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Nouvelles et Mélanges.

EUROPE.

FRANCE, PARIS. Nouvelles des Missions Catholiques, extraites du n. 90 des Annales de la propagation de la foi.

1. Lettre des dix-sept évêques présens au 5′ Concile de Baltimore du 20 mai 1843, au conseil de la Propagation de la foi, pour le remercier du puissant secours qu'il apporte à la propagation de la foi catholique.

2. Lettre de Mgr Purcell, évêque de Cincinnati ( 10 février 1843), dans laquelle il expose l'état et les besoins de son diocèse. Liste de ses collaborateurs 50 prêtres 9 américains, 12 allemands, 11 français, 10 irlandais, 4 italiens, belges et 1 espagnol.

3. Lettre du P. Matthias Gracia; supérieur de la mission de Nukuhiva (iles Marquises), racontant les événemens qui se sont passés depuis 1839: oratoire bâti au vrai Dieu, conversion, pénurie des prêtres, guerres intestines; les missionnaires font l'école aux petits enfans, pour s'assurer des générations futures.

4. Lettre du R. P. Martial Jean, de la société de Picpus, datée des îles Sandwich, 1er novembre 1841. Les missionnaires, quoique persécutés par les méthodistes, sont bien vus. Ils instruisent les petits enfans, ont composé une histoire de l'église en vers, que les enfans chantent; partout la foi y fait de grands progrès.

5. Lettre du P. Barnabe Castan, de la société de Picpus, datée d'Honolulu (iles Sandwich), 11 novembre 1841, racontant un examen que plus de 600 enfans ont passé sur la doctrine chrétienne, la lecture, l'écriture, la géographie, l'arithmétique, l'histoire et le chant. Ils montrent de merveilleuses dispositions, et opèrent tout en chantant.

6. Lettre du P. Martial Jean, datée des îles Sandwich, 2 novembre 1841, et il y rend compte des écoles qu'il a établies pour les jeunes enfans, d'un grand ouvroir où les filles et les femmes du pays viennent fabriquer des nattes, des sacs et des paniers, et d'un terrain pour apprendre l'agriculture; tout cela prospérait:

7. Extraits d'une lettre de M. Eugène Bore, juin 1842, racontant son départ de Mossoul et son voyage depuis Mossoul jusqu'à Diarkebir, et décrivant l'état des populations catholiques.

8. Lettre du P. Balaillon, datée de l'ile Wallis (Océanie occidentale), 2 mai

1842, et apprenant que tous les habitans sont devenus chrétiens; ile la plus corrompue de toute l'Océanie, elle en est maintenant le modèle.

9. Lettre du P. Chevron, lazariste, datée de Ouvea (Wallis), 9 mai 1842, et racontant les prodiges de cette église, renouvelant la foi et la piété de la primitive église.

10. Lettre du P. Viard, lazariste, datée de Wallis, 8 novembre 1842, racontant encore la foi de toute la population composée de 2,600 habitans. Quelques protestans sont venus calomnier les catholiques; les missionnaires composent, pour les réfuter, un cantique sur les vérités de l'écriture, que chantent les naturels ; les missionnaires leur apprennent tous les arts de la civilisation, et les guérissent des maladies de la peau.

11. Lettre du F. Luzy, lazariste, datée de Wallis (8 novembre 1842) parlant de la reconnaissance que lui témoignent les bons insulaires.

12. Lettre de cinq insulaires de Wallis aux chrétiens de Lyon; ils les remercient de leur avoir envoyé des missionnaires qui leur ont appris à con

naître Dieu.

13. Lettre de deux femmes chrétiennes aux chrétiennes de Lyon : elles leur demandent de leur envoyer des sœurs pour les instruire.

14. Lettre du P. Viard, lazariste, datée de la baie des îles de Kororareka, 19 février 1842, racontant le voyage fait à bord de la corvette l'Allier, chargée d'aller requérir les restes du P. Chanel, massacré par les sauvages de Fou

tuna.

15. Lettre du P. Comte, lazariste, datée d'Akaroa (Nouvelle Zélande), 5 mai 1842, citant une lettre d'un officier de marine, qui raconte comment ils ont eu le corps du père Chanel, le repentir des naturels, et leurs bonnes dispositions pour la foi.

16. Lettre du P. Chevron, lazariste, datée du Tonga, 11 juillet 1842, renfermant quelques extraits sur la conversion des habitans de Wallis, et des détails sur la conversion de ceux de Fouluna et en particulier pour le meartre du Père Chanel; quelques détails sur les habitans de Tonga, encore presque tous idolâtres.

