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å mener une vie Chrétienne : Omnis vallis implebitur. Que faut-il faire pour cela? Ecoutez-moi, mes chers Paroissiens.

Donnez à la prière les premiers momens de la journée. Réfléchissez, ne fût-ce qu'un instant, sur quelque vérité du salut. Assistez à la sainte Messe aussi souvent que vous le pourrez ; et pour fruit de cet auguste Sacri fice, proposez-vous quelque vertu à pratiquer; une humeur plus douce, plus de patience dans vos travaux, plus de vigilance sur vos sens, plus de réserve dans vos paroles, plus de charité envers le prochain. Allez ensuite aux occupations de votre état; mais offrez toujours à Dieu votre travail. Dans le cours de la journée, rappelez-vous la présence de Dieu, élevez de temps en temps votre coeur vers lui: son amour adoucira vos peines : pratiquez quelque mortification dans vos repas; souffrez les maux de la vie en esprit de pénitence. Le soir, faites la prière en commun avec toute votre famille, examinez soigneusement votre cons cience sur les fautes de la journée, et prenez votre repos dans la paix du Seigneur. Sanctifiez les Fêtes et Dimanches, par l'assistance aux divins Offices, et par la pratique des œuvres de piété. Approchez-vous de temps en temps des Sacremens, et avec le plus de dispositions que vous pourrez : voilà en général le plan de vie que vous devez vous proposer en revenant à Dieu; votre Confesseur vous prescrira ce qu'il faudra que vous fassiez pour le particulier.

Or, je vous le demande, qu'y a-t-il dans tout cela qui soit au-dessus de vos forces? Ah! vous le voyez, c'est exiger bien peu, pour expier tant de crimes dont vous êtes coupables. Cependant Dieu se contente de ce peu; mais il l'exige: il veut, pour que vous ayez part au salut qu'il apporte aux pécheurs, il veut que votre vie désormais soit pleine or, en suivant ces règles, tous vos jours seront pleins devant Dieu : Omnis vallis implebitur.

Enfin, il faut vous disposer à la sainte Communion, si vous voulez voir le Sauveur qui vous est promis: Et videbit omnis caro salutare Dei. Oui, c'est dans ce Sacrement que vous aurez ce bonheur; c'est par la sainte communion, que Jésus-Christ naîtra dans votre cœur, aussi réellement qu'il naquit autrefois dans l'étable de Bethleem. Oh! quel bonheur, M. F.! et qui d'entre vous pourroit ne pas le désirer? Vous enviez sans doute, le sort de ces heureux bergers qui virent Jésus-Christ dans la crèche; c'est en effet un sort bien digne d'envie; beaucoup de Prophètes et de Rois l'avoient désiré, et ils ne l'eurent pas. M. C. Paroissiens, il ne tient qu'à vous de l'avoir, ce bonheur, par la sainte Communion. Seriez-vous excusables, si vous ne vous le procuriez pas? Seroit-il possible qu'un Dieu voulût se donner à vous, et que vous négligeassiez une telle faveur? Ah! loin de là, dites tous aujourd'hui, comme les bergers, lorsque l'Ange les invita à visiter le Sauveur dans

l'étable Allons et voyons cette grande merveille qu'on nous annonce. Disposonsnous à recevoir ce Dieu d'amour qui veut bien se donner à nous. Il viendra en effet dans votre cœur ; et quelles grâces, que de faveurs il y répandra! en y entrant, il vous dira ces paroles si consolantes: O ame! je suis ton Sauveur !

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Divin Jésus! aimable Sauveur, le Désiré des Nations, l'attente d'Israel, l'espérance de tout votre peuple, venez ah! venez: tous nos cœurs soupirent après vous. Venez et ne tardez pas davantage : venez nous arracher des mains du démon, et nous rétablir dans votre grâce. Venez fixer votre demeure dans nos ames, et pour le temps et pour

l'éternité.

LE JOUR DE NOEL.

Voyez l'Instruction qui se trouve Tome II. page 16.

AVIS A DONNER

LE DIMANCHE AVANT LA CIRCONCISION.

LE

premier jour de l'an.... nous célébrerons la fête de la Circoncision. C'est un mystère où J. C.

loi douloureuse

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en se soumettant à une nous a donné les prémices

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de son sang, et s'est engagé à le répandre sur la croix jusqu'à la dernière goutte, en prenant le nom de Jésus, qui signifie Sauveur. Il commence ainsi, dès sa plus tendre enfance, à nous témoigner qu'il nous aime, et il nous apprend à nous circoncire spirituellement. Répondons à son amour, mes C. F., et travaillons à retrancher de nos cœurs tout ce qui lui déplaît. Ayons souvent dans la bouche le saint nom de Jésus et prononçons-le avec respect et confiance; car c'est le nom de notre Dieu, et c'est par lui seul que nous pouvons être sauvés. Consacrons à Dieu les prémices de l'année; et protestons-lui que nous voulons l'employer toute entière à son service. Employons ce saint jour à le remercier des grâces qu'il nous a faites pendant le cours de cette année que nous finissons; à lui demander pardon des péchés que nous avons eu le malheur de commettre dans les années passées; à le conjurer de nous accorder la grâce de passer celle-ci dans son service et dans son ainour. Pensons que cette année sera peut-être la dernière de notre vie. Employons-la done comme nous voudrions l'avoir fait à l'heure de la mort.

POUR

irp

POUR LE DIMANCHE APRES NOEL.

Sur la connoissance de Jésus-Christ.

· Erant Pater é ejus et Mater mirantes super his quae dicebantur de illo. Son Père et sa Mère étoient dans l'admiration des choses que l'on disoit de lui. S. Luc„ 26

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PLUS on étudie J. G.mes cliers Frères plus on découvre en lui de merveilles. Sa conception, sa naissance, sa vie sa inort sa religion et ses mystères ont été, depuis le commencement du monde, l'espérance des Patriarches, l'admiration des Prophètes, la consolation des Justes, la joie du ciel, le trésor de la terre, le bonheur de l'univers. Il n'est donc pas étonnant que la Sainte Vierge, connoissant plus particulièrement que toute autre créature les desseins de la Providence, fût ravie d'admiration à mesure qu'elle les voyoit se développer et s'accomplir dans la personne de J. C. Mais il est étonnant que la plupart de ceux qui font profession de croire en lui, le connoissent à peine; qu'on voie parmi les Chrétiens, si peu d'empressement à chercher les trésors de la sagesse et de la science cachés en J. C.; qu'on trouve parmi le peuple, des vieillards qui ne savent pas même les premiers principes du Catéchisme, et qui disent avoir oublié que parmi les gens d'un état plus relevé, on trouve des personnes très-ins

TOME. III.

D

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