Obrazy na stronie
PDF
ePub

DIEU Éternel et Tout-Puissant, jette les yeux de ta miséricorde sur nos infirmités, et étends ton bras puissant pour nous aider et nous défendre dans toutes nos nécessités, par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen!

(La Collecte pour le troisième Dimanche après l'EPIPHANIE,

SERMON IV.

DAVID.

« Et toute cette assemblée saura que l'Éternel ne délivre point par épée ni par hallebarde, car ce combat appartient à l'Éternel, qui vous délivrera

entre nos mains. »

(1 LIV. DE SAMUEL, ch. XVII, v. 47.)

Je ne connais pas de passage, mes chers Auditeurs, dans toute l'étendue de l'Écriture-Sainte, qui nous démontre d'une manière plus vive et plus frappante l'Absolue Souveraineté de Jéhovah, que cet exemple de David, tiré d'auprès des bercails de son père, pour être, en la circonstance de notre texte, l'instrument d'une grande délivrance envers sa nation, et pour devenir plus tard le conducteur et le roi du peuple d'Israël, et le fondateur d'une monarchie fort considérable.

Nous sommes obligés de reconnaître que

Dieu opère par des moyens que nous ne connaissons point; et qu'en effet, comme nous l'avons entendu déclarer dans la première Leçon pour ce Matin, —ses voies ne sont pas comme nos voies, ni ses pensées comme nos pensées : « Car autant que les Cieux sont élevés par-dessus la terre, autant mes voies sont élevées par-dessus vos voies, et mes pensées par-dessus vos pensées. (Isaïe, ch. LV, v. 9.)

Et lorsque nous voyons Dieu faire choix d'une telle personne et de tels moyens pour opérer une puissante délivrance, nous nous sentons portés à nous écrier, dans les paroles du texte, l'Éternel ne délivre point par épée que : ni par hallebarde, » et que quand le combat Lui appartient, il sait mettre en exécution ses desseins immuables.

En méditant donc sur ces paroles, nous nous proposons d'établir que le combat appartenait à l'Éternel :

I. D'après le choix de l'individu,

II. D'après le choix des moyens;

Et nous nous efforcerons, en terminant, de retirer quelque leçon pratique de ce sujet.

Puisse l'Esprit de Dieu qui console et qui sanctifie, daigner maintenant accorder son secours, et à ceux qui écoutent et à celui qui parle, Ainsi soit-il!

I. Tous ceux qui fréquentent les services de notre bien-aimée Église et qui lisent leur Bible, ont présent à leur mémoire la narration si simple et si touchante, qui renferme la circonstance à laquelle les paroles du texte ont rapport.

Sous le règne de Saül, alors faible et dégénéré, il avait été permis aux Philistins de vexer et d'opprimer le peuple Israélite; et Israël faisait en ce moment un effort pour secouer sa dégradante oppression. Les armées étaient campées en face l'une de l'autre; mais la terreur s'était emparée de tous les combattants du camp Israélite à l'aspect d'un géant d'une taille démesurée, demandant un combat singulier qui déciderait le différend, et qui matin et soir, durant quarante jours, déshonorait, est-il dit, les batailles rangées du Dieu vivant : « Donnez-moi un homme et nous combattrons ensemble. »

Grand était l'opprobre qu'endurait l'armée d'Israël sous le flétrissant cartel! N'y avait-il donc pas de guerrier pour avancer au nom du

Dieu vivant? Ne se trouvait-il pas de défenseur pour la cause de Jéhovah !... Nous lisons (v. 11); « Mais Saül et tous les Israélites, ayant entendu les paroles du Philistin, furent étonnés et eurent une fort grande peur; » et encore (au v. 24): « Et tous ceux d'Israël voyant cet homme là, s'enfuyaient de devant lui, et tremblaient de peur. »>

Mais l'Éternel se trouve lui-même un défenseur pour venger son nom, faire éclater sa souveraineté, et manifester devant tout ce peuple assemblé que le combat Lui appartient; et que pour délivrer il n'a besoin ni d'épée ni de hallebarde!

Mais avant de passer à la venue de David au camp des Israélites, nous devons nous arrêter un instant sur les circonstances de son onction et de son appel, qui démontrent aussi l'absolue Souveraineté de Dieu d'une manière éclatante.

t

Le Prophète Samuel avait reçu le commandement d'aller oindre un des fils d'Isaï, Bethléhémite, pour être Roi et successeur de Saül, devenu corrompu et c'est une chose admirable à contempler, que ce Prophète passant en revue tous les fils d'Isaï l'un après l'autre, comme

« PoprzedniaDalej »