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effort. Si votre imagination s'égare, revenez doucement à la présence de Dieu : ne vous gênez point; ne faites point de la prière une contention d'esprit; ne regardez point Dieu comme un maître qu'on n'aborde qu'en se composant avec cérémonie et embarras. La liberté et la familiarité de l'amour ne diminueront jamais le vrai respect et l'obéissance. Votre prière ne sera parfaite que quand vous serez plus large avec le vrai ami du cœur qu'avec tous les amis imparfaits du monde. Vous me demanderez quelle pénitence vous devez faire de tous vos péchés : je vous réponds comme Jésus-Christ à la femme adultère : Je ne vous condamnerai point; gardez-vous de pécher encore1. Votre grande pénitence sera de supporter patiemment vos maux, d'être attaché sur la croix avec Jésus-Christ, de vous détacher de la vie dans un état triste et pénible où elle devient si fragile, et d'en faire le sacrifice, avec un humble courage,

Joan. vill, 11.

à Dieu, s'il le faut. Oh! la bonne pénitence que celle de se tenir sous la main de Dieu entre la vie et la mort! N'est-ce pas réparer toutes les fautes de la vie, que d'être patient dans les douleurs, et prêt à perdre, quand il plaira à Dieu, cette vie dont on a fait un si mauvais usage?

Voilà, monsieur, les principales choses qui me viennent au cœur pour vous; recevez-les, je vous supplie, comme les marques de mon zèle. Dieu sait avec quel attachement et quel respect je vous suis dévoué. Plus j'ai l'honneur de vous voir, plus Je suis pénétré des sentiments qui vous sont dus. Je prie Dieu tous les jours afin qu'il vous donne l'esprit de prière, qui est l'esprit de vie. Que ne ferois-je point pour attirer sur vous les miséricordes de Dieu, pour vous procurer les solides consolations, et pour vous tourner entièrement vers votre salut!

'La suite de cette lettre manque dans toutes les éditions précédentes. Nous la publions d'après le manuscrit original. (Edit. de Vers.)

FIN DES LETTRES SUR LA RELIGION.

TRAITÉ

DU

MINISTÈRE DES PASTEURS.

CHAPITRE PREMIER.

De l'état et de l'importance de cette question,

Les docteurs protestants affectent de mépriser, comme une pure chicane, ce que nous disons pour montrer qu'ils n'ont aucun ministère légitime parmi eux. « Le peuple de l'Église romaine, dit » Du Moulin ', est appris à insister sur les formes » de l'envoi et sur la succession, comme sur la » chose la plus nécessaire de toutes. » Faut-il s'en étonner? c'est ce qui frappe le plus tous les hommes. C'est à ce signe éclatant, et proportionné aux yeux les plus grossiers, que Dieu a voulu attacher la vérité de la doctrine, afin que les simples pussent la reconnoître sans discussion. Supposé, comme nous le prétendons, et comme l'expérience en convaincra toujours les esprits humbles, que les simples ne puissent pas décider par eux-mêmes sur le détail des dogmes, la sagesse divine pouvoit-elle mettre devant leurs yeux rien de plus ⚫ sûr pour les préserver de tout égarement, qu'une autorité extérieure, qui, tirant son origine des apôtres et de Jésus-Christ même, montrât une suite de pasteurs sans interruption? Que les protestants s'efforcent donc tant qu'il leur plaira de décrier cette question, en l'appelant une question de petits missionnaires 2; qu'ils en évitent même l'examen, comme Du Moulin l'a évité dans tout le livre qui paroît destiné à l'éclaircir; elle touchera toujours les ames droites et attentives. Il faut avouer que toute la réforme du siècle passé est un attentat, si ceux qui l'ont commencée et soutenue ont pris la qualité de pasteurs de Jésus-Christ sans aucune mission véritable.

