Puis du blanc, puis du noir, puis encore autre chofe; Vous la renvoye à la campagne Au bout de quelque temps qu'on la crút adoucie, Etoit de voir les gens plus pareffeux qu'ici: Eh, Madame reprit fon époux tout à l'heure, Que le monde qui ne demeure Qu'un moment avec vous, & ne revient qu'au foir, Que feront des valets qui toute la journée Que vous voulez qui foit jour & nuit avec vous? T CXXVII. Le Rat qui s'eft retiré du monde. Es Levantins en leur legende. LE Difent qu'un certain Rat las des foins d'ici Dans un fromage de Hollande Nôtre hermite nouveau fubfiftoit là-dedans. Qu'en peu de jours il eut au fond de l'hermitage Un jour au devot perfonnage S'en vinrent demander quelque aumone legere: Chercher quelque fecours contre le peuple Chat; On les avoit contraints de partir fans argent, De la Republique attaquée. Ils demandoient fort peu, certains que le fecours Seroit prêt dans quatre ou cinq jours. Mes amis, dit le Solitaire,: Les chofes d'ici bas ne me regardent plus: En En quoi peut un pauvre Reclus Que de prier le Ciel qu'il vous aide en ceci? Ayant parlé de cette forte, Le nouveau Saint ferma fa porte. Par ce Rat fi peu fecourable? Un Moine? non, mais un Dervis; CXXVIII. Le Héron. La Fille. N jour fur fes longs pieds alloit je ne fais où, cou. Il coftoioit une riviere. L'onde étoit tranfparente ainfi qu'aux plus beaux jours; Ma commere la carpe y faifoit mille tours Le Héron en eut fait aifément fon profit: ... Mais il crut mieux faire d'attendre Il vivoit de regime; & mangeoit à fes heures. Aprés Aprés quelques momens l'appetit vint; l'oifeau S'approchant du bord vit fur l'eau Des Tanches qui fortoient du fond de ces demeures. Le mets ne lui plût pas; il s'attendoit à mieux; Et montroit un gout dédaigneux Comme le rat du bon Horace. Moi des Tanches? dit-il, moi Héron que je faffe Une fi pauvre chére? & pour qui me prend-on? La Tanche rebutéc, il trouva du goujon. Du goujon! c'eft bien là le dîner d'un Heron! : J'ouvrirois pour fi peu le bec! aux Dieux ne plaise. La faim le prit; il fut tout heureux & tout aise Ne foions pas fi difficiles: Les plus accommodans ce font les plus habiles: Sur tout quand vous avez à peu prés vôtre compte, Jeune, bien-fait, & beau, d'agreable maniere, Qu'il cuft du bien, de la naiffance, De l'efprit, enfin tout: mais qui peut tout avoir ? La belle les trouva trop chetifs de moitié,.. Quoi moi quoi ces gens-là? l'on radote, je penfe Voiez un peu la belle efpece! C'étoit tout, car les précieufes. Grace à Dieu je paffe les nuits Sans chagrin, quoi qu'en folitude. Puis cent fortes de fards. Ses foins ne pûrent faire Se peuvent reparer, que n'eft cet avantage Sa preciofité changea lors de langage. CXXIX. Les |