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des modes du premier, des modes de l'ensemble, des espèces, du mouvement, des modes de l'avoir.

Nous avons transcrit ici ces thèses, parce que c'est sur elles que vont rouler bientôt toute la sagesse, toute l'activité de l'esprit humain. C'est là le fondement de la science, etc. C'est une révolution complète dans l'esprit humain. Ceci n'est encore que l'étude isolée d'un prisonnier, mais ce sera bientôt le langage de toute l'école, du monde entier.

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IX. Sur les livres de l'interprétation d'Aristote, en 2 livres et en 2 éditions. X. Traduction des deux livres des premières analytiques d'Aristote. XI. Traduction des 2 livres des analytiques postérieures. -XII. Introduction aux syllogismes catégoriques. XIII. Du syllogisme catégorique, en 2 livres. - XIV. Du syllogisme hypothétique, en 2 livres. XV. Traité de la division. XVI. Traité de la définition. XVII. Traduction des 8 livres des topiques d'Aristote. XVIII. Traduction des 2 livres des arguments sophistiques d'Aristote. XIX. Commentaires sur les topiques de Cicéron, en 6 livres. XX. Des différences topiques, en 4 livres. XXI. Spéculation sur la parenté ou le lien de la rhétorique. XXII. Distinction des lieux rhétoriques. Appendice ou livres douteux. – XXIII. De la discipline des étudiants. Commentaire sur le 3e livre de la consolation philosophique, oublié au tome précédent. 2e partie. Œuvres théologiques. XXIV. Comment la Trinité est un dieu et non trois dieux, avec les Commentaires de Gilbert de la Porrée. XXV. Si le père, le fils et l'esprit saint peuvent être qualifiés quant à la substance, avec les Commentaires de Gilbert de la Porrée. — XXVI. Comment les substances, en ce qu'elles sont, sont bonnes, quoiqu'il n'y ait pas de bons substantiels, avec les Commentaires de Gilbert de la Porrée. Courte exposition de la foi chrétienne. XXVIII. Traité de la personne et des deux natures contre Eutychès et Nestorius, avec Commentaires de Gilbert de la Porrée. —Appendice. Histoire de Boece, en français, par l'abbé Gervaise, prévôt de Suèvre, en l'église de Tours, parue en 1717, en 2 volumes, avec une analyse de tous ses ouvrages. - Tables des matières.

328. GILBERT de la Porrée, évêque de Poitiers, en 1141, condamné au concile d'Auxerre en 1147, de Paris en 1147, de Rheims en 1148. Voir les numéros XXIV, XXV, XXVI et XXVIII du précédent article.

TOME LXV, comprenant 102 col., 1847, prix : 7 fr.

329. FELIX IV, 55e pape, depuis juillet 526, jusqu'en septembre 530. I. Notice par Anastase, 1. 3 lettres et constitution sur l'église de RaAppendice. II. 2 lettres douteuses.

vennes.

330. PROSPER, de manichéen devenu chrétien, vers 530. I. Les ana

thèmes et la profession de foi catholique, chapitres tirés de saint Augustin, que doivent souscrire ceux que l'on soupçonne d'être manichéens. II. Abjuration et profession de foi de Prosper, etc.

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331. BONIFACE II, 56e pape, de septembre 530 à décembre 531. 1. Notice par Anastase. 1. Lettre à Césaire d'Arles. II. 3 libelles d'Etienne au pape Boniface. Appendice. Deux lettres douteuses.

332. MONTAN, évêque de Tolède, en 527. 1. Prolégomènes.

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333. S. ELEUTHERIUS, évêque de Tournai, en 487.-I. Sa Vie, par Guibert, frère mineur, 1. Sermons, au nombre de 6.

Le verbe était en Dieu.