Ils sont divisés entre eux sur la manière de justifier cette mission. Le synode de Gap a dé

'De la vocation des Pasteurs, liv. 1, chap. I. Claude, Réponse aux Préjugés.

fendu d'alléguer la mission successive et ordinaire des premiers pasteurs. Vous voyez que ce synode n'osoit recourir à une fable qui eût paru alors trop absurde. Les ministres qui ont suivi son esprit soutiennent que le peuple fidèle a usé de son droit naturel pour former, selon les besoins, de nouveaux ministres. D'autres, s'éloignant de cette maxime, allèguent la mission successive et ordinaire des anciens pasteurs. « Dieu s'est servi, dit » Du Moulin, de deux sortes de pasteurs. Quel» ques uns sont venus des vallées de Dauphiné et » de Piémont, et des montagnes de Provence,.... » et ont dressé des églises, et fait des ordinations » de pasteurs, dont d'autres sont descendus jus» qu'à notre temps. Les autres sont sortis de l'É» glise romaine. De ceux-là la vocation ne peut » être contestée, puisqu'ils étoient pasteurs des >> anciennes églises de ce royaume'. » Vous voyez qu'il s'efforce de justifier son ministère, en montrant que la succession a été continuée par les Vaudois et par les prêtres catholiques qui se sont faits protestants. Tant il est vrai que ceux mêmes qui paraissent mépriser l'argument de la succession en sentent malgré eux la force, et veulent l'avoir pour eux. Dans ce même chapitre, Du Moulin se demande à lui-même les miracles qui ont établi le nouveau ministère, et il répond : «Si les miracles étoient nécessaires, ce seroit » pour ceux qui n'ont nulle vocation ordinaire.» Ainsi il suppose toujours la succession dans ses pasteurs. C'est ce qu'il auroit dû prouver : mais il n'entreprend pas même de le faire; il savoit bien que le contraire étoit trop manifeste dans son parti. Calvin, chef de la réforme, se vante de n'avoir jamais reçu l'huile puante. C'est ainsi qu'il parle de l'onction que l'Église pratique depuis tant de siècles, pour imiter, dans la consécration des

'De la vocation des Pasteurs, liv. II, tre traité, ch. 1.

prêtres, ce que la synagogue pratiquoit par l'or-lui-même à ceux de sa secte. Il raconte que Valdo

1

dre de Dieu, et pour représenter Jésus, qui est nommé le Christ, c'est-à-dire l'Oint du Seigneur. Nous apprenons de Bèze, dans la vie de Calvin, et dans son Histoire ecclésiastique, que Calvin n'avoit que vingt-trois ans, et par conséquent ne pouvoit être prêtre, lorsqu'il commença à dogmatiser à Orléans. On n'a qu'à ouvrir cette Histoire ecclésiastique, pour voir clairement que les autres pasteurs qui ont fondé leurs églises étoient presque tous de simples laïques. Sitôt que Bèze trouve quelques prêtres ou quelques moines qui ont embrassé leur réforme, il ne manque pas de les marquer soigneusement. Il ne faut donc pas douter qu'il n'eût marqué en détail les autres pasteurs qui auroient reçu l'ordination romaine ou celle des Vaudois, si cela eût été véritable. C'étoit une circonstance trop forte pour être omise. M. Claude avoue que Le Masson, dit La Rivière, premier ministre de Paris, qui n'avoit que vingt-deux ans, et qui fut élu par l'assemblée faite dans la charabre d'une femme nouvellement accouchée, n'avoit jamais reçu aucune ordination. Mais ce ministre ajoute que « ces vocations conférées par le peuple, sans pas>>teurs, sont en fort petit nombre. » Pour moi, je soutiens au contraire qu'on seroit bien embarrassé à nous marquer beaucoup de ces premiers pasteurs de la réforme qui eussent reçu l'ordination ancienne. Le Clerc, cardeur de laine, qui fut le premier pasteur des protestants à Meaux, n'étoit sans doute ni barbe chez les Vaudois, ni prêtre catholique. Tels furent encore les premiers pasteurs de leurs églises de Saintes, d'Orléans, de Bourges, d'Issoudun, de Poitiers, de Rouen, de Tours. Ce seroit abuser de la patience du lecteur, que de lui donner ce détail ennuyeux, pour prouver des faits qui ne peuvent être contestés.

