Œuvres de Jean Racine..: IphigénieDe l'Imprimerie de A. Belin., 1810 |
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Strona 12
... mort devant les yeux , lui parle ainsi : Je vois déjà la rame et la barque fatale ; J'entends le vieux nocher sur la rive infernale : Impatient , il crie , On t'attend ici bas , Tout est prêt , descends , viens , ne me retarde pas . J ...
... mort devant les yeux , lui parle ainsi : Je vois déjà la rame et la barque fatale ; J'entends le vieux nocher sur la rive infernale : Impatient , il crie , On t'attend ici bas , Tout est prêt , descends , viens , ne me retarde pas . J ...
Strona 39
... mort prompte , Dans la nuit du tombeau j'enfermerai ma honte , Sans chercher des parents si long - temps ignorés , Et que ma folle amour a trop déshonorés . DORIS . Que je vous plains , madame ! et que pour votre vie .... ÉRIPHILE . Tu ...
... mort prompte , Dans la nuit du tombeau j'enfermerai ma honte , Sans chercher des parents si long - temps ignorés , Et que ma folle amour a trop déshonorés . DORIS . Que je vous plains , madame ! et que pour votre vie .... ÉRIPHILE . Tu ...
Strona 59
... mort . Ira - t - elle , des dieux implorant la justice , Embrasser leurs autels parés pour son supplice ? Elle n'a que vous seul : vous êtes en ces lieux Son père , son époux , son asile , ses dieux . Je lis dans vos regards la douleur ...
... mort . Ira - t - elle , des dieux implorant la justice , Embrasser leurs autels parés pour son supplice ? Elle n'a que vous seul : vous êtes en ces lieux Son père , son époux , son asile , ses dieux . Je lis dans vos regards la douleur ...
Strona 63
... mort la nouvelle sanglante : Je n'en ai point pâli . Que n'avez - vous pu voir A quel excès tantôt alloit mon désespoir , Quand , presque en arrivant , un récit peu fidèle M'a de votre inconstance annoncé la nouvelle ! Quel trouble ...
... mort la nouvelle sanglante : Je n'en ai point pâli . Que n'avez - vous pu voir A quel excès tantôt alloit mon désespoir , Quand , presque en arrivant , un récit peu fidèle M'a de votre inconstance annoncé la nouvelle ! Quel trouble ...
Strona 78
... mort va vous l'ouvrir . ACHILLE . Juste ciel ! puis - je entendre et souffrir ce langage ? Est - ce ainsi qu'au parjure on ajoute l'outrage ? Moi , je voulois partir aux dépens de ses jours ? Et que m'a fait à moi cette Troie où je ...
... mort va vous l'ouvrir . ACHILLE . Juste ciel ! puis - je entendre et souffrir ce langage ? Est - ce ainsi qu'au parjure on ajoute l'outrage ? Moi , je voulois partir aux dépens de ses jours ? Et que m'a fait à moi cette Troie où je ...
Kluczowe wyrazy i wyra¿enia
ABNER ACHILLE ÆGINE affreux AGAMEMNON AMAN amour ARCAS ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas CENONE chante charmes cher chercher CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux craint crime cruel Daignez David dessein Dieu dieux discours DORIS douleur ÉLISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE Esprit saint ESTHER éternel étoit EURYBATE fatal fille fils foible foiblesse funeste fureur gloire grace Grecs Hélas heureux HIPPOLYTE HYDASPE hymen innocent IPHIGÉNIE ISMÈNE ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD JOAS JOSABET jour Juifs l'amour l'autel l'innocence l'univers laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps madame mains malheureux Mardochée MATHAN mère moi-même mort mortels Mycène Ochozias OEnone paix par-tout père perfide peuple PHÈDRE pleurs prêtres prince princesse profane reine rois sacrés saint sais SALOMITH sang SCÈNE VII secours secret seigneur seule sœur soin songe superbe temple THÉRAMÈNE THÉSÉE tragédie tremble Trézène triste trône trouble ULYSSE veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zèle
Popularne fragmenty
Strona 133 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Strona 161 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Strona 162 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Strona 195 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Strona 75 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère ! Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Strona 283 - Sa vue a ranimé mes esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Strona 143 - Vont prendre la parole, et prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser. Mourons. De tant d'horreurs qu'un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre? La mort aux malheureux ne cause point d'effroi.
Strona 173 - Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils, Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Strona 113 - Ah ! s'il vous faut rougir, rougissez d'un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence...
Strona 274 - De ce jour à jamais auguste et renommé , Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs , Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre : Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre?