enfans selon Dieu..

Ce Sacrement signifie l'union de Jésus-Christ avec l'Église. Le Mariage signifie l'union de Jésus-Christ avec l'Église, parce que le mari représente Jésus-Christ, époux de l'Église et que la femme représente l'Église, épouse de Jésus-Christ.

Le mari doit particulièrement représenter Jésus-Christ, en aimant sincèrement son épouse, comme le Fils de Dieu aime l'Eglise.

La femme doit particulièrement représenter l'Église dans le respect et la soumission qu'elle doit avoir pour son mari, comme l'Eglise respecte Jésus-Christ, et lui est soumise.

Cette union du mari et de la femme est indissoluble, comme celle de Jésus-Christ avec son Église.

Les obligations du mariage consistent à vivre dans l'union et la Charité, à supporter les peines du mariage avec patience, e à donner une bonne et sainte éducation aux enfans.

C'est la vertu et la ressemblance des mœurs qui doivent principalement déterminer une personne à en prendre une autre ea mariage.

Les principales manières défectueuses d'entrer dans le mariage, sont d'y entrer, 1°. sans examiner la volonté de Dieu, et sans connoître les obligations du mariage; 2°. avec des intentions opposées à la sainteté de cet état; 3o. contre la juste volonté des

parens.

On doit se disposer à recevoir le Sacrement de mariage par une

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