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Pologne, le pape Jules III, tous les membres de la famille du duc de Ferrare, les doges de Venise, Fr. Venieri et Laur. Priuli, les ambassadeurs des diverses puissances à Venise, et plusieurs savants contemporains, tels que les Giraldi, Alex. Guarini, P. Manuce, Alciat, etc. Le huitième livre se compose de vers latins adressés à Faletti, par Lélio-Greg. et J.-B. Cynthio Giraldi, Alvarez Mendoza et J. Ainsa, Espagnols; Didacus Pyrrhus, Portugais, J. Berzosa, Alph. Bevilaqui, Nic. Stopius, etc... N'oublions pas de mentionner une pièce de vers latins adressée par Lavinia Faletti à la reine Bonne. Ap. B.

189. GETEUS. Bucolica Christiana, Jacobo Geteo Boloniensi authore. Recens impressa (Basilea, Jac. Parcus), anno 1555; 1 vol. in-16 de 32 pag., rel. fil. 35-»

Ces Bucoliques chrétiennes se composent de dix églogues. L'auteur qui professoit le lutheranisme, attaque violemment l'autorité du pape, ainsi que les faits et gestes de la cour de Rome, et préconise avec emphase Luther et sa doctrine. Geteus a traduit en vers latins élégants et faciles, quelques histoires de l'Ancien Testament, dans les églogues intitulées : Joseph formosus pastor, Moses pastor, David pastor egregius, Jacob pastor. Nous citerons les premiers vers de l'églogue ayant pour titre :

JACOB PASTOR.

Supremam conferre manum, extremumque laborem
Huic cupiens operi, da mi Deus optime carmen.

Carmina pauca canam isto de pastore fideli
Sancto Jacob, bene qui pastoris munus obivit.
Namque Jacob fugiens Esau, venit in Haram
Irriguam fluviis urbem, quæ nempe duobus
Amnibus alluitur, Laban divertit ad ædes.
Frater matris erat Laban famosus in urbe,
Filia cujus erat natu minor optima Rachel,
Virgo decora nimis, vultu aspectuque venusto,
Pascebatque greges patrios speciosa puella.

Le volume est orné d'un joli frontispice gravé et d'une petite vignette pastorale placée au verso du titre, au-dessous de la table des églogues. Ces poésies sont très-rares et n'ont point été citées. Ap. B.

190. GIRARD. Stichostratia epigrammaticon centuriæ quinque, Joannis Girardi Divionensis apud Assonam dicastæ. Lugduni, ap. Mathiam Bonhomme, 1552; 1 vol. in-4°, mar. r. fil. tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). 75--> Première édition, rare. Les seuls renseignements que nous ayons trou

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vés sur ce poète, sont extraits de ses ouvrages, et ont été recueillis, en partie, par Papillon. (Bibl. des aut. de Bourgogne.)

Jean Girard, né à Dijon, fut reçu docteur en droit à Dôle, en 1547, et se fixa à Auxonne, où il exerça, pendant longtemps, les fonctions de maire. Pendant sa magistrature, un de ses beaux-frères, chanoine de l'église de Beaune, pilla sa maison à Auxonne, lui déroba une grande quantité de blé, dévasta sa bibliothèque et brùla la plupart de ses papiers et de ses œuvres inédites. Il se livra de bonne heure à l'étude de l'astrologie, et il cultiva la poésie depuis l'âge de vingt-deux ans jusqu'à sa mort. Il paroît que son père étoit riche, mais par une cause qui nous est inconnue, il fut ruiné; aussi, Girard se plaint-il continuellement de la fortune dans ses préfaces et dans ses poésies. Il est difficile de préciser l'année de la naissance et celle de la mort de cet auteur, malgré les dates qu'il a fournies lui-même. Quelques écrivains rapportent qu'il mourut en 1586, à l'âge de soixante-dix ans. Dans une édition de la Stichostratia, on dit qu'il étoit âgé de quarante ans, en 1558; dans une édition des Epigrammata Legalia, on lui donne cinquantesix ans en 1576; ces trois dates se contredisent. Nous savons seulement qu'il vivoit encore en 1584.

