Répertoire du Théâtre français ...: Oeuvres complètes de J. Racine. t.I-V. 1821-22J. Didot ainé, 1824 |
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Strona 1
... voix qui frappe ton oreille . ARCAS . C'est vous - même , seigneur ? Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin ? A peine un foible jour vous éclaire et me guide , Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l ...
... voix qui frappe ton oreille . ARCAS . C'est vous - même , seigneur ? Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin ? A peine un foible jour vous éclaire et me guide , Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l ...
Strona 3
... que le ciel vous dénie , « Sacrifiez Iphigénie . » Votre fille ! ARCAS . AGAMEMNON . Surpris , comme tu peux penser , Je sentis dans mon corps tout mon sang se glacer : Je demeurai sans voix , et n'en repris l'usage Que ACTE I , SCÈNE I. 3.
... que le ciel vous dénie , « Sacrifiez Iphigénie . » Votre fille ! ARCAS . AGAMEMNON . Surpris , comme tu peux penser , Je sentis dans mon corps tout mon sang se glacer : Je demeurai sans voix , et n'en repris l'usage Que ACTE I , SCÈNE I. 3.
Strona 4
Je demeurai sans voix , et n'en repris l'usage Que par mille sanglots qui se firent passage . Je condamnai les dieux , et , sans plus rien ouir , Fis vœu , sur leurs autels , de leur désobéir . Que n'en croyois - je alors ma tendresse ...
Je demeurai sans voix , et n'en repris l'usage Que par mille sanglots qui se firent passage . Je condamnai les dieux , et , sans plus rien ouir , Fis vœu , sur leurs autels , de leur désobéir . Que n'en croyois - je alors ma tendresse ...
Strona 6
... voix s'accorde avec ce que j'écris . Pour renvoyer la fille , et la mère offensée , Je leur écris qu'Achille a changé de pensée ; Et qu'il veut désormais jusques à son retour Différer cet hymen que pressoit son amour . Ajoute , tu le ...
... voix s'accorde avec ce que j'écris . Pour renvoyer la fille , et la mère offensée , Je leur écris qu'Achille a changé de pensée ; Et qu'il veut désormais jusques à son retour Différer cet hymen que pressoit son amour . Ajoute , tu le ...
Strona 12
... un peuple furieux , Seigneur , à prononcer entre vous et les dieux . N'est - ce pas vous enfin de qui la voix pressante Nous a tous appelés aux campagnes du Xanthe ; Et qui de ville en ville attestiez les serments Que 12 IPHIGÉNIE .
... un peuple furieux , Seigneur , à prononcer entre vous et les dieux . N'est - ce pas vous enfin de qui la voix pressante Nous a tous appelés aux campagnes du Xanthe ; Et qui de ville en ville attestiez les serments Que 12 IPHIGÉNIE .
Kluczowe wyrazy i wyrażenia
ABNER ACHILLE ÆGINE AGAMEMNON AMAN amour ARCAS ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas chante charmes cher chercher CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux craint crime cruel d'Athalie Daignez David déja dessein Dieu dieux discours DORIS douleur Éliacin ÉLISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE Esprit saint ESTHER éternel étoit fatal fille fils foible foiblesse funeste fureur gloire grace Grecs Hélas heureux HIPPOLYTE HYDASPE hymen innocent IPHIGÉNIE ISMAEL ISMÈNE ISRAELITE j'ai jamais Jézabel JOAD JOAS JOSABET jour Juifs l'amour l'autel l'univers laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps madame mains malheureux Mardochée MATHAN mère moi-même mort mortels Mycène Ochozias OEnone paix par-tout père perfide peuple PHÈDRE pleurs prêtres prince princesse profane reine rois sacrés saint SALOMITH sang SCÈNE VII secours secret seigneur seule sœur soin songe sort superbe temple THÉRAMÈNE THÉSÉE tremble Trézéne triste trône trouble ULYSSE venger veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zèle
Popularne fragmenty
Strona 252 - ATHALIE. Prêtez-moi l'un et l'autre une oreille attentive. Je ne veux point iri rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé : Ce que j'ai fait, Abner, j'ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un peuple téméraire : Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie : Par moi Jérusalem goûte...
Strona 284 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé?... Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un encens souillé... . . . . Où menez-vous ces enfants et ces femmes?
Strona 149 - Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage Et le ciel et l'époux que ma présence outrage ; Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté, Rend au jour qu'ils souillaient toute sa pureté.
Strona 134 - Fuyons dans la Nuit infernale. Mais que dis-je ? Mon Père y tient l'Urne fatale. Le Sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains Minos juge aux Enfers tous les pâles Humains. Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible...
Strona 254 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels: Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels!
Strona 86 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Strona 91 - Athènes me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Strona 117 - Œnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.
Strona 235 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat? Quoi! toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles? Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis en nos jours?
Strona 48 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte ni respect ne m'en peut détacher. De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère.