chapelles domestiques, et de les interdire si elles ne sont pas convenablement tenues. Il n'y a donc aucune raison qui puisse fermer aux évêques l'entrée des chapelles établies dans les établissements consacrés à l'instruction publique; ces chapelles sont les paroisses des élèves, on y célèbre la messe, on y administre les sacrements. Il est donc nécessaire d'y maintenir la décence requise dans toutes les églises publiques ou particulières. L'attention des évêques, en visite, ne doit pas se borner à l'examen des choses employées dans le service divin; elle doit encore porter sur les personnes. Ainsi les curés et les autres ecclésiastiques ont-ils les mœurs et les qualités de leur état? remplissent-ils exactement leurs fonctions? Tout cela ne saurait être indifférent à la sollicitude pastorale et conséquemment ne saurait être étranger à l'inspection des évêques. Un évêque a donc le droit de s'enquérir si l'aumônier d'un lycée, ou de tout autre école, s'acquitte fidèlement de l'emploi religieux qui lui est confié. L'intention de Votre Majesté est que la religion soit enseignée aux élèves. Or, comme l'enseignement de la religion est sous la surveillance immédiate des premiers pasteurs, le devoir d'un évêque est de s'assurer si le catéchisme, publié par les ordres de Votre Majesté, est enseigné aux enfants, et, dans cette vue, le devoir d'un évêque est d'interroger ces enfants comme la chose se pratique dans toutes les paroisses. Certes, personne n'est plus intéressé qu'un évêque à faire prospérer l'instruction religieuse, ce n'est que par les évêques que Votre Majesté peut être avertie s'il y a quelques négligences de la part de ceux qui sont préposés à l'éducation de la jeunesse. Dans tous les temps les évêques, sous le rapport religieux, ont un droit d'inspection dans les églises des colléges et autres établissements pareils; ils avaient même des droits plus étendus qu'ils n'ont plus, et qu'ils tenaient des anciennes ordonnances, mais ils conservent tout ce qui est inhérent au caractère épiscopal. D'après ces considérations, si Votre Majesté l'agrée, j'aurai l'honneur d'écrire à M. l'archevêque évêque de Troyes qu'il peut visiter les chapelles des écoles et s'enquérir de l'enseignement religieux qu'on y donne, sauf de dénoncer à Votre Majesté les abus qu'il pourrait apercevoir relativement à l'enseignement de la religion et à l'exercice du culte. FIN. ..... TITRE II. Églises réformées ... dans les cas d'abus commis contre les caux...... ..... 80 81 82 Section 3. Des synodes.... ....... ... ..... Ib. 211 Art. 10. De l'abolition des priviléges ou Art. 12 non mentionné..... 236 Section 3. Des inspections... ..... 187 Art. 6. Du recours au conseil d'état Art. 7. Du recours au conseil d'état 219 16. 257 Ib. Art. 34. Des exéats.... dant la vance du siége........ Ib. 265 Art. 64, 65, 66.. 279 nement de la vacance du siége. 264 .... port aux prières publiques 266 .... 269 ......... Ib. 282 Art. 76 Des fabriques servations présentées par le pape. 283 .... Ib. 276 |