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F.-C. Baur. Histoire des dogmes. (J.-F. Astiė...).....

. Dr Chantepie de la Saussaye. La science chrétienne. (J.-J.-P. Vale-
ton, fils.)

150, 325

H. Grætz. La clôture du canon de l'Ancien Testament. (H. V.).
L. Krummel. Les utraquistes et les taborites. (H. Mouron.).
A. Kuenen. La religion d'Israël jusqu'à la chute de l'état juif. (J.-J.-P. Va-
leton, fils.).......

628

423

513

J. Lubbock. La religion et les notions morales des peuples sauvages.
(Ph. Roget.)..

594

a) Allemagne.

H. Grætz. L'Ecclésiaste traduit et expliqué. (H. V.)

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A. Merx. Archives pour l'exploration scientifique de l'Ancien Testament.
(H. V.)...

653

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son caractère propre, son sens et sa raison d'être au milieu de beaucoup de recueils semblables à d'autres égards. Nous admettrons donc avec empressement tous les articles, quelle qu'en soit la provenance, qui nous paraîtront présenter une mesure suffisante de valeur scientifique, et pouvoir fournir quelque indication utile à la solution des graves problèmes qui sont discutés par la science contemporaine.

Nous avons besoin de le dire en terminant. Si nous nous sommes résolus à étendre ainsi le champ de notre travail, c'est que plusieurs de nos lecteurs les plus assidus nous l'ont demandé avec insistance. Il s'est même trouvé parmi eux quelques amis, qui nous ont généreusement offert les moyens de subvenir aux dépenses nouvelles que les améliorations indiquées entraîneront inévitablement à leur suite. Nos abonnés actuels et futurs s'uniront sans doute à nous pour les en remercier.

Quant à nous, nous allons travailler à nous montrer, par de nouveaux efforts, dignes de la confiance et de la sympathie qui nous ont été témoignées.

Au nom de la Rédaction,

E. DANDIRAN, professeur.

J.-F. ASTIÉ, professeur.

LA

DOCTRINE CHRÉTIENNE DE LA JUSTIFICATION

ET DE LA RÉCONCILIATION

PAR

ALBERT RITSCHL'

Introduction.

La doctrine de la justification et de la réconciliation forme le centre du système théologique, en montrant le rétablissement de la libre communion de l'église avec Dieu et le retour de la volonté humaine au plan divin. Chose étrange, le nom de cette doctrine est beaucoup moins bien fixé que celui des autres. L'appeler la doctrine de la mort de Christ, c'est négliger la valeur de la vie et de la résurrection du Seigneur; lui donner pour objet l'œuvre sacerdotale de Christ, c'est s'attacher à une image qui n'a eu cours dans la théologie que depuis la réformation. Pour exprimer un fait qui est l'œuvre morale de la vie, des souffrances, de la mort et de la résurrection de Christ pour la fondation de l'église, le nom de rédemption ne suffit pas; il n'en exprime que le côté négatif; le terme de sanctification, qui serait le plus biblique, a pris un autre sens dans la théologie. Il faut donc en venir aux termes de justification et de réconciliation, qui expriment soit l'œuvre de Christ pour enlever la coulpe et l'inimitié du pécheur contre Dieu, soit les nouveaux rapports fondés par cette œuvre entre la volonté divine et la volonté humaine.

Le point de vue hégélien de Baur, dans son Histoire du déve

Die christliche Lehre von der Rechtfertigung und Versöhnung, dargestellt von Albrecht Ritschl. Erster Band: Geschichte der Lehre. 1870. 1 vol. de X et 638 pages.

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loppement de la doctrine de la rédemption, l'a obligé de voir, dans toute évolution de cette doctrine, une oscillation de la conception objective à la conception subjective du dogme; il laisse pendants, sans explication suffisante, plusieurs problèmes historiques importants. Dorner, dans son Histoire de la théologie protestante, ne nous donne pas non plus la solution de ces problèmes; car lui, aussi, il rapporte toute évolution à la combinaison des principes matériel et formel du protestantisme, et se trouve obligé d'ignorer ou de tordre tout ce qui ne se plie pas historiquement à son principe. Aussi ne trouve-t-on pas dans ces ouvrages tout le secours qu'on pourrait en attendre pour l'histoire de notre doctrine.

Cette histoire nulle, ou à peu près, dans l'église d'Orient, où l'on reste au point de vue des Pères, ne commence en Occident qu'à partir du moyen âge; c'est alors seulement que le dogme de la justification et de la réconciliation reçut dans l'église son développement scientifique.

I. Le moyen âge.

1. LA RÉCONCILIATION

a) Anselme et Abailard.

L'avantage scientifique du moyen âge était que les diverses théories sur la réconciliation pouvaient se développer côte à côte dans l'église, où on les considérait comme des questions d'école. La supériorité donnée à la théorie d'Anselme sur celle d'Abailard est très moderne, et n'est pas même reconnue à l'époque de la réformation. La première de ces théories est juridique et rationnelle, la seconde, celle d'Abailard, est plus morale et plus biblique.

Anselme donne à la doctrine traditionnelle de la rédemption la forme d'une réconciliation, d'un apaisement légal de Dieu. L'honneur de Dieu exigeant le châtiment des pécheurs, comme preuve de l'infériorité de leurs volontés vis-à-vis de la sienne, cet honneur doit nécessairement être satisfait par un ou plusieurs actes conformes à la justice de Dieu, et par conséquent par des actes qui ne soient pas exigibles par Dieu. Or l'humanité,

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