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B29ch
1949

Cox. 2

Nachdruck verboten.

Übersetzungsrecht in alle Sprachen, auch ins Russische und Ungarische vorbehalten.

Copyright 1920 by F. C. W. Vogel.

Printed in Germany

Manuldruck von F. Ullmann G. m. b. H., Zwickau Sa.

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Karl Bartsch, l'auteur de la Chrestomathie, dont la 5o édition avait paru en 1883, est décédé le 17 février 1888. M. Ad. Horning qui s'est chargé de soumettre les Textes et le Glossaire à une revision, a pu profiter, pour la 7o édition, d'un compte-rendu étendu de M. Mussafia (Literaturblatt für germanische und romanische Philologie, 1896, p. 200—205) et, pour la 8o, d'observations critiques non moins précieuses de M. W. Foerster (Zeitschrift für französische Sprache und Literatur, T. XXIV, p. 200-207). En outre, M. A. Tobler a mis obligeamment à notre disposition un grand nombre de corrections, dont les plus importantes sont suivies de son nom. Enfin, on a utilisé une série de remarques dues à MM. Clédat, G. Paris, Risop, Wilmotte. Nous prions tous ceux qui ont bien voulu contribuer à améliorer l'œuvre de Bartsch, d'agréer nos sincères remercîments,

LEIPZIG, juin 1895.

avril 1901.

décembre 1903.

L'ÉDITEUR.

PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION.

Les professeurs qui enseignent, dans nos universités, les littératures romanes ont sans doute regretté souvent, comme moi, le manque d'une chrestomathie de l'ancien français. C'est en vue de leur être utile que le présent livre a surtout été composé; mais j'espère qu'il sortira du cercle académique et qu'il contribuera à stimuler et à faire progresser les études dans ce domaine. La forme française que je lui ai donnée pourra servir à le répandre en France, sans qu'il y ait lieu de craindre qu'elle diminue son utilité pour les Allemanos.

La richesse surprenante de l'ancienne littérature française rendait bien difficile d'en présenter un tableau à peu près complet dans l'étroit espace que m'imposait la nature du livre. Je devais donc me borner à représenter, par des exemples caractéristiques, les diverses tendances et les aspects variés de chaque période; j'espère que, sous ce rapport, on n'aura pas de lacune grave à me reprocher. Je n'ai pas besoin de justifier la prépondérance accordée aux douzième et treizième siècles, qui représentent la complète efflorescence des littératures du moyen-âge.

La méthode peu critique avec laquelle les anciens textes français ont souvent été publiés rendait nécessaire le recours aux sources originales: je ne m'en suis dispensé que quand elles n'étaient pas accessibles ou que j'avais sous les yeux des textes dignes de toute confiance. En outre, j'ai cherché à donner plus de valeur à cette Chrestomathie en y comprenant des morceaux inédits. J'ai été efficacement aidé, à ces deux points de vue, par mes amis MM. A. Ebert, P. Meyer, H. Michelant,

A. Mussafia, Fréd. Pfeiffer et E. Strehlke. Je dois surtout remercier ici M. Schirmer, qui a bien voulu, avec un dévouement tout désintéressé, collationner à Paris la plus grande partie des morceaux désignés, ainsi que M. Manefeld, qui a revu également quelques pièces. Un voyage inespéré à Paris m'a permis d'ajouter et de compléter moi-même en maint endroit.

La grammaire et les notes ont été mises en français par mon ami M. Gaston Paris; je ne pouvais lui demander le travail considérable qu'exigeait le glossaire: je n'ai fait que le consulter sur quelques points où je doutais. Je prie donc les lecteurs français de m'excuser si, dans cette partie de l'ouvrage, ils ne trouvent pas toujours l'expression allemande rendue par la nuance française correspondante.

La grammaire et le glossaire, pour lesquels, une fois le texte imprimé, il ne restait que peu de place, ont dû se resserrer autant que possible. La grammaire ne comprend donc qu'un court aperçu du système des formes d'après les matériaux fournis par la chrestomathie; j'ai renoncé à la phonétique; je n'ai pas non plus abordé la distinction, encore mal établie, des dialectes, parce que ce travail, qui a pour base essentielle la phonétique, ne peut être entrepris qu'à l'aide d'une étude comparative de tous les documents et spécialement des chartes. La lecture attentive des variantes montrera toutefois que mon texte repose sur l'étude des dialectes et de l'usage spécial à chaque poète. Dans le glossaire, j'ai écarté, pour épargner de la place, toutes les étymologies et les noms propres, et je n'ai donné que peu de citations. J'ai supprimé la traduction en français moderne partout où la forme et le sens des anciens mots la rendaient inutile.

