Oeuvres complètes de Voltaire: Notice sur Voltaire. Théatre

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Hachette, 1859
 

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Strona 109 - Ce qu'on ne doit point voir , qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Strona 498 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Strona 550 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...
Strona 303 - Quoi ! fille de David , vous parlez à ce traître! Vous souffrez qu'il vous parle ! et vous ne craignez pas Que du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas II ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent , Ou qu'en tombant sur lui ces murs ne vous écrasent? Que veut-il? de quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu ? MATHAN.
Strona 303 - Où suis-je ? De Baal ne vois-je pas le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu'il vous parle ? Et vous ne craignez pas Que, du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas, Il ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent...
Strona 404 - L'églogue en dialogues, intitulée Rérénice, à laquelle Madame Henriette d'Angleterre fit travailler Corneille et Racine, était indigne du théâtre tragique : aussi Corneille n'en fit qu'un ouvrage ridicule ; et ce grand maître Racine eut beaucoup de peine , avec tous les charmes de sa diction éloquente, à sauver la stérile petitesse du sujet.
Strona 552 - Non, non, je te défends, Céphise, de me suivre. Je confie à tes soins mon unique trésor : Si tu vivais pour moi, vis pour le fils d'Hector. De l'espoir des Troyens seule dépositaire, Song-e à combien de Rois tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyrrhus ; fais-lui garder sa foi : S'il le faut, je consens qu'on lui parle de moi.
Strona 501 - Chantilly Condé les souffre quelquefois; Qu'Enghien en soit touché ; que Colbert et Vivonne, Que La Rochefoucauld, Marsillac et Pomponne, Et mille autres qu'ici je ne puis faire entrer A leurs traits délicats se laissent pénétrer ? Et plût au ciel encor, pour couronner l'ouvrage, Que Montausier voulût leur donner son suffrage ! C'est à de tels lecteurs que j'offre mes écrits.
Strona 499 - C'est aux rois, c'est aux grands, c'est aux esprits bien faits, A voir la vertu pleine en ses moindres effets; C'est d'eux seuls qu'on reçoit la véritable gloire ; Eux seuls des vrais héros assurent la mémoire.
Strona 304 - J'ai mon Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux. JOAS. Il faut craindre le mien : Lui seul est Dieu, madame, et le vôtre n'est rien. ATHALIE. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule.

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