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les mots dont se compose cette lettre, semblent avoir été écrits

à moitié par l'une et par l'autre sœur.

rie-Henriette.

1 lettre a. s. de Ma

Le duc de Sully. 1 billet a. s., adressé au trésorier de l'épargne, pour l'inviter à payer 12,000 écus à la marquise de Verneuil; 19 ordonnances de paiement signées.

Beringhen, premier valet de chambre de Henri IV. — 13 quittances ou certificats de versement à la cassette du roi, a. s. Concino, maréchal d'Ancre. — 2 lettres a. s. (en ital.), à la reine-mère. Fort curieuses.

Le duc de Luynes. 4 lettres a. s., à la reine-mère.

De Richelieu, évêque de Luçon. 2 lettres s., à M. de Villesavin.

2° Lettres des personnages illustres dont les noms figurent dans ce recueil :

En France, nous signalerons une lettre a. s. du duc de Rohan, relative au projet de mariage de sa fille avec le duc de Luynes; 1 lettre a. s. de Catherine de Parthenay, duchesse de Rohan, admirable de style et d'orthographe, et 1 lettre a. s. du duc et de la duchesse de Lorraine, et de la duchesse douairière de Guise, sœur du Balafré; des maréchaux de Brissac, d'Uxelles, de Thémines; de Coëffier d'Effiat; 1 lettre fort remarquable de Michel de Marillac; de Lavarane, contrôleur général des postes; les lettres a. s. de Nicolas de Neufville, sieur de Villeroy, et de Charles de Neufville, marquis d'Alincourt, père du maréchal de Villeroy; les lettres a. s. de la princesse de Conti, de la princesse d'Orange, de la duchesse de Ventadour, des maréchales de Fervaques, de Brissac, de La Chastre; 1 lettre a. s. de Mlle de Nanteuil, contenant des détails assez curieux sur une entrevue projetée entre Marie de Médicis et la reine Marguerite; 1 lettre du P. Arnoux, jésuite; 2 quittances de Sébastien Zamet, signées et avec quelques mots autographes, etc...

En Espagne, les lettres a. s. du roi Philippe III, de la reine douairière Anne Marie, et du duc de Lerme.

En Italie, 80 lettres italiennes des grands ducs, grandes duchesses de Toscane, et de tous les membres de la famille des Médicis, des ducs de Mantoue, et des membres de la famille des Gonzague; du duc de Modene; du duc de Monteleone; de la famille des Ursins; du pape Paul V; des cardinaux Bandini, Bonzi, Borghese, d'Este; de Bonciani, archevêque de Pise; de l'archevêque de Sienne, etc.

Dans les autres pays, les lettres du duc de Savoie et du prince de Piémont, de l'électeur Palatin, de l'électeur de Cologne, du duc et de la duchesse de Clèves; d'Alof de Wignacourt, grandmaître de l'ordre de Malte, etc...

Nous terminerons cette rapide revue des deux premières séries, en signalant une lettre écrite en chiffres vers 1617, avec une traduction interlinéaire, qui prouve d'une manière évidente que Jean Phelypeaux, sieur de Villesavin, secrétaire des commandements de Marie de Médicis, trahissoit cette malheureuse reine et entretenoit des relations intimes avec ses ennemis.

Les pièces écrites pendant l'année 1639, sont relatives à la guerre de Savoie, que la France soutenoit contre l'Espagne, pour défendre les droits de la duchesse douairière Chrestienne, sœur de Louis XIII. Cette troisième série se compose de 4 Mémoires ou instructions pