La fille du logis, qu'on vous voye, approchez. Quand la marierons nous ? quand aurons-nous des gendres ? Bon homme,c'est ce coup qu'il faut,vous m'entendez, Difant ces mots il fait connoiffance avec elle; Prend une main, un bras, leve un coin du mouchoir; Se défend avec grand respect; Tant qu'au pere à la fin cela devint fufpect. Cependant on fricaffe, on fe rue en cuifine. De quand font vos jambons? ils ont fort bonne mine. Monfieur, ils font à vous. Vraiment, dit le Seigneur, Je les reçois, & de bon cœur. Il déjeûne tres-bien, auffi fait fa famille, Chiens, chevaux, & valets, tous gens bien endentez : L'embarras des Chaffeurs fuccede au déjeuné. Les trompes & les cors font un tel tintamarre, Le pis fut que l'on mit en piteux équipage Adieu dequoi mettre au potage. Le Lievre étoit gité deffous un maître chou. Par ordre du Seigneur; car il eut été mal Le Le bon homme difoit: Ce font-là jeux de Prince: Petits Princes vuidez vos debats entre vous: E forçons point nôtre talent; Nous ne ferions rien avec grace. Jamais un lourdaut, quoi qu'il faffe, Ne fauroit paffer pour galant. Peu de gens que le Ciel cherit & gratifie Ce Chien parce qu'il eft mignon S'il en faut faire autant afin que l'on me flate, Cela n'eft pas bien mal-aifé. Dans cette admirable pensée Voyant fon Maître en joye, il s'en vient lourdement, La lui porte au menton fort amoureusement. CLXVI. Le Combat des Rats & des Belettes. A nation des Belettes, Ne veut aucun bien aux Rats: St ux Rats age ras. S'il en faut faire suUTION Ź Z Dit le Maitre audi-to; H VII. |