Il ne fe forma plus de nouveau fang au cœur: Que celui qu'ils croyoient oifif & pareffeux Elle fait fubfifter l'artifan de fes peines, Menenius le fçut bien dire, * La commune s'alloit feparer du Senat. Les mécontens difoient qu'il avoit tout l'Empire. La plupart s'en alloient chercher une autre terre, :...Quand Menenius leur fit voir Qu'ils étoient aux membres femblables; Et par cét Apologue infigne entre les Fables XLV. Le Loup devenu Berger. UN Loup qui commençoit d'avoir petite part Aux-Brebis de fon voisinage, Crut qu'il faloit s'aider de la peau du Renard, Il s'habille en Berger, endoffe un hoqueton, Sans oublier la Cornemufe. Pour pouffer jufqu'au bout la rufe, Et fes piés de devant pofez fur fa houlette, Son chien dormoit auffi, comme auffi fa mufetté, Et pour pouvoir mener vers fon fort les brebis. Mais cela gâta fon affaire, a Il ne pût de Pasteur contrefaire la voix. to ? Le ton dont il parla fit retentir les bois, Et découvrit tout le miftere. Chacun fe réveille à ce fon, hemp & mynd G Les Trompeur. Les Brebis, le Chien, le Garçon.. Toujours par quelque endroit fourbes fe laiffent pren dre. ་་་ Quiconque eft Loup, agiffe en Loup. J XLVIX Les Grenouilles qui demandent un Roi. Es Grenouilles fe laffant De l'état Democratique, Par leurs clameurs firent tant Que Jupin les foûmit au pouvoir Monarchique. Gent fort fotte & fort peureufe, Dans les joncs, dans les rofeaux, Sans ofer de long-temps regarder au vifage. De qui la gravité fit peur à la premiere you Ofa Ofa bien quitter fa taniere. Elle approcha, mais en tremblant. Une autre la fuivit, une autre en fit autant, Et leur troupe à la fin fe rendit familiere Le bon Sire le fouffre, & fe tient toûjours coi. Qui les gobe à fon plaifir; Et Grenouilles de fe plaindre; Et Jupin de leur dire: Et quoi, vôtre defir Vous avez dû premierement Garder vôtre Gouvernement; Mais ne l'ayant pas fait, il vous devoit fuffire C DXLVII. Le Renard & le Bouc. Apitaine Renard alloit de compagnie Avec fon ami Bouc des plus haut encornez. Celui-ci ne voyoit pas plus loin que fon nez. L'autre étoit paffé maître en fait de tromperie. La foif les obligea de décendre en un puis. G 3 Là !! Là chacun d'eux fe.defaltere Pold Aprés qu'abondamment tous deux en eurent pris, Le Renard dit au Bouc: Que ferons-nous compere? Ce n'eft pas tout de boire, il faut fortir d'ici Leve tes piés en haut, & tes cornes auffia no 1Mets les contre le mur. Le long de ton efchine Je grimperai premierementist and nod a Puis fur tes cornes m'élevant,,word aus 11.". A l'aide de cette machine 1.2 De ce lieu-ci je fortirai,o a sapuno 9. Aprés quoi je t'en tirerai. Par ma barbe, dit l'autre, left bon; & ja louč Les gens bien fenfez comme toi. Good f Je n'aurois jamais quant là moi Trouvé ce fecret, je l'avone.roded ad A Le Renard fort du puis, laiffe fon compagnon, Et vous lui fait un beau fermon “nóv robit) Pour l'exhorter à patience arg 1 on ni Si le Ciel t'eut, dit-il, donné par excellence. Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurois pas à la legere Décendu dans ce puis. Or adieu, j'en fuis hors: Qui ne me permet pas d'arréter en chemin. t |