étoit de Lyon, et qu'ayant vu mourir subitement un homme au milieu d'une compagnie, il en fut saisi de frayeur, et commença dès-lors à instruire les pauvres, qu'il soulageoit par ses aumônes. « L'évêque du lieu, dit-il, et les prélats qui portent » les clefs, comme ils disent, et n'y veulent entrer >> ne laisser entrer les autres, commencèrent à » murmurer de ce qu'un homme lai ou séculier, » comme ils appellent, traitoit et déclaroit en lan»>gue vulgaire la sainte Écriture, et faisoit assemblée >> en sa maison, l'admonestèrent de se désister sous >> peine d'excommunication. Mais pour cela le zèle » que Valdo avoit d'avancer la gloire de Dieu, et le » desir qu'avoient les petits d'apprendre, ne fut en » rien diminué. » Il ajoute bientôt après : « Ainsi l'ap» pellation des pauvres de Lyon commença. On les » nomma aussi Vaudois, Lyonistes, etc. » Crespin dit la même chose '. Voilà un étrange moyen pour justifier la succession non interrompue du ministère chez les protestants, que de les joindre avec les Vaudois, secte qui a pour fondateur et pour premier pasteur un simple laïque, de l'aveu des protestants mêmes; secte dont le corps, semblable à son chef, n'étoit composée que de mendiants séduits par les aumônes et par les discours de Valdo; de là leur vint l'appellation de pauvres de Lyon secte enfin qui, bien loin de perpétuer l'ordre des pasteurs consacrés par l'imposition des mains, faisoit profession de mépriser l'ordre ecclésiastique, et d'en rendre les peuples indépendants. Remarquez encore combien Simon de Voyon entroit dans leur esprit, puisqu'il raconte comme une chose absurde, « que les prélats commencè>> rent à murmurer de ce qu'un homme laïque ou » séculier traitoit et déclaroit en langue vulgaire » la sainte Écriture. » Mais je veux bien supposer la fable du ministre Léger, qui assure, dans son Histoire des Vaudois, qu'ils viennent non de Valdo, mais de Claude de Turin. S'ensuit-il que leurs pas

Mais à quoi sert de vouloir éblouir les lecteurs par l'apparence d'une succession tirée des Vaudois et des prêtres sortis de l'Église romaine? Du Moulin auroit-il voulu s'engager sérieusement à prou-teurs, qu'il appelle barbes, eussent reçu l'impover qué les anciens Vaudois ne font qu'un même corps de religion avec les protestants? auroit-il voulu être réduit à prouver par des faits positifs que les restes des Vaudois, cachés dans quelques vallées, avoient conservé, sans interruption, l'ancienne imposition des mains? Ignoroit-il que Pierre Valdo étoit un laïque, qui, malgré la règle évangélique, s'appela lui-même au ministère? Simon de Voyon, auteur protestant, dans son dénombrement des docteurs de l'Église de Dieu, l'a enseigné

Réponse aux Préjugés, pag. 565.

sition des mains des anciens pasteurs ? ne voit-on pas, au contraire, que si Valdo n'a point été leur fondateur, il a été au moins, selon Léger même, un de leurs principaux pasteurs, quoiqu'il n'eût point été ordonné? Par lui on peut juger des autrcs. Consultons encore les anciennes confessions de foi des Églises vaudoises, rapportées par le ministre Léger. « Nous n'avons rien, disent-elles, » de l'Écriture, qui nous fasse foi de tels ordres.

Etat de l'Église, sur l'an. 4475. chap. du commencement des Vaudois, pag. 306, édit. de 4384.

en l'Église, et les inconnus? Je sais bien que Calvin dit, parlant de cette ordination': «Que reste» t-il, sinon que leur prêtrise soit un sacrilége » damnable? Certes, c'est une trop grande impu» dence à eux de l'orner du titre de sacrement. »> Il parle ainsi à cause que leur ordination donne aux prêtres la puissance de sacrifier Christ. Et c'est au même sens que Du Moulin la rejette. Mais nous n'avons qu'à mettre à part pour un moment ce que nous appelons prêtrise. Il auroit fallu, se

» Ainsi seulement la coutume de l'Église........... » Et dans le Catéchisme rapporté par le même auteur, le barbe ayant dit : « Par quelle chose connois-tu » les ministres ? » l'enfant répond : « Par le vrai » sens de la foi, par la vie de bon exemple, par la prédication de l'Évangile, et par la due admi>> nistration des sacrements. » En tout cela vous ne voyez aucune trace d'ordination; au contraire, vous voyez qu'ils ne reconnoissoient pas même qu'elle fût autorisée par l'Écriture: comment donc pourroit-on s'assurer qu'ils l'eussent toujours gar-lon les principes de Du Moulin, renoncer à cette

D

dée? On voit encore par les relations de Claude Seyssel, archevêque de Turin, cité par Léger même, que les Vaudois avoient rejeté les prêtres, principalement à cause de leurs mœurs dépravées. Ils ne croyoient pas qu'on pût conserver le ministère quand on tomboit dans le péché, et qu'on n'imitoit point la pauvreté de Jésus-Christ. « Les pontifes, » disoient-ils, étant tels qu'ils n'abandonnent rien » du leur, et ne gardent point les autres choses » de la loi du Christ, en quelle puissance ordon» nent-ils les évêques ? »

