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vous daignez me faire. Vous êtes le souverain Etre, l'auteur et le conservateur de toutes choses je vous adore comme mon maître absolu, je confesse avec bonheur ma dépendance, et je vous offre de tout mon cœur mon humble service.

Q

ACTE DE REMERCIEMENT.

ur me donnera de reconnaître, comme je le dois, le bienfait de votre visite, ô Jésus? C'est pour me faire part de votre propre vie que vous êtes venu en moi. Faible comme je le suis, le souvenir de ce que vous avez opéré en ma faveur ne suffirait pas à me soutenir dans la voie nouvelle que votre résurrection m'a ouverte; dans votre aimable condescendance pour mon infirmité, vous êtes venu dans mon âme sans bruit, mais avec toute votre puissance et toute votre gloire. Vous vous montrâtes ainsi aux Apôtres réunis dans le Cénacle, ô divin Ressuscité! « C'est moi, leur dites-vous; n'ayez pas de crainte. » J'entends au dedans de moi les mêmes paroles. Vous me dites de ne pas me troubler, quelles que soient votre grandeur et ma bassesse, votre souveraine sainteté et mon indignité. « La paix soit avec vous ! » c'est le salut que vous donnâtes à vos disciples; en ce moment, c'est à moi-même que vous l'adressez. Je le reçois, ô Jésus, de votre bouche adorable, et j'y réponds par mes actions de grâces. Soyez béni pour cette divine prévenance, pour cette tendre sollicitude qui vous porte à vous unir ainsi à mon indignité, à abaisser toutes les barrières qui me captivaient sous l'empire de la mort, à m'associer intimement à votre triomphe, à me prémunir contre le retour de la mort, en m'incorporant, par ce Pain sacré, votre immortelle vie. Je dirai donc avec le Roi-Prophète : « Mon âme, et tout ce qui est en moi, bénis le Seigneur, et n'oublie jamais son bienfait; c'est lui qui t'a rachetée de la mort, et qui a renouvelé ta jeunesse comme celle de l'aigle. »>

ACTE D'AMOUR.

OMBLÉ de vos plus chères faveurs, que dois-je Mire, à Jésus, sinon répondre à votre amour par tout l'amour dont je suis capable? Madeleine, à votre sépulcre, n'a entendu de vous qu'une seule parole,

et son cœur se fond; elle ne peut répondre que par cette exclamation: « Mon maître! mon cher maître! » Et moi, ô Jésus, qui n'entends pas seulement votre parole, mais qui vous sens en moi-même, qui suis tout pénétré de vous, quels termes emploieraije pour exprimer mon amour? Les disciples d'Emmaüs n'avaient eu avec vous qu'un simple entretien, et ils disaient : « Notre cœur n'était-il pas brûlant au dedans de nous, pendant qu'il nous parlait dans le chemin? » Que dirai-je? que ressentirai-je en ce moment où vous reposez dans ma poitrine? J'oserai vous dire que moi aussi je vous aime, ô mon Sauveur ressuscité! Vous dáignâtes agréer l'amour de Madeleine et encourager par votre bonté celui de vos disciples; agréez aussi le mien. S'il est faible, vous pouvez l'accroître ; je prends la résolution de ne le plus contrarier, de le développer en moi, avec l'aide de votre sainte grâce, et de recourir souvent, pour cet effet, à l'adorable Sacrement dans lequel vous avez déposé toutes les ressources et tous les secrets de ce saint amour.

ACTE D'OFFRANDE.

J'ÉTAIS à vous, ô Jésus, parce que vous m'aviez ra

cheté; je suis maintenant à vous, parce que vous m'avez rendu la vie par votre Résurrection; et dans le divin mystère dont vous venez de me faire part, vous m'avez associé à tout ce que votre victoire sur la mort a de plus glorieux. Mon sort est donc désormais uni au vôtre; comme vous, je suis mort au péché, et je vis à Dieu. Que dois-je donc faire, sinon m'offrir et me donner à vous pour ne m'en plus séparer jamais? Disposez de moi, ô Jésus! Je suis votre racheté et votre compagnon de gloire; tout mon présent, tout mon avenir est en vous jusque dans l'éternité. Je renonce donc à moi-même, pour être à toutes vos volontés; je renonce au monde et à ses maximes, qui sont l'opposé de la vie nouvelle que je veux mener désormais; mais je sens que, pour être fidèle, j'ai besoin d'un secours puissant qui m'assiste sans cesse. Ce secours, ô Jésus, c'est la venue en moi de votre EspritSaint; c'est sa demeure en moi. Vous l'avez promis; il doit, par son arrivée, mettre le sceau à toutes les joies pascales. Envoyez-le-moi, ô Fils du Père ! Vous

montez au ciel: ne me laissez pas orphelin. Votre divin Sacrement me reste; mais je n'y puis participer à toute heure, et mes besoins sont de chaque instant. Daignez donc renouveler en moi la présence de ce divin Esprit, qui conservera et développera, pour votre gloire, les dons que vous venez de me communiquer en vous unissant à moi.

O Marie, je vous en supplie par la joie dont votre cœur maternel est inondé dans la résurrection de votre divin Fils, gardez en moi le fruit de l'heureuse visite qu'il a daigné me faire. Anges de Dieu, montrez-vous jaloux de conserver intacte la demeure de votre Maître. Saints et Saintes, priez, afin que je ne perde pas le souverain Bien dont l'immuable possession vous rend à jamais heureux.

CHAPITRE IV.

DES OFFICES DE TIERCE, SEXTE ET NONE,

AU TEMPS PASCAL.

y.

A TIERCE.

DIEU! Venez à mon

O aide.

R. Hâtez-vous, Seigneur, de me secourir.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit ;

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De meum intende. EUS, in adjutorium R. Domine, ad adjuvandum me festina.

Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto;

Comme il était au commencement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Alle- | Amen. Alleluia. luia.

Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in sæcula sæculorum.

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ONNEZ-MOI pour loi, Seigneur, la voie de vos volontés pleines de justice, et je ne cesserai point de la rechercher.

Donnez-moi l'intelligence, et je scruterai votre loi, et je la garderai de tout mon

cœur.

Conduisez-moi dans le sentier de vos préceptes: c'est lui que je désire.

Inclinez mon cœur vers vos commandements, et détournez-le de la cupidité.

Détournez mes yeux, afin qu'ils ne voient pas la vanité; vivifiez-moi dans votre voie.

en

Affermissez votre parole votre serviteur, par la crainte de vous offenser. Eloignez de moi l'opprobre que j'appréhende; car vos jugements sont pleins de douceur.

Voilà que j'ai désiré remplir vos commandements; dans votre justice, donnezmoi la vie ;

Et que votre miséricorde vienne sur moi, ce salut que vous avez promis.

Et je répondrai à ceux qui m'outragent, aux ennemis de mon âme, que j'avais espéré dans votre parole.

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