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334. S. FULGENCE, évêque de Ruspe en Afrique, en 533, d'après l'édit, de Desprèz. 1. Prolégomènes. 2. Sa vie, par un de ses disciples. — I. Trois livres adressés à Monimus. Le 1 sur la prédestination; le 2e sur le sacrifice et l'esprit saint; le 3e sur l'explication de ces paroles: III. II. Réponse à dix objections des ariens. Trois livres, adressés à Trasimonde, roi des Lombards. IV. Ses lettres, au nombre de 18. V. De la Trinité. - VI. Contre le discours de Fastidiosus, arien. VII. De la remission des péchés, en 2 livres. VIII. De l'incarnation du fils de Dieu, et du créateur des vils animaux. – IX. De la vérité de la prédestination et de la grâce de Dieu, en 3 li- X. De la foi, ou de la règle de la véritable foi. - XI. Défense de la foi catholique, contre Pinta, évêque arien. XII. 10 Discours. XIII. Instruments de la foi catholique, tirés des livres de S. Fulgence, contre les faux actes que l'hérétique Fabianus a inventés contre lui. XIV. Deux extraits contre les Grecs. XV. Deux discours inédits. · XVI. Appendice. Le livre de la prédestination et de la grâce, douteux. XII. 80 discours, également douteux. Liste des manuscrits qui ont servi à cette édition de S. Fulgence. Parmi les lettres de S. Fulgence

vres.

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il y en a de Victor, qui lui envoie le discours de l'arien Fastidiosus pour qu'il le réfute, de Scarila, des évêques d'Afrique, et de plus le livre de Pierre le diacre.

335. FERRAND, le diacre, vivant à cette époque. 1. Lettre à Eugyppius sur l'essence de la Trinité et les deux natures du Christ.

lettres parmi celles de S. Fulgence.

II. Deux

Nouvelles et Mélanges.

FRANCE. PARIS.

EUROPE.

Lettre de S. Exc. Mgr le nonce apostolique, adressée à NN. SS. les Évêques de France pour leur faire connaitre la pensée de S. S. Pie IX sur la loi de l'enseignement.

<< Monseigneur,

<< Paris, le 15 mai 1850.

>> L'important projet de loi sur l'enseignement, présenté à l'Assemblée nationale, ne pouvait pas ne pas attirer toute l'attention du T.-S.-P., qui a constamment suivi avec la plus vive sollicitude toutes les phases de cette longue et laborieuse discussion, dès son commencement jusqu'à l'adoption définitive de la loi. Il a vu, avec une bien vive satisfaction, les améliorations et les modifications qui ont été apportées dans cette loi; appréciant beaucoup les efforts et le zèle déployés par tous ceux qui s'intéressent au bien de l'Église et de la société. Le Saint-Père a pu remarquer, en même tems, la diversité des opinions et des appréciations qui, d'un côté, relevaient les avantages acquis surtout en présence du statu quo; et de l'autre, les défauts existants et les dangers à craindre de quelques dispositions de la nouvelle loi. » Il a été aussi constaté au Saint-Père dans le vénérable corps épiscopal, existait quelque divergence d'opinion, d'autant plus que quelques prescriptions de la même loi s'éloignent de celles de l'Église, telles que la surveillance des petits séminaires, et d'autres semblent peu convenables à la dignité épiscopale, telles que la participation des Évèques au conseil supérieur, auquel, suivant la loi, doivent intervenir, en même tems, deux ministres protestants et un rabbin. L'établissement, du moins provisoire, des écoles mixtes, inspirait aussi des inquiétudes aux consciences des familles catholiques.

que,

» Au milieu de ces perplexités, Sa Sainteté, pénétrée de la gravité des circonstances dans lesquelles se trouvent ses vénérables Frères et dans le désir de calmer ces anxiétés, a jugé opportun, dans sa haute sagesse, de leur tracer une direction. Elle le devait encore pour satisfaire aux demandes que Sa Sainteté avait reçues de la part de plusieurs respectables Prélats, qui, par un sentiment de déférence envers la suprême Chaire de vérité, et de respect pour la personne du SouverainPontife, s'étaient adressés au Saint-Siége, pour avoir de son oracle une

règle de conduite au sujet de l'application de la loi définitivement adoptée.

» Sa Sainteté, après un mûr examen de cette importante affaire, de l'avis même d'une congrégation spéciale, composée de plusieurs membres du sacré-collége, et après la plus sérieuse délibération, vient de communiquer ces instructions que, d'après ses ordres, je m'empresse de faire connaître à Votre Grandeur.

» Sans vouloir maintenant entrer dans l'examen du mérite de la nouvelle loi organique sur l'enseignement, S. S. ne peut oublier que, si l'Église est loin de donner son approbation à ce qui s'oppose à ses principes, à ses droits, elle sait assez souvent, dans l'intérêt même de la société chrétienne, supporter quelque sacrifice compatible avec son existence et ses devoirs, pour ne pas compromettre davantage les intérêts de la religion et lui faire une condition plus difficile. Vous n'ignorez pas, Monseigneur, que la France, dès le commencement de ce siècle, a donné au monde l'exemple de sacrifices assez durs, dans le but, dans l'espoir de conserver et de restaurer la religion catholique.