D'un autre côté, comment s'engageroit-on à prouver que tous les pasteurs protestants, qui n'ont point été ordonnés par des Vaudois, l'ont été par des pasteurs de l'Église romaine? Il en faudroit déposer beaucoup, si l'on abandonnoit le ministère de tous ceux auxquels cette succession manqueroit. Ne dites pas qu'on doit la supposer comme un fait ancien qu'on ne peut plus éclaircir; car si elle est essentielle, il faut qu'elle soit clairement prouvée par des faits et par des témoignages certains, ou fondée, comme la nôtre, sur une notoriété universelle qui emporte l'aveu même de nos adversaires.

Enfin cette question est décidée par leur Discipline. « Les nouveaux introduits en l'Église, dit» elle, singulièrement les moines et les prêtres, » ne pourront être élus au ministère sans diligente » et longue inquisition et épreuve;... et ne leur »>imposera-t-on les mains, non plus qu'aux incon» nus, que par l'avis des synodes. » Il n'est pas question ici de l'élection d'un homme déja bien ordonné, mais de son ordination même, qui doit être réitérée. Si cette ordination romaine est le titre de leur vocation, si elle leur est nécessaire pour justifier la mission et la succession de leurs pas teurs, pourquoi la regarder comme une tache? « Si leur vocation, comme dit Du Moulin, ne peut » être contestée, puisqu'ils étoient pasteurs des » anciennes églises, » pourquoi supposer qu'elle est nulle, en réordonnant tous ceux qui l'ont reçue, comme on ordonne les nouveaux introduits

puissance de sacrifier Christ, et à toutes les autres que les protestants nous accusent de donner mal à propos dans nos ordinations. Mais enfin il ne falloit ni mépriser, ni réitérer comme nulle, notre imposition des mains, puisqu'elle est le titre des protestants mêmes pour justifier leur vocation ordinaire et leur succession. Qui ne voit que Du Moulin n'a songé, comme nous l'avons dit, qu'à éluder la difficulté par ce fantôme de succession? Pour M. Jurieu, il décide nettement avec M. Claude, par un principe aussi éloigné de celui de Du Moulin que l'orient l'est de l'occident. Ils abandonnent de bonne foi la succession, et ils se rétranchent à soutenir que le ministère appartient au peuple fidèle. Chaque société, disent-ils, a naturellement le droit de pourvoir à ses besoins, et de choisir elle-même ses conducteurs. L'Église est dans ce droit naturel, Jésus-Christ ne l'en a dépouillée par aucune loi. Ainsi les peuples, étant mal conduits par des pasteurs qui enseignoient l'idolâtrie, ont eu droit de faire d'autres pasteurs qui leur prêchassent la pureté de l'Évangile.

Il est donc manifeste, de leur aveu, que c'est ici comme le centre et le nœud de toutes les controverses. Voici un point qui suffit pour décider sur les deux Églises. Si le ministère appartient au peuple fidèle, en sorte qu'il ait un plein droit de dégrader les anciens pasteurs et d'en mettre d'autres en leur place, les protestants pourront dire que les auteurs de leur réforme n'ont fait qu'user de leur droit; mais si le ministère est successif, selon l'institution de Jésus-Christ, en sorte que le corps des pasteurs ait à jamais, par cette institution, une puissance sur le peuple indépendante du peuple même; s'il est vrai que nul ne puisse jamais. être pasteur sans avoir été ordonné par ceux qui ont l'ordination successive, en remontant jusqu'aux apôtres; il faudra avouer qu'indépendamment du détail de la doctrine, la réforme n'est tout entière elle-même qu'une usurpation du ministère,

* Instil.. iv. Iv.ch. xix.

et une révolte des peuples contre les pasteurs. Pourquoi donc affecter de mépriser cette question fondamentale? pourquoi répondre par un air dédaigneux à des raisons précises? On ne cache jamais bien sa foiblesse par la hauteur. Est-ce donc une question indifférente, et indigne des docteurs protestants, que de savoir la forme que Jésus-Christ a donnée à son Eglise? S'il a donné la disposition

sera nécessaire de croire sans voir, et de se soumettre humblement sur toutes les autres? Qu'ils sachent que la crainte de reconnoître qu'on s'est trompé est la plus incurable et la plus funeste de toutes les erreurs.

