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Dieu opère par des moyens que nous ne connaissons point; et qu'en effet, comme nous l'avons entendu déclarer dans la première Leçon pour ce Matin, ses voies ne sont pas comme nos voies, ni ses pensées comme nos pensées : « Car autant que les Cieux sont élevés par-dessus la terre, autant mes voies sont élevées par-dessus vos voies, et mes pensées par-dessus vos pensées. » (Isaïe, ch. LV, v. 9.

Et lorsque nous voyons Dieu faire choix d'une telle personne et de tels moyens pour opérer une puissante délivrance, nous nous sentons portés à nous écrier, dans les paroles du texte, l'Éternel ne délivre point par épée que : ni par hallebarde, » et que quand le combat Lui appartient, il sait mettre en exécution ses desseins immuables.

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En méditant donc sur ces paroles, nous nous proposons d'établir que le combat appartenait à l'Éternel :

I. D'après le choix de l'individu;

II. D'après le choix des moyens;

Et nous nous efforcerons, en terminant, de retirer quelque leçon pratique de ce sujet.

Puisse l'Esprit de Dieu qui console et qui sanctifie, daigner maintenant accorder son secours, et à ceux qui écoutent et à celui qui parle. Ainsi soit-il !

I. Tous ceux qui fréquentent les services de notre bien-aimée Église et qui lisent leur Bible, ont présent à leur mémoire la narration si simple et si touchante, qui renferme la circonstance à laquelle les paroles du texte ont rapport.

Sous le règne de Saül, alors faible et dégénéré, il avait été permis aux Philistins de vexer et d'opprimer le peuple Israélite; et Israël faisait en ce moment un effort pour secouer sa dégradante oppression. Les armées étaient campées en face l'une de l'autre; mais la terreur s'était emparée de tous les combattants du camp Israélite à l'aspect d'un géant d'une taille démesurée, demandant un combat singulier qui déciderait le différend, et qui matin et soir, durant quarante jours, déshonorait, est-il dit, les batailles rangées du Dieu vivant : « Donnez-moi un homme et nous combattrons ensemble.

Grand était l'opprobre qu'endurait l'armée d'Israël sous le flétrissant cartel! N'y avait-il donc pas de guerrier pour avancer au nom du

Dieu vivant? Ne se trouvait-il pas de défenseur pour la cause de Jéhovah !... Nous lisons (v. 11): « Mais Saül et tous les Israélites, ayant entendu les paroles du Philistin, furent étonnés et eurent une fort grande peur; » et encore (au v. 24): « Et tous ceux d'Israël voyant cet homme là, s'enfuyaient de devant lui, et tremblaient de peur. »

Mais l'Éternel se trouve lui-même un défenseur pour venger son nom, faire éclater sa souveraineté, et manifester devant tout ce peuple assemblé que le combat Lui appartient; et que pour délivrer il n'a besoin ni d'épée ni de hallebarde!

Mais avant de passer à la venue de David au camp des Israélites, nous devons nous arrêter un instant sur les circonstances de son onction et de son appel, qui démontrent aussi l'absolue Souveraineté de Dieu d'une manière éclatante.

Le Prophète Samuel avait reçu le commandement d'aller oindre un des fils d'Isaï, Bethléhémite, pour être Roi et successeur de Saül, devenu corrompu et c'est une chose admirable à contempler, que ce Prophète passant en revue tous les fils d'Isaï l'un après l'autre, comme

nous le trouvons rapporté au Chapitre qui précède notre texte (v. 5): « Il (Samuel) fit aussi pu-rifier Isaï et ses fils, et il les invita au sacrifice.

- Et comme ils entraient, ayant vu Éliab, il dit en lui-même; certainement l'Oint de l'Éternel est devant lui. Et l'Éternel dit à Samuel : ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille; car je l'ai rejeté : l'Éternel n'a point égard aux choses auxquelles l'homme a égard; l'homme a égard à ce qui paraît à ses yeux; mais l'Éternel a égard au cœur. »

Assurément, l'Éternel n'a pas égard, comme l'homme, à ce qui se voit; car David n'était pas même présent et il fallut le faire appeler : « Envoyez-le chercher, » dit le Prophète........

D'autres frères de David pouvaient avoir sur lui l'avantage de l'âge et de la taille; mais l'Esprit de Dieu le choisit lui, le moindre et le dernier : Lève-toi, et oins-le; car c'est celui-là... »

(v. 12.)

Le vent souffle où il veut, et l'on en entend le bruit, mais nous ne savons ni où il va ni d'où il vient; et il en est de même de l'Esprit de Dieu. Dans l'exécution de ses desseins, nous le voyons squvent appeler ceux qui seraient les moins propres selon le jugement des hommes à exécuter son

œuvre. « Mais Dieu, dit l'apôtre, « a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, - pour anéantir celles qui sont» (1 Cor. I, 27): — et, dans l'Election Souveraine de sa grâce, ne savons-nous pas que c'est un d'une ville et deux d'une famille ? » (Jérém. III, 14.) Dieu agit d'une manière absolue et irrésistible selon sa volonté, qu'il la fasse connaître ou non, cette volonté, aux hommes; et tous ses décrets sont infiniment, sages, et justes et bons.

Et toi, mon cher auditeur, qui es ici à contempler avec moi les voies merveilleuses de Dieu, les opérations mystérieuses de sa grâce, penses-tu qu'il n'y ait point aussi d'appel pour toi?... Que ton esprit passe en revue les nombreux avertissements que Dieu t'a envoyés; les délivrances multipliées qui te sont arrivées comme malgré toi... Combien de fois as-tu été retenu lorsque tu te serais précipité! Sa main miséricordieuse t'a arrêté dans ta course lorsque tu te hâtais à la destruction!-Oh! c'est bien ton devoir d'examiner maintenant si ce ne sont pas là autant d'appels retentissants et puissants que

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