17. Lettre de Mgr Odin, lazariste, datée de Galveston (Texas), 7 février 1842, racontant la visite qu'il a faite au milieu des catholiques désolés, ruinés par la guerre civile, mais conservant encore la foi.

18. Lettre de M. Lepavec, lazariste, datée de Smyrne, 29 juin 1842, racontant la visite qu'il a faite aux églises dont il est parlé dans l'apocalypse; Ephèse, Pathmos, où il visite la grotte de l'apôtre livrée aux hérétiques; il y a plus de 300 chapelles et pas un seul catholique (La suite au prochain cahier).

19. Lettre de Mgr Mouly, lazariste, datée de Sivan (Mongolie), 10 novembre 1942, racontant l'état de sa mission; il a d'abord songé aux anciens catholiques; ils sont conrfimés dans la pratique de la religion; des écoles ont été

établies pour les garçons et pour les filles. Les Mongols sont bien disposés pour l'évangile; deux Lamas ou prêtres de Foe se sont convertis; beaucoup semblent disposés à suivre cet exemple. On a fondé un séminaire où l'on élève 12 chinois. Tout se fait par le secours des aumônes européennes.

20. Annonce de la délivrance des 5 missionnaires qui étaient en prison au Tong-king. SYRIE.

JERUSALEM. Manuserit du Pentateuque trouvé dans le tombeau d'Absalon. On a fait dernièrement à Jérusalem, dans le tombeau d'Absalon, situés sur les bords de la vallée de Josaphat, une trouvaille précieuse.

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Le nommé Ben-ha-Barjona, élève chaldéen à la Propaganda fide, à Rome, retournait, en qualité de missionnaire, dans son pays, après avoir terminé ses études. Arrivé à Beyrouth, il résolut d'aller visiter les saints lieux avant de quitter la Syrie. Il partit le 6 novembre de Beyrouth, et arriva le 12 à Jérusalem. Le 13, après avoir visité le mont et le jardin des Oliviers, la grotte de Getzemani, etc., il se trouvait à la tombe pyramidale d'Absalon, et, en observant ses alentours, il aperçut un trou que l'abondance des pluies avait récemment découvert. Sa curiosité de visiteur ne voulut pas même épargner ce petit coin: il se glissa donc sur son ventre, et il parvint dans une chambre sépulcrale; il avait avec lui des bougies. De cette première salle, il pénétra de la même manière dans une seconde, puis dans une troisième, et finalement dans une quatrième. Cette dernière, au dire de l'abbé, se trouve tout à fait dessous le tombeau d'Absalon; elle est, comme toutes les autres, taillées dans le roc. Là, il trouva des débris de caisses dévorées par le tems et des ossemens humains. Au milieu de ces débris, il aperçut divers rouleaux de parchemin qu'il ramassa soigneusement. Il reconnut bientôt que ces parchemins renfermaient deux exemplaires des cinq livres de Moïse écrits en langue hébraïque, et sans ponctuation. Il est notoire que, long-tems avant Jésus-Christ (cela n'est pas du tout certain), les Hébreux avaient adopté les points dans leurs écritures. Cette circonstance atteste, de la manière la plus authentique, l'antiquité des parchemins. L'abbé se rendit aussitôt au couvent latin, où il était logé, emportant avec lui tous les parchemins qu'il avait trouvés. Sa trouvaille fit du bruit à Jérusalem; les salles souterraines du tombeau d'Absalon furent, le même jour, visitées par le ministre et le consul anglais à Jérusalem. Ils ne trouvèrent rien; l'abbé chaldéen avait tout enlevé. Ces autorités britanniques se rendirent alors chez l'abbé; elles virent les parchemins. Une somme d'argent fut proposée : le missionnaire chaldéen ne voulut en aucune manière livrer sa trouvaille à des ennemis, disait-il, de la religion catholique ; mais il déposa divers rouleaux, qui, à son dire, formaient un exemplaire de l'Ancien Testament, dans les mains du révérendissime pour être envoyés de sa part au Saint-Père, à Rome.

(Écho du monde savant.)

Bibliographie.

GRAMMAIRE RAISONNÉE DE LA LANGUE LATINE, par l'abbé J.-H.-R. Prompsault, Aumonier de la maison royale des Quinze-Vingt, 1re partie, 2o livraison - La livraison qui vient de paraître complète la première partie de l'ouvrage de M. Prompsault, celle qui traite des élémens des mots, c'est-à-dire des lettres, de l'orthographe et de l'accentuation.