La Stichostratia est un recueil de cinq cents épigrammes, divisées en cinq centuries; chacune d'elles est adressée à l'un des cinq Centurions d'Auxonne. La première, à Claude Grosteste, beau-frère de l'auteur, premier centurion; la deuxième au second centurion, et ainsi de suite. On trouve, en outre, avant la première centurie, une épître en prose: Promptæ et honestæ voluntati suæ; en tête de la quatrième centurie, une autre épître adressée à Pasithea; et à la fin du livre, une troisième épître en forme d'épilogue, ad immortalitatem. Chacune de ces épîtres est suivie d'une gravure sur bois allégorique, avec légende, pour servir d'explication au texte. La dernière est fort curieuse. Entre autres singularités, nous signalerons Saturne représenté sous la forme d'un vieillard à longue barbe, armé d'une faulx, appuyé sur une béquille, et dévorant un enfant; l'antiquité (Vetustas) sous les traits d'une vieille femme décrépite, portant lunettes et menaçant de sa quenouille l'Immortalité.

Sur le premier feuillet du volume, on lit: Pr. Anuli pro Jo. Girardi Delphino apologesis, et au-dessous: Ejusdem ogdoastichon in pedestres Jo. Girardi centurias. Il résulte de l'apologie que le premier poëme composé par J. Girard, avoit pour titre Delphinus (1), et qu'il fut imprimé fort incorrectement à Lyon, vers 1550. L'auteur publia la Stichostratia, afin de prouver que les graves altérations dont son poëme avoit été victime, devoient être attribuées à l'imprimeur et non pas à l'auteur.

La plupart des épigrammes qui composent ce recueil sont adressées à des Bourguignons, tels que des conseillers et des avocats de Dijon, des habitants notables de Dôle, d'Auxonne, etc... Nous avons remarqué deux épigrammes sur les beaux yeux et sur la beauté de la fille du poète, Catherine; une autre sur les approches de la guerre, en 1542; et enfin, une épigramme à ses amis

(1) Cet ouvrage n'est pas cité par Papillon.

qui lui reprochoient d'avoir préféré le séjour d'Auxonne à celui de Dijon ; nous en citerons les derniers vers:

Vobis ego respondeo :
Mihi Cæsaris notissima
Multùm placet sententia.

Secundum haberet Divio,

Me verò habet primum Assona.

(5 cent., 91 ép.)

Le maire d'Auxonne étoit un intrépide faiseur d'épigrammes; mais il avoit d'excellents motifs pour entasser centuries sur centuries. Il s'est chargé de nous les expliquer dans la 98o épigr. de la 2o centurie.

Si quæris cur scribo jocos, epigrammata, nugas,

Cùm possem utiliùs jura forumque sequi.

Assoniense meum caussis vacat ecce tribunal :

Quid facerem? hoc facio, ne nihil hic faciam.

Ap. B.

191. JOANNIS GIRARDI. Divionensis assonæ sequanorum, J. et P., poemata nova. Parisiis, ap. Guill. Auvray, 1584; (1) in-8° v. fauve, fil. tr. dor. (Vogel).. 25-» Première édition, rare. — Les nombreuses pièces de vers que contient ce volume, sont classées par séries; nous les décrirons rapidement.

Parnassus. Ce Parnasse se compose de dix odes, nullement historiques, quoique chacune d'elles ait pour titre le nom d'une ville de France. Ces odes sont invariablement précédées d'un argument, de la description et de la notation figurée du rhythme adopté par l'auteur, ainsi que de l'indication du psaume sur l'air duquel l'ode peut être chantée.

Hendecasyllabi et Jambi. Les vingt pièces qui forment cette série, sont dédiées à la Bourgogne. On peut remarquer dans l'épître dédicatoire, les éloges pompeux que J. Girard décerne à Théod. de Bèze, à Buchanan, à Estienne (Robert ou Henri), à L'Hôpital, à Dorat et à Du Chesne.

Narrationes fictitiæ. Vingt fables dédiées à la ville de Dijon.

Epigrammata ænigmatica. La dédicace de ces trois cents épigrammes est adressée à la ville de Dôle.