CHAPITRE II.

naturel des peuples.

Dieu qui le communique. Ainsi, au lieu que nous soutenons que la mission divine est attachée à l'imposition des mains des pasteurs, ils prétendent qu'elle est attachée à l'élection populaire. C'est ce que M. Claude a développé nettement en répondant aux Prėjugės. « Dieu a mis sa volonté,

hommes; et cela même qu'il a institué le ministère ordinaire dans l'Église, contient une pro» messe d'autoriser les vocations légitimes qu'on » feroit des personnes à cette charge. Nous sommes d'accord sur ce point. Il ne s'agit que » de savoir qui est le dépositaire de cette vo» lonté, ou les seuls pasteurs, ou tout le corps prétendent le premier, et nous prétendons le de l'Eglise. Ceux de la communion remaine

du ministère au peuple, il n'en faut pas davantage Le ministère des pasteurs n'est en rien dépendant du droit à la prétendue réforme; elle est victorieuse pour la principale question, et l'Église catholique ne doit plus alléguer son autorité. Mais si au contraire Quoiqu'ils prétendent que le ministère soit à la Il faut faire justice aux auteurs protestants. Jésus-Christ a rendu le ministère essentiellement Quoiqu'ils prétendent que le ministère soit à la successif, et indépendant du peuple, c'en est fait disposition du peuple fidèle, ils ne veulent pourde cette réforme ; l'édifice est en ruine de toutes maine, que le peuple donne. Ils conviennent que tant pas qu'il soit une simple commission huparts. Vous voulez toujours, me répondra quelle ministère est divin, et que c'est la volonté de que protestant, nous attirer dans cette question, pour éluder l'examen de la doctrine que nous faisous par l'Écriture. Eh! ne savent-ils pas en leur conscience que chaque jour nous allons au-devant d'eux pour examiner, l'Écriture en main, tout le détail des controverses? C'est nous qui les cherchons ; ils refusent de nous écouter. Diront-ils en-dit-il sur ce sujet, en dépôt entre les mains des core que nous craignons l'éclaircissement? Mais au moins mettons cet article du ministère avec les autres : il n'est pas moins important. Qui est-ce qui fuit le jugement de l'Ecriture, ou ceux qui n'ont pour eux qu'un raisonnement de philosophie sur une pretention de droit naturel pour toute societe humaine, ou ceux qui offrent de montrer par l'Feriture l'institution formelle de Jesus-Christ? On nous accuse d'aimer mieux traiter cette ques-, tion que les autres. Mais outre qu'on a encore plus écrit parmi nous sur les autres que sur celle-14. d'où vient que les protestants se sentent sì fatigués de cette question? Nous invitons avec erapressement nos frères à examiner une question qui suttit seule pour decider sur les deux Eglises et qui par conséquent abrège des discussions nies pour ceux qui ne peuvent passer leur vie dans l'etude. Cette mcthode est naucile. Vi Fedet d'une sincère chacie. Bien lein de fuir c'est aller au but par le chemin le plus court et le plus praticable. C'est masi qu'i aut sedlager les esprits, et chercher des meves pour éclairer la verite, qui svieti proportionnes à was les su ples. Vais nos Fires aux-inènes, d'où vient qu'us craignent A supportent impacemment, cette queso fun droit natura par lequei e pensie n'ut vou si curie at si decisive? Apprehendeneds je wrouver que Vict, par une sedie question claire et sensive, repande sur unes es aus, une micre qui juve 2op at eurs yeuxt apprehendenisas de voir si Sair fans esce question, qu'i

» second*. »

Il est certain qu'on ne peut bien proposer l'état de la question qu'en l'expliquant ainsi. Mais cette explication suffit pour renverser tout ce que ce ministère est une commission divine : les ministres ministre a dit sur le droit naturel des peuples. Le de Jesus-Christ sont ses envoyes. Il faut que chasus-Christ qui m'envoie ; c'est Jesus-Christ qui me cun d'eux puisse dire personnellement : C'est léfait parler. Si les protestants soutiennent que lesus-Christ conje son ministère à ceux que le penpie chvisit, c'est à eux à montrer qu ̈l la vouin et parie M. Claude, pear les pasteurs qui n'est ja qu'il l'a permis. Cù est done rette primesse, deat mais en Umposition des maius? II d'est plus ques

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