1. Dédicace de Sirmond. Sirmond. par 292. SIDONIUS APPOLLINARIUS, évêque d'Auvergne en 482. 2. Notice, par Gallandus. Sa vie, 4. Témoignages des anciens. 1. Lettres, au nombre de 146, en 9 livres, avec notes nombreuses. II. Les chants, au nombre 5. Quelques remarques de Sirmond sur quelques expressions de l'auteur. de 24. 293. PERPETUUS, évêque de Tours, en 482. Notice d'après Cave. 1. Testament de l'évêque Perpetuus. - II. Son épitaphe. 294. CEREALIS, évêque de Castellum, en Afrique, en 485. Notice par Gennadius. - I. Livre contre l'arien Maximinus. 295. Saint EUGENE, évêque de Carthage, en 485. Notice par Cave. - I. Profession de foi des évêques catholiques d'Afrique, présentée à Huneric. II. Lettre à ses concitoyens pour les engager à conserver la foi catholique, extraite de Grégoire de Tours. - 296. Saint FAUSTUS, évêque de Rièz, en 485. Notices de Bellarmin et de Canisius. 2. Notes critiques de Basnage, sur la doctrine de - Faustus. - I. De la grâce de Dieu et du libre arbitre, en 2 livres. 297. Saint FELIX III (ou II), 49e pape, de mars 483 à février 492. - 1. Notice, par Cave et par Anastase. —I. Lettres, au nombre de 15, plus quelques autres, tirées de Maffei.— II. Les Décrets, extraits de Gratien. — 1. Un abrégé des gestes d'Acacius ou des Eutychiens, par Sirmond, et quelques autres monumens concernant cette question. 298. GENNADIUS, prêtre de Marseille, en 492. - 1. Notice, par Cave.-2. Témoignages des anciens. — I. Le livre des dogmes ecclésiastiques, suivi des commentaires de Elmenhorstius. II. Le livre des écrivains ecclésiastiques, d'après l'édition de Fabricius, avec abondantes notes, précédé des éclaircissemens suivants : ciens. - 4. La préface de Suffridus Peirius. Gazeus. 3. Témoignages des an- 5. Une notice d'Alard Table chronologique de la persécution des Vandales de 406 à 535. —Index sur Victor de Vite, sur Sidonius et sur Gennadius. TOME LIX, comprenant 1084 col. 1847. Prix : 7 fr. 299. Saint GÉLASE, africain, 50e pape, de mars 492 à novembre 496. Ses œuvres, d'après Mansi. – 1. Sa vie, par Anastase. I. Ses lettres, au nombre de 15. — II. Fragmens de 10 autres.— III. Livre sur le lien de l'anathème. IV. Contre le sénateur Andromaque, et quelques autres Romains qui voulaient continuer à célébrer les lupercales. - V. Deux -- - décrets et une constitution. -1er Appendice. VI. 6 lettres douteuses. — Appendice 2o. – VII. 58 décrets qui lui sont attribués. — 3e Appendice. -VIII. Concile romain, où se trouvent relatés les livres canoniques et les apocryphes, avec les notes de Mansi et de Pagi. -- IX. 2e concile ro main. 300. Saint AVITUS, évêque de Vienne, en 494. - 1. Notice, d'après Gallandus. 2. Témoignages des anciens. 3. Son épitaphe. . I. Ses - lettres, au nombre de 38, parmi lesquelles il y en a 2 d'Apollinaire, 2 du roi Gondebaud, 2 rescrits d'Héraclius. 1 de Viventiolus. II. Homélie sur l'origine des Rogations. 1 du pape Hormisdas. III. Quelques fragments. - IV. Poème sur les gestes de Moïse, en 6 livres.- V. Note sur d'autres poèmes inédits. -VI. 4 autres lettres, tirées de l'édition de Sirmond. VII. Fragment du livre sur la divinité de l'Esprit Saint. VIII. Conférence des évêques gaulois, sous la direction d'Avitus, avec le roi Gondebaud, contre les ariens. IX. Discours pour la 3e férie des rogations. 301. JEAN, diacre, vivant vers l'an 496. 1. Notice, - - I. Lettre sur les différents rits du baptême. par Gallandus. 302. Saint FAUSTIN, vivant à la fin du 5e siècle. — 1. Homélie sur la passion du Seigneur. 303. JULIANUS POMERUS, d'Arles, rhéteur, puis prêtre, en 498. 1. Notice, par Cave. 2. Avertissement sur le livre suivant, par Mar geant. - 1. De la vie contemplative, en 3 livres. 304. ANONYMES. 1. Avertissement de Baluze. 1. Le livre des généalogies des patriarches. II. Sur le comput paschal. - III. De la règle monastique, observée dans l'ancien monastère de Kil-ros en Ecosse. 305. AURELIUS PRUDENTIUS, poète chrétien, mort en 405. Ses œuvres, d'après l'édition d'Arevolo. 1. Dédicace à Pie VI. 2. Prolégomènes sur tout l'ouvrage. OEuvres, avec glosses et variantes intermédiaires, et commentaires au bas des pages. — J. Préface de Prudence. -II. Les 12 cathemerinon ou journées et fêtes. Ill. Le livre de l'apothéose.-IV. Le livre de l'Amartigène, ou origine du péché, contre les Marcionites. Nouvelles et Mélanges. EUROPE. FRANCE. PARIS. Nouvelle collection d'objets d'art assyriens; déposés au Louvre. On lit dans le Moniteur le décret suivant : « La collection plastique et épigraphique rapportée de l'Asie centrale » et de l'Asie mineure par M. Lottin de Laval, et acquise par l'Etat, » sera déposée au musée du Louvre pour faire suite à la galerie assy » rienne. » La collection cédée à l'Etat par M. Lottin de Laval consiste en 134 pièces bas reliefs, figures, inscriptions qui proviennent de Persépolis, au nombre de 41; de Schahpour dans les défilés de Khongistan, 6; des ruines de Ninive, à Khorsabad, à Koïoudjouk et ailleurs, 20; et surtout de celle de Babylone et des anciennes villes de la Babylonie, telles que Opis, Séleucie, Ctésiphon, Citacé, Canaxa, etc. Indépendamment des grandes figures de Xerxès, de Sapor II, des rois, des guerriers, des prêtres de la Perse et de l'Assyrie, qui frappent au premier abord, et des nombreuses légendes des briques babyloniennes, non encore déchiffrées, un monument de la plus haute importance pour la linguistique et pour l'histoire est le cylindre assyrien trouvé à Opis, entièrement couvert d'une inscription qui n'a pas moins de 510 lignes en caractères cunéiformes, très-menus et pour ainsi dire expédiés; un fragment de basalte noir, non moins précieux, trouvé à Akerkouf, sur le Tigre, paraît offrir un sujet astronomique analogue à celui que présente la pierre rapportée des mêmes lieux et connue dès longtems sous le nom de caillou de Michaux. Ces deux représentations, qui se lient l'une à l'autre, pourraient bien appartenir au zodiaque chaldéo Babylonien, origine la plus vraisemblable de celui des Grecs et du nôtre. Enfin, quelques monumens persans et arabes, d'époques plus modernes, venant d'Ispahan et de Schiras, de Bassora, de Bagdad et de Damas, ne sont pas non plus sans intérêt. Le gouvernement a en outre acheté de M. Lottin de Laval, un secret au moyen duquel le voyageur a pu prendre les calques, ou plutôt faire les moules des objets d'art, inscriptions et bas-reliefs, de manière à pouvoir les reproduire à son arrivée à Paris; ces moules sont pris dans l'espace de quelques minutes, ne tiennent pas plus de place qu'un linge mis dans une malle et ne pèsent pas davantage; c'est par ce procédé qu'il a, seul et sans secours, fait les plâtres si précieux que le gouvernement vient d'acheter. M. Lottin de Laval est en ce moment au mont Sinaï, où il a été chargé de prendre, au moyen de son procédé, les calques des fameuses inscriptions sinaites, dont les voyageurs ont si souvent parlé, dont on n'avait aucune copie fidèle, et qui sont probablement l'ouvrage des Israélites, pendant leur séjour au pied du Sinaï. On comprend de quelle importance sont ces inscriptions, et combien il est à désirer de les voir enfin complètement reproduites et expliquées. NINIVE. de Ninive. ASIE. Nouvelles et importantes découvertes faites dans les ruines De nouveaux trésors archéologiques sont tous les jours exhumés de ces grandes ruines. Voici ce que nous lisons dans différens journaux : « Le major Layard vient de faire à Nimroud, qu'on suppose occuper l'emplacement de l'ancienne Ninive, des découvertes très-curieuses. Les ouvriers en creusant une tranchée, ont rencontré trois marmites en cuivre de proportions gigantesques et plusieurs plats grossiers en métal. M. Layard a ôté lui-même la terre qui remplissait presque entièrement une des marmites, et il a trouvé mêlés à cette terre une immense quantité d'ornemens d'ivoire de formes très-variées, le fer d'une hache et une foule d'autres objets curieux dont le détail n'a point été donné dans la lettre qui annonce ce fait, M. Layard ayant fait à tous les témoins de sa découverte une obligation du secret. » Le 6 janvier, les ouvriers ont encore trouvé plus de 30 vases en métal, des coupes et des tasses merveilleusement ciselées et gravées, des boucliers, des sabres dont la poignée subsiste seule, les lames de fer ayant été rongées par la rouille, et enfin un petit vase en marbre. Les coupes et les autres ornemens sont faits d'un alliage inconnu; mais tous ces objets sont recouverts de cuivre décomposé et cristallisé, et sont si fragiles, qu'ils ne peuvent être maniés sans danger, et M. Layard les expédie en Angleterre sans entreprendre de les nettoyer. Le capitaine Erskine Rolland, qui est l'adjoint de M. Layard, déclare avoir passé huit heures à retirer ces objets de la terre avec ses propres mains, cette opération étant trop délicate pour permettre l'emploi même d'un couteau. L'une des découvertes les plus curieuses est celle de plusieurs centaines d'ornemens faits avec des huîtres-mères à perle et ayant absolument la forme de boutons de chemise. » M. Layard expédie tous ces objets en Angleterre, ainsi que deux magnifiques lions de grandeur colossale, les deux plus beaux qui aient encore été découverts. » DE PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE. Numéro 4. Avril 1850. Polémique catholique. ESSAI SUR LA CRÉDIBILITÉ DE L'HISTOIRE ÉVANGÉLIQUE, Réponse au docteur Strauss, PAR M. A. THOLUCK. TRADUCTION ABRÉGÉE ET ANNOTÉE, PAR M. L'ABBÉ H. DE VALROGER 1. Sur les premiers travaux de M. de Valroger insérés dans les Annales. — La traduction de Tholuck. - Importance et danger de l'exégèse. Elle vise à la déchéance du Christ en tant qu'être réel et personnel. Les abstractions philosophiques deviennent des réalités. - L'humanité est divinisée. Nécessité et devoir pour les prêtres de stigmatiser cet enseignement. - Importance des études sérieuses théologiques. Qualités et défauts de Tholuck. études de nos séminaires. Ce qui manque aux Aucun de ces noms n'est inconnu aux lecteurs de ce recueil. Nous nous souvenons tous de ces beaux et profonds articles que M. de Valroger a publiés, il y a une dizaine d'années dans les Annales, et qui promettaient tout ce qu'il a réalisé depuis. Quant à Tholuck, M. Chassay nous l'a montré dans cette curieuse galerie des adversaires de Strauss en Allemagne, qu'il a fait passer sous nos yeux. En nous le faisant connaître, il nous annonça la publication prochaine de la traduction française, de l'important ouvrage où l'habile docteur a mis à nu et en poussière, les sophismes impies du professeur de Tubingue 2. C'est un devoir pour les Annales, toujours jalouses et empressées de consigner dans leurs pages tout ce qui touche de près ou de loin à la nature et aux méthodes de l'enseignement ecclésiastique, de rendre compte de cette traduction, publiée par M. de Valroger. 1 Un volume in-8° de 520 pages; Paris, Lecoffre, prix: 6 fr. 50 c. 2 Annales de philosophie chrétienne, 3a série, xv, 28. IV SÉRIE. TOME I. -N° 4; 1850. (40° vol. de la coll.). 16 |