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les Anges entonnèrent sur le berceau du Messie. Cependant, si elle doit célébrer la fête d'un Saint, elle reprend, pour ce jour-là, ce beau cantique dont le début semble plutôt convenir au ciel qu'à la terre. La seconde partie est plus en rapport avec les besoins et les craintes de l'homme pécheur. Nous y rappelons au Fils éternel du Père qu'il est aussi l'Agneau, qu'il est descendu pour effacer nos péchés. Nous le supplions d'avoir pitié de nous, d'écouter notre humble prière. Insistons sur ces sentiments qui conviennent si particulièrement au temps où nous sommes.

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Domine Deus, cœlestis, Deus Pater omnipotens. Domine, Fili unigenite, Jesu Christe. Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris.

Qui tollis peccata mundi, miserere nobis.

Qui tollis peccata

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Vous qui ôtez les péchés mundi, suscipe depreca-du monde. recevez notre

tionem nostram.

Qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis.

Quoniam tu solus San

humble prière.

Vous qui êtes assis à la droite du Père, ayez pitié de nous.

Car vous êtes le seul

Saint, vous êtes le seul Sei- ctus, tu solus Dominus, gneur, vous êtes le seul | tu solus Altissimus, Jesu Très-Haut, ô Jésus-Christ! Christe, cum Sancto Spiavec le Saint-Esprit, dans ritu, in gloria Dei Patris. la gloire de Dieu le Père. Amen.

Amen.

Le Prêtre salue encore le peuple, comme pour s'assurer de sa persévérance dans l'attention religieuse que réclame l'Action sublime qui se prépare.

Vient ensuite la Collecte ou Oraison, dans laquelle l'Eglise expose à Dieu, d'une manière expresse, ses intentions particulières dans la Messe qui se célèbre. On pourra s'unir à cette prière en récitant avec le Prêtre les Oraisons qui se trouvent ci-après, au Propre du Temps, ou au Propre des Saints, et surtout en répondant Amen avec le ministre qui sert la Messe.

On lira ensuite l'Epitre, qui est, pour l'ordinaire, un fragment des Lettres des Apôtres, ou quelquefois un passage des livres de l'Ancien Testament; et en faisant cette lecture, on demandera à Dieu de profiter des enseignements qu'elle renferme.

Le Graduel est un intermède entre la lecture de l'Epître et celle de l'Evangile. Il remet sous nos yeux les sentiments qui ont déjà été exprimés dans l'Introït. On doit le lire avec dévotion, pour s'en bien pénétrer, et s'élever plus avant dans les hauteurs du mystère.

Dans les autres temps de l'année, l'Eglise fait ici retentir le divin Alleluia; mais elle a suspendu cette marque suprême de son allégresse, jusqu'à ce que son Epoux ait traversé cette mer d'amertume où nos péchés l'ont submergé. En place, elle fait entendre quelques versets des Psaumes en

rapport avec l'ensemble des prières de chaque Messe ce chant s'appelle le Trait; nous en avons parlé ailleurs.

Si c'est une Messe solennelle que l'on célèbre, le Diacre se dispose à remplir son noble ministère qui consiste à annoncer la Bonne Nouvelle du salut. I prie Dieu de purifier son cœur et ses lèvres; puis il demande à genoux la bénédiction du Prêtre, et l'ayant obtenue, il se rend au lieu d'où il doit chanter l'Evangile.

Pour préparation à le bien entendre, on peut dire en union avec le Prêtre et avec le Diacre :

mes

UNDA cor meum, ac EIGNEUR, purifiez M labia mea, omnipo- oreilles trop longtemps tens Deus, qui labia remplies des vaines paroles Isaia Prophetæ calculo du siècle, afin que j'entende mundasti ignito: ita me la Parole de la vie éternelle, tua grata miseratione et que je la conserve dans dignare mundare, ut mon cœur; par Jésus-Christ sanctum Evangelium votre Fils notre Seigneur. tuum digne valeam nun- Amen. tiare. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

Dominus sit in corde Donnez à vos ministres la meo, et in labiis meis: grâce d'être les fidèles interut digne et competenter prètes de votre loi, afin que, annuntiem Evangelium pasteurs et troupeau, nous suum. In nomine Patris, nous réunissions tous en et Filii, et Spiritus Sanc-vous à jamais. ti. Amen.

On se tiendra debout, par respect, pendant la lecture de l'Evangile; on fera sur soi le signe de la Croix, et on suivra toutes les paroles du Prêtre ou du Diacre. Que le cœur donc soit prêt, et qu'il se montre docile. L'Epouse du Cantique dit: Mon âme s'est fondue en moi comme la cire, pendant que le Bien-Aimé me parlait. Mais tous n'ont pas cet amour. Disons-lui du moins, avec l'humble

soumission de Samuel: Parlez, Seigneur; votre serviteur écoute.

Après l'Evangile, si le Prêtre récite le Symbole de la Foi, on le dira avec lui. La foi est le don suprême de Dieu: c'est par elle que nous percevons la lumière qui luit au milieu des ténèbres, et que les ténèbres de l'incrédulité n'ont point comprise. La foi seule nous apprend ce que nous sommes, d'où nous venons, où nous allons. Seule, elle nous enseigne la voie pour retourner à Dieu, quand nous nous sommes écartés de lui. Aimons cette foi par laquelle nous serons sauvés, si nous la fécondons par les œuvres, et disons avec l'Eglise Catholique :

LE SYMBOLE DE NICÉE.

crois en un seul Dieu, Jle le Père tout-puissant, qui a fait le ciel et la terre,

REDO in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem cœli et

et toutes les choses visibles | terræ, visibilium omni

et invisibles.

Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu; qui est né du Père avant tous les siècles; Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu; qui n'a pas été fait, mais engendré: consubstantiel au Père; par qui toutes choses ont été faites. Qui est descendu des cieux pour nous autres hommes et pour notre salut; qui a pris chair de la Vierge Marie par l'opération du Saint-Esprit; ET QUI S'EST FAIT HOMME. Qui a été aussi crucifié pour nous sous Ponce Pilate, qui a souffert, qui a été mis

um et invisibilium.

Et in unum Dominum Jesum Christum, Filium Dei unigenitum. Et ex Patre natum ante omnia sæcula. Deum de_Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero. Genitum, non factum, consubstantialem Patri: per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines et propter nostram salutem, descendit de cœlis. Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine: ET HOMO FACTUS EST. Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilato, passus et se

pultus est. Et resurrexit dans le sépulcre; qui est tertia die, secundum ressuscité le troisième jour, Scripturas. Et ascendit selon les Ecritures. Et qui in cœlum sedet ad dex- est monté au ciel; qui est teram Patris. Et iterum assis à la droite du Père, et venturus est cum gloria qui viendra encore avec judicare vivos et mor- gloire pour juger les vivants tuos cujus regni non et les morts; et dont le réerit finis. gne n'aura point de fin.

Et in Spiritum Sanc- Et au Saint-Esprit, Seitum, Dominum et vivifi- gneur et vivifiant, qui procantem: qui ex Patre Fi- cède du Père et du Fils; qui lioque procedit. Qui cum est adoré et glorifié conjoinPatre et Filio simul ado-tement avec le Père et le ratur, et conglorificatur: Fils; qui a parlé par les qui locutus est per Pro- Prophètes. Je crois l'Eglise phetas. Et Unam, Sanc- qui est Une, Sainte, Cathotam, Catholicam et Apos- lique et Apostolique. Je tolicam Ecclesiam. Con- confesse qu'il y a un Bapfiteor unum Baptisma in tême pour la rémission des remissionem peccato- péchés, et j'attends la résurrum. Et exspecto resurrection des morts et la vie rectionem mortuorum, du siècle à venir. Amen. et vitam venturi sæculi.

Amen.

Le cœur du Prêtre et celui du peuple doivent maintenant être prêts: il est temps de préparer l'offrande elle-même. Nous entrons dans cette seconde partie de la sainte Messe qui est appelée Oblation, et qui fait suite à celle qu'on désigne sous le nom de Messe des Catéchumènes, parce qu'elle était autrefois la seule à laquelle les aspirants au Baptême eussent le droit de prendre part.

Voici donc que le pain et le vin vont être offerts à Dieu, comme les plus nobles éléments de la création matérielle, puisqu'ils sont destinés à la nourriture de l'homme; mais ce n'est là qu'une figure grossière de leur destination dans le Sacrifice chrétien. Leur substance va bientôt s'évanouir; il n'en demeurera plus que les apparences. Heureu

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