>> Les circonstances dans lesquelles se trouve actuellement placée la société sont d'une nature si grave, qu'elles demandent que, de toutes ses forces, on cherche à la sauver. Pour atteindre ce but salutaire, le moyen le plus sûr et le plus efficace, est d'abord l'union d'action dans le clergé, ainsi que le rappelait saint Jean Chrysostome 1 au sujet des premiers tems de l'Église : « Si dissensio fuisset in discipulis illis, omnia peritura erant. » Sur cette considération, le Saint-Père ne cesse pas de conjurer tous les bons, non-seulement de faire preuve de patience, mais aussi de rester unis, afin que les vénérables Évêques, avec leur clergé, « unum sint; » que serrés par les doux liens de la charité évangélique « idem sentiant » et par les efforts de leur zèle « quærant quæ sunt JesuChristi. » C'est seulement en vertu de cette union que l'on pourra obtenir les avantages qu'il est donné d'espérer de la nouvelle loi, et écarter au moins en grande partie les obstacles pour de nouvelles améliorations. Sa Sainteté aime à penser que le bon vouloir et l'active coopération du gouvernement seront dirigés à cette même fin. Elle espère aussi que ceux du respectable corps épiscopal, qui, par le choix de leurs collègues, siégeront dans le conseil supérieur de l'instruction publique, par leur zèle et leur autorité, comme par leur doctrine et prudence, sauront, dans toutes les circonstances, défendre avec courage la loi de Dieu et de l'Église; sauvegarder de toute l'énergie de leur àme les doc1 In Joan. hom., 82.

trines de notre sainte religion, et appuyer de toutes leurs forces un enseignement pur et sain.

» Les avantages, que par leurs soins ils procureront à l'Église et à la société, sauront compenser l'absence temporaire de leurs diocèses. Si, malgré tous ces efforts, leur avis, sur quelque point concernant la doctrine ou la morale catholique, ne pouvait pas prévaloir, ces digues Évėques auront toute la facilité d'en informer, à l'occasion, les fidèles confiés à leurs soins; et ils en prendront motif d'entretenir leur troupeau de ces mêmes matières sur lesquelles se ferait sentir le besoin de l'instruire.

» Le Saint-Père ne pouvant pas se dissimuler la haute importance de la première éducation religieuse des enfans, ces nouvelles plantes dans lesquelles on doit espérer un meilleur avenir pour la société, quoiqu'il aime à rendre hommage au zèle des respectables Évêques de France, croit cependant, par la charge de son ministère apostolique, devoir vous recommander particulièrement, Monseigneur, dans le cas où, dans votre diocèse, se trouveraient établies des écoles mixtes, de ne pas cesser de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer aux enfans catholiques qui, heureusement, sont presque partout en grande majorité, le bénéfice d'une école séparée. Car le Saint-Père, déplorant amèrement les progrès qu'a faits en France, comme dans les autres pays, l'indifférentisme religieux qui a produit des maux affreux par la corruption de la foi des peuples, désire vivement que, sur ce point important, tous les pasteurs ne cessent pas, à l'occasion, d'élever leur voix et d'instruire soigneusement les fidèles confiés à leur zèle, de la nécessité d'une seule foi et d'une seule religion, la vérité étant une; de rappeler souvent aux souvenirs de leurs fidèles et de leur expliquer le dogme fondamental que : hors de l'Eglise catholique, point de salut.

» Voilà, Monseigneur, les considérations et les instructions que d'après les ordres de notre très-saint Père, j'avais à communiquer à Votre Grandeur.

» Je ne doute aucunement que vous ne receviez avec reconnaissance cette communication de la sollicitude paternelle du vénéré Chef de l'Eglise, et j'ai la confiance que votre zèle pour le salut des âmes et pour la conservation et l'amélioration de la société, y puisera de nouvelles forces et de nouveaux encouragemens pour la propagation des bons principes et des saines doctrines.

» J'ai l'honneur d'être, Monseigneur,

R., archevêque de Nicée; nonce apostolique. »>

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