Dialogi et centuriatorum epigrammatum reliquiæ. Ce recueil dédié à Polymnius, renferme quinze dialogues et cent soixante-sept épigrammes. Le cinquième dialogue a pour sujet la Comète de 1577.

Epigrammata de vitâ et morte; et epitaphia. Cette série dédiée à la ville d'Auxonne, contient cinquante-neuf épigrammes et soixante-douze épitaphes.

(1) Papillon dit: 1564. C'est une erreur, car le privilége est daté du 17 Septembre

1583.

Parmi les épitaphes, nous citerons celles de Hugues Girard, trisaieul du poète (ou plutôt bisaïeul, et recteur de l'Université de Dôle, en 1468); de Barthelemy Girard, son aïeul; de Jacques Girard, conseiller au parlement de Dijon, recteur de l'Université de Dôle, en 1506, son oncle; de Jean Girard, son père; de Guillaume Girard, écuyer, son frère; de Hugues Girard, son cousin-germain; de Philippe Girard, son fils, mort en 1562, à l'âge de dix ans; de Julie, sa fille, morte en 1577; de plusieurs présidents au Parlement de Dijon, etc. L'épitaphe de l'auteur, faite par lui-même et imprimée en petites capitales, finit le volume. Nous devons croire que ce sont les derniers vers composés par J. Girard. En effet, dans la dédicace de cette série, l'auteur dit : Libellus hic postremum meæ saltationis circuitus exeat; et hâc jam demum poetica agitatione defessus in sinu tuo conquiescere cogitem ad cælestes lætitias.

On lit dans la Bibl. des Aut. de Bourgogne, par Papillon (art. J. Girard) : « Bèze (Ilist. des Egl. réf.) le loue comme un homme de bonnes lettres et » de gentil esprit; mais c'est sans fondement, qu'il lui donne place parmi » ceux de la religion prétendue réformée. Nous n'avons point acquis la preuve que le maire d'Auxonne ait professé le calvinisme; cependant, il nous a paru extraordinaire que, dans la dédicace des hendecasyllabi, ce poète en parlant de Bèze, de Buchanan et d'Estienne, se soit exprimé en ces termes : Advocɔ vos, manus vestras exosculor, æternum vivite; vestræ in senectâ scriptiones meum satis fatum probabunt. Il nous semble, en outre, que les psaumes qu'il cite dans son Parnassus, sont les psaumes traduits en vers françois, que l'on chantoit sur des airs variés, dans les églises calvinistes. Le chant usité pour les psaumes en latin, dans les églises catholiques, est une psalmodie, sans variations sensibles, qui ne sauroit être adaptée aux odes de J. Girard. Enfin, comment expliquer le pillage de sa maison par un chanoine de Beaune, son beau-frère, si on ne recherche pas les motifs de ce fait inouï, dans les haines excitées au XVIe siècle, par les dissidences religieuses. Ap. B.

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193. Icones virorum doctorum philosophorum, præceptorum, etc. 102 portraits en un v. in-fol. relié. 75Dont: Jacobus Arminius, theologiae professor.-Bayle. Chereau f. In-fol. - Charles Bonnet, né à Genève, le 13 mars 1720. Peint par J. Juel, peintre danois, en 1777; gravé par J.-F. Clemens, graveur danois, à Genève, en 1778. In-4. (Belle épreuve.) - Pierre-Laurent Buirette de Belloy, de l'Académie Françoise, citoyen de Calais, né à Saint-Flour le 17 novembre 1727, mort à Paris le 5 mars 1775. - Carolus cardinalis à Lotharingia. Charles de Lorraine, cardinal. - P. Cornelius à Lapide. René Descartes. Franc. Hals pinx. E. Ficquet sculp. (Belle épreuve. René Descartes, Seign. du Perron. Franc. Hals, pinxit; Edelinck sculp. (Belle épreuve.) Denis Diderot, de l'Académie des Sciences de Berlin. Peint par L.-M. Vanloo; gravé par David, élève de M. Le Bas. In-fol. Giovanni di Lugo. — Galileo Galilei. Justus subtermans pinx.; Galgants Cipriani del. et sculp.; Flor.-Raph. Morghen direxit. — Andreas Laubmari.