Nous avons rendu compte de la première livraison dans notre numéro de février (tome vII, p. 62): celle-ci contient la fin du dictionnaire d'abréviations, commencé dans la précédente, et un traité d'accentuation.

Le dictionnaire est aussi complet que possible; mais ce qui en fait surtout le mérite, c'est l'exactitude des explications. M. Prompsault n'en a admis aucune d'arbitraire; n'en a négligé aucune à laquelle peut donner lieu la même abréviation, et n'a pas manqué d'indiquer, chaque fois qu'il a été possible, la source d'où elle est tirée.

Une petite note, mise par M. Prompsault, à la fin de ce dictionnaire, montre micux que ce que nous pourrions dire, combien son travail est consciencieux, la voici : « J'avais recueilli encore quelques signes particuliers, lorsque j'ai voulu >> les mettre en ordre, je me suis apperçu que leur signification n'était pas toujours en rapport avec leur conformation. Il est donc présumable qu'ils › ont été, pour la plupart, fort mal copiés. J'attendrai, pour les faire 'con» naître, qu'il m'ait été permis de consulter les monumens originaux dont on » les a tirés. »

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On voit de suite l'importance de ce dictionnaire. S'imposer la tâche fastidieuse de réunir ces élémens sous une forme facile à consulter; nous épargner la peine de trouver des explications ou de les aller chercher là où elles sont éparses, abréger ainsi notre travail, c'est nous rendre un service éminent

Dans le traité d'accentuation, M: Prompsault met dans leur véritable jour un grand nombre de points contestés jusqu'ici, réforme beaucoup de règles fausses ou trop absolues, et, après un examen consciencieux, établit des principes surs et vrais.

Plusieurs personnes ont regretté que M. Prompsault n'ait pas indiqué les passages ni des auteurs qu'il discute, ni de ceux sur lesquels il s'appuie. Mais les indications seraient si nombreuses qu'elles envahiraient une grande partie des pages. Je pense qu'une table des auteurs et des ouvrages cités, mise à la fin de la grammaire, pourrait tenir lieu de ces indications.

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ANNALI DELLE SCIENZE RELIGIOSE, Compitati da monsig. Ant, de Luca, à Rome, chez l'éditeur Pietro Capobianchi, via dell' Impressa, n. 29, et au bureau des Annales de philosophie chrétienne. Prix: 26 paoli ou 13 f. 78 c., plus 1 f. par numéro à payer à la poste en le recevant.

TOME XV, no 46. Janvier et Février 1843.

1. On ne peut améliorer la condition sociale des peuples sans l'aide des doctrines et des institutions de l'Eglise catholique; impiété et stérilité des doctrines opposées, et des systèmes des soi-disant socialistes modernes, Saint-Simon, Fourrier et Owen, par Mgr de Luca. — II. Du rétablissement du chant et de la musique ecclésiastique, considérations écrites à l'occasion des réclamations faites contre les abus introduits dans différentes églises d'Italie et de France, lesquelles servent de réponse à la question sur le chant dit en France fauxbourdon, exécuté aux obsèques du duc d'Orléans à Paris, et d'un article publié par M. Didron contre les rites de Rome (1er art.), par P. Alfieri.— III. De la calomnie d'indifférence pour les dogmes, dirigée par M. de Potter contre les premiers chrétiens. par G, Quadrari. IV. Sur le traité des lieux théologiques du R. P. Perrone. (2o art.), par J. Arrighi - Appendice.

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No 47. Mars et Avril.

V. Du rétablissement du chant et de la musique ecclésiastique, etc. )2e art.) par P. Alfieri. VI. Sur l'histoire du duc et électeur de Bavière, Maximilien 1, et du colonel baron de l'Arétin, par G. Antici. VII. Documens historiques sur l'état de la religion catholique en Hollande depuis la réforme. - VIII. Réflexions sur la méthode introduite, par Hermès, dans la théologie catholique, et sur quelques-unes de ses principales erreurs théologiques (1er art.), par le R. P. Perrone. - Appendice.

N° 48. Mai et Juin.

IX. Du rétablissement du chant et de la musique ecclésiastique, etc. (3o art.), par P. Alfieri.- Sur l'immaculée conception de Marie, par S. E. le cardinal Lambruschini; par le P. Perrone.-XI. Du catholicisme dans les sociétés modernes, etc., par l'abbé Raymond; par P. Mazio. XII. Réflexions sur la méthode introduite, par Hermès, dans la théologie catholique (2o et dern, art.), par le R. P. Perrone - Appendice.

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