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de faire pour lui quelques prières. Le défunt lui fit entendre ces paroles: Le Sang de Jésus-Christ, c'est ce que je demande pour diminuer l'activité du feu qui me brûle.

Le Concile de Trente a dit : « Il y a un Purgatoire. Les » ames qui y sont détenues sont secourues par les suffrages des » fidèles, et principaler par le très-agréable Sacrifice de >> l'Autel. >>

Un célèbre auteur a dit : « Toutes les fois que nous immolons » l'Hostie non-sanglante de l'Eucharistie, en mémoire de la » passion de Jésus-Christ, et de sa Croix, nous bandons l'arc ainsi dire, et nous tirons des flèches avec lesquelles nous pour >> perçons le cœur de Dieu. »

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LEÇON XI.

De la Communion.

(CATÉCHISME. )

JÉSUS-CHRIST se présente à nous sous les espèces du pain et du vin, pour nous montrer qu'il est notre nourriture spirituelle. Nous recevons cette nourriture spirituelle dans la Communion. Nous recevons dans la Communion le propre Corps de JésusChrist, et Jésus-Christ lui-même tout entier.

Jésus-Christ a voulu se donner à nous dans la Communion, pour que nous soyons consommés en un avec lui.

Nous entendons par ces paroles étre consommés en un avec lui, être unis avec Jésus-Christ et Jésus-Christ avec nous spirituellement et corporellement.

Cette union de notre part s'accomplit en ce que nous nous unissons avec Jésus-Christ par la Foi et par la Charité, en même temps que nous le recevons par la Communion.

Jésus-Christ de son côté, en se donnant à nous, fait passer la vertu de sa divinité dans notre ame.

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qui contient reellement eten verité

le corps, le sang, l'ame et la divinité de N.S.J.C.

Il sanctifie aussi notre Corps, et il nous apprend à le conserver en toute pureté.

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Voici les effets d'une bonne Communion: Elle nous unit à Jésus-Christ; elle soutient et augmente en nous la vie de la grâce; elle affoiblit nos passions; elle nous est un gage de la résurrection glorieuse.

Ce qui a porté Jésus-Christ à se donner à nous de cette sorte, c'est son amour pour nous.

L'Église desireroit que l'on communiât tous les jours en assistant à la Sainte Messe, comme dans la primitive Église.

On ne le fait pas, parce qu'on n'est pas assez parfait.

Toutes les fois qu'on entend la Messe, il faut communier spirituellement.

Pour communier spirituellement, il faut s'exciter à de pieux sentimens par le souvenir de la mort de Notre Seigneur, comme on feroit si l'on devoit communier sacramentalement, et desirer de communier en effet.

L'Église oblige de communier sacramentalement au moins une fois l'année, dans la quinzaine de Pâques; mais on ne doit pas se contenter de cette seule Communion.

Il y a d'autres occasions où l'on est obligé de communier sacramentalement : on le doit quand on est en péril de mort.

Il n'y a point de règle certaine sur l'usage plus ou moins fréquent de la Sainte Eucharistie. Cela dépend de la disposition qu'on y apporte, et du fruit qu'on en retire.

La règle qu'on peut suivre dans la vie commune, c'est qu'il est à souhaiter que tout fidèle se mette en état de communier du moins une fois le mois, et aux Fêtes solemnelles de l'année. Ce qu'il y a de certain, à cet égard, c'est que chacun devroit vivre de manière à mériter de communier tous les jours. On ne peut pas communier plusieurs fois en un jour.

EXPLICATION.

Le mot Communion signifie union avec. Par la Communion, c'est avec Jésus-Christ que nous sommes unis. Comment, et pourquoi veut-il s'unir

à nous? Efforçons-nous de nous rendre digne d'une si sainte et si salutaire union.

Non seulement le Sauveur réside en personne dans le Sacrement de l'Eucharistie, et continue, renouvelle même dans tous les lieux et tous les jours sur l'Autel le Sacrifice de lui-même, qu'il a consommé une fois sur la Croix, mais encore il daigne s'abaisser jusqu'à devenir l'aliment de nos ames, en se donnant à nous sous les symboles du pain et du vin, afin de produire dans nos ames les plus merveilleux effets, les effets que ces substances terrestres produisent dans nos corps.

Par ce Sacrement, Jésus-Christ s'unit à nous, et il nous nourrit.

Les alimens s'unissent au corps de celui qui les prend; c'est une image de l'union avec Jésus-Christ qu'une communion sainte opère en nous. Que les termes en lesquels le Sauveur a exprimé lui-même cette union, sont énergiques!

Avant l'institution de cet ineffable Sacrement, il dit à ses Disciples : « Celui qui mange ma Chair » ét boit mon Sang, demeure en moi, et moi en » lui; comme mon Père, le Dieu vivant, m'a en>> voyé, et que je vis pour mon Père, de même, >> celui qui me mange me mange vivra pour moi. (Saint

Jean, 6.57.)

Mais dans la dernière instruction qu'il fit à ses Apôtres, après avoir nourri ses Disciples de luimême, et leur avoir annoncé sa mort, il s'écria:

O mon Père! je vous prie pour eux ; non seule

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