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Johan. Linderhausen.

Jean

Joannes Lascaris. N. Pietro Lasena. - Orlandus

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Nicodemus Lappius. Joann. Hugonis à Linschobten.-D. Johan. Jessenius a Hessen olim Viteberg, nunc Carolinae Prag. acad. rector purpuratus, 1617. Jean de La Fontaine. Hiac. Rigaud pinx; J.-B. Scotin sculp. Arthurus Lake, episcopus Bathoniensis et Wellensis. (Joli portrait dans un ovale, avec entourage composé d'animaux et de fleurs.) — Carolus Langius, philolog. - Nicolaus Langius. — Thom. Lunacer. Jacobus Lainez, theol. Martinus Laterna. Joseph Languet de Gergy, évêque de Soissons. L'Armessin sculp., et un autre gravé sur bois. Lassus (dans un ovale entouré d'arabesques). Orlandus Lassus, musicus. Gravé sur bois. - Latinus Latinius Viterbiensis. Joan. Latomus, theologus. (Gravé par Rob. Boissard.) — Hugo Latymerus Martir. (Portrait joliment exécuté au burin, avec cette légende au bas: Christum continuis precibus Lalymerus adoran pre (adorans pro) verâ moritur religione senex.) Melchior Laubanus. · Conrad Lautenbach, theolog. Francofurt. Justus Lipsius. Carolus, card. à Lotharing. Johann. Livineius Graec. liter. peritiss. Antuerp. Conradus Lautenbachius, theologus, historicus, poeta, nascitur 1334, obiit 1393. — Lavaterus (Gravé très finement par Henri Hondius.) — Wolfgangus Lazius. (Gravé par Rob. Boissard.)-Princeps Leodegarius, Abbas. S. Galli, Eques Annunciatae Virg. - Leonard Lessius. N. de L'Armessin sculp. — Gregorius Leti, historicus. T. Gole sculp. Salomo Lenzius, theol., Ratisbon. Ludovicus Lucius, philosophiae prof., Basil. - Philip. Labbe. Franciscus Lanovius praefect. milit. Johannes Limmer, prof. Witteb. Fortunio Liceto. — Guilelmus Lindanus, episcop., Gandavensis. Johannes Lascares, philolog. Graecus. Dionysius Lebeus. Johannes Latomus.

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- Raimundus Lullius.

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Linderhausen, juris professor.

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1736. Gravé par Delattre. Giusto Lipsio. riarum professor.

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Justus Lipsius, histoJustus Lipsius. A. Salminco F. Jean Locke, philos., né à Wrington, en Angleterre, l'an 1632, mort le 28 octobre 1704. Simon Lomnicki. J. Kleinhard del. 1772. J. Baltzer sculp., Pragae. Chisophor. Longoli, Belg. Orator. Jacobus Latomus.

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Stanislaus Lubiensk, episcopus Plocensis. Johannes Lippius, theol. profes. - Hugo Latimerus, episcop. Wigorniensis. Joh. Lonicerus, theol. Marpurg. Joannes Lonicerus. (Portrait ovale entouré d'ornements; le tout gravé par Robert Boissard.) - Gregorius Lopez, vicarius apostolicus in China. Eilhardus Lubinus, theol. Rostochiensis. — Christian. Lang. Lampsoni. Justus Lipsius, philol. - Wilhelm Ludwell. Lucius, profess. Basil. Raimundus Lullus. De L'Armessin fecit. Parr. Geo Powle fecit. D'après Rubens. - Leonardus Philares. Jac. Piccinus ping. et sculp. Venetiis, 1658. In-4. - R. P. Plackius, è soc. Jesu, inter motus Pragenses, 1648, studiosorum strenuus praefectus. - Jules Cæsar Scaliger. (Beau portrait.) Crux miraculosa, S. Thomae apostoli Meliaporae in India. (P. Joannes Lucena.) Gr. in-fol. — Heinrich. Waser. — Isaac Watts, D. D. Printed for J. Hinton. Johannes Wesselius, theol.

doct.

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