ROSTOCK, juillet 1866.

PRÉFACE DE LA CINQUIÈME ÉDITION.

Le choix des textes dont se compose cette cinquième édition n'a pas subi de changement. Toutefois, il sera facile d'y remarquer des améliorations ou des rectifications, Aussi me suis-je fait un plaisir d'utiliser telle ou telle donnée apportée par maint ami.

Pour ce qui est de l'ordre chronologique, j'aurais pu le modifier et tenir compte ainsi des recherches et découvertes les plus récentes. Ce qui m'a retenu, cest d'abord le peu d'avantage qui en serait résulté, ensuite la crainte d'un grave inconvénient rencontré déjà dans les éditions précédentes: l'obligation de chiffrer tout différemment les citations du glossaire comme de l'abrégé grammatical. Car c'est précisément dans les chiffres qu'il s'est glissé peu à peu des incorrections regrettables. Aussi, dans cette nouvelle édition, me suis-je appliqué tout particulièrement à éviter ces imperfections-là.

HEIDELBERG, septembre 1883.

KARL BARTSCH.

PRÉFACE DE LA NEUVIÈME ÉDITION.

Pas plus dans la présente édition que dans les précédentes, rien n'a été changé dans le choix des pièces, fait par l'auteur. Tout au plus, avons-nous jugé bon d'ajouter les 80 premiers vers du morceau tiré de la Geste des Lorrains (p. 47), qui manquaient au texte de Bartsch; en outre, nous avons ajouté 8 vers au morceau du Jeu de St. Nicolas de Jean Bodel (p. 206), pour donner une meilleure fin à cette pièce.

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De même nous n'avons pas cru devoir modifier l'ordre des pièces. Par contre, il nous a semblé bon d'apporter quelques améliorations dans la publication de ces textes. Relevons d'abord celle, tout extérieure, mais utile, qui consiste à avoir donné à chaque pièce un numéro d'ordre et à compter les lignes non plus par page, mais par pièce.

Pour ce qui est du texte lui-même, nous avons profité, chaque fois qu'il y a eu lieu, des dernières éditions critiques, et si l'édition critique faisait encore défaut, nous avons eu soin de copier ou de collationner tous les manuscrits qui étaient à notre portée, en nous efforçant, par l'étude de leurs rapports, à constituer un texte aussi critique que possible. Les manuscrits que nous avons pu utiliser sont toujours désignés dans l'en-tête. Nous ne prétendons pas, bien entendu, en étudiant une ou quelques centaines de lignes, donner un texte définitif de ces morceaux, mais nous espérons les avoir améliorés en maints endroits. Le lecteur pourra, d'ailleurs, en juger par la comparaison des variantes que nous donnons en note. Nous ferons remarquer en passant que nous n'avons relevé parmi les variantes, que celles qui présentent quelque intérêt, aussi bien pour les éditions critiques que pour les manuscrits. Ce n'est que pour les pièces lyriques que nous avons tenu à être le plus complet possible en donnant toutes les variantes des manuscrits. Pour ces derniers, nous avons adopté les sigles de Schwan.

Nous n'avons pas cru devoir donner une orthographe uniforme, plus ou moins arbitraire, aux textes qui n'ont pas encore été édités d'une façon critique; car il eût fallu étudier toute l'œuvre de chaque auteur pour opérer semblable réforme sans s'aventurer. Nous avons donc reproduit un des manuscrits que nous désignons toujours dans l'en-tête. Les morceaux qui ne sont conservés que dans un seul manuscrit ont été également collationnés à nouveau, dans tous les cas où le manuscrit nous à été accessible.

Dans les textes, [] signifie qu'un mot qui manque dans le manuscrit ou dans l'édition a été ajouté, () que le mot est à supprimer.

Pour le morceau tiré de la Chanson de Roland (10), nous n'avons pas cru devoir reproduire simplement l'édition de M. Stengel, étant donné que la reconstitution du texte de M. Stengel ne correspond pas toujours au classement des manuscrits qui a été établi jusqu'ici et dont on n'a pas, que nous sachions, contesté la justesse BARTSCH-WIESE, Chrestomathie. XIIe Ed.

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