Annales

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Strona 71 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson ; Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Strona 11 - J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel. Et les bois, et les monts, et toute la nature, Semblaient interroger dans un confus murmure 5 Les flots des mers, les feux du ciel.
Strona 13 - Qui découvrit un nouveau monde? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Strona 12 - Combien de temps une pensée, Vierge obscure, attend son époux! Les sots la traitent d'insensée; Le sage lui dit: Cachez-vous. Mais la rencontrant loin du monde, Un fou, qui croit au lendemain, L'épouse; elle devient féconde Pour le bonheur du genre humain.
Strona 146 - D'avoir encre et papier et plume entre les mains, Par les astres du ciel , qui sont ses caractères , Les choses nous prédit...
Strona 68 - Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Strona 13 - Déja les vents au bord le plus sauvage De ta pensée ont semé quelques mots. Paix au travail ! paix au sol qu'il féconde ! Que par l'amour les hommes soient unis ; Plus près des cieux qu'ils replacent le monde ; Que Dieu nous dise : Enfants, je vous bénis.
Strona 249 - ... nous accusera-t-on d'avoir ignoré combien leur concours était essentiel à la perfection de l'ouvrage? Si l'on nous en accuse, c'est une dernière peine qui nous était réservée, et à laquelle il faut encore se résigner. Si l'on ajoute aux années de notre vie qui s'étaient écoulées lorsque nous avons projeté cet ouvrage celles que nous avons données à son exécution, on concevra facilement que nous avons plus vécu qu'il ne nous reste à vivre. Mais nous aurons obtenu la récompense...
Strona 257 - C'est ce petit rimeur, de tant de prix enflé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique, Tomba de chute en chute au trône académique ? Ces détours sont d'un lâche et malin détracteur ; Je ne veux point offrir d'énigmes au lecteur.
Strona 212 - Court dans chaque sillon distribuer les eaux. Si le soleil brûlant flétrit l'herbe mourante , Aussitôt je le vois par une douce pente Amener du sommet d'un rocher sourcilleux Un docile ruisseau , qui sur un lit pierreux Tombe , écume , et , roulant avec un doux murmure , Des champs désaltérés ranime la verdure.

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