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duire le discours si complètement empreint de la phraséologie du temps, qui fut prononcé à l'occasion de sa promulgation. Ce discours n'est pas signé, mais nous ne pensons pas qu'on puisse attribuer ce morceau d'éloquence à d'autres qu'au Maire, M. Hérisson de Lourme, ou au Colonel de la Milice, M. Morel des Vallons.

<«< La chaine qui tint si longtemps vingt-cinq millions d'hommes sous le joug du plus honteux esclavage, ne peut se briser que par l'effort des vertus sublimes du patriotisme.

Quel est, parmi les Français, l'individu raisonnable qui, en se félicitant de partager un jour le bonheur que nous prépare la Nation assemblée, ne veuille concourir de toutes ses forces à accélérer le retour de la Liberté.

Quel moien plus propre pour la recouvrer et la conserver que d'être toujours en état de la défendre contre les attaques des ennemis du Bien Public.

Citoiens! La création d'une Milice nationale est aussi redoutable au despote qu'elle devient nécessaire au maintien de notre liberté. De toutes parts, nos frères se sont unis; faisons entre nous un pacte d'union et que nos forces réunies en deviennent une à laquelle rien ne puisse résister.

Citoiens! Prenons les armes, la nécessité nous y contraint. La prudence veut que nous ne les quittions plus; opposons-les, ces armes, avec ce courage qui sait se défendre et jamais attaquer; opposons-les aux ennemis du Bien Public; jurons que s'ils osaient jamais renouveller leurs criminelles. tentatives, nos bras s'élèveront pour les anéantir; jurons que nous défendrons notre Liberté et le Bon Roi qui en est le Restaurateur jusqu'à l'effusion de

notre sang; jurons qu'il est honteux de vivre esclave quand on peut vaincre ou mourir libre.

Mais, pour nous unir indissolublement, mais, pour assurer l'établissement d'une Milice nationale. dans cette Ville, Citoiens, soumis à une règle invariable, jurons aussi de ne nous en écarter jamais; prévenons les suites funestes de l'indiscipline et de l'insubordination; soumettons-nous, sans murmurer, à une loi qui sera nôtre, comme émanée de notre volonté commune. »

A. ANNE DUPORTAL.

(A suivre.)

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Mer L'ARCHEVÊQUE DE RENNES, DOL ET SAINT-MALO.
M. LE PRÉFET D'ILLE-ET-VILAINE.

M. LE MAIRE DE RENNES.

Bureau pour l'année 1905-1906.

Président,

Vice-présidents,

-M. POCQUET DU HAUT-JUSSE, .

M. le comte DE PALYS.

M HARSCOUET DE KERAVEL

Secrétaire général, M. L. DE VILLERS.

Secrétaire archiviste

Trésorier.

Bibliothécaire,

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Comité de publication pour l'année 1905-1906.

MM. les membres du Bureau ci-dessus désigné et MM. l'abbé GUILLOT, I. Q, F. SAULNIER, JOÜON DES LON

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Membres titulaires agrégés depuis
la fondation.

MM. ANNE DUPORTAL, Saint-Brieuc, rue des Rosaires, 1 (1863). ANGIER DE LOHÉAC, notaire. Mauron (Morbihan) (1897). AUBRÉE (Jules), contrôleur principal des contributions directes en retraite. Rennes, boulevard de la Liberté, 30 (1875).

AUBRÉE (Jules), avoué à la Cour d'Appel. Rennes. rue d'Estrées. 1 (1897).

AUBRY, médecin - vétérinaire à La Guerche (Ille-et-Vilaine) (1903).

BAHON-RAULT, relieur-éditeur.

Rennes, rue Victor

Rennes, rue

BANÉAT (Paul), avocat, docteur en droit.

BERNARD (l'abbé), licencié en droit. vicaire à Saint-Ger

Hugo, 23 (1904).

Broussais, 1 (1880).

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BÉZIER, A. Q, directeur du Musée d'Histoire naturelle de
la Ville. Rennes, rue Alphonse-Guérin, 5. et rue
Joseph-Durocher, 3 (1893).

BLIN, ingénieur de la Voirie et du Service des Eaux. -
Rennes, avenue de la Tour-d'Auvergne, 14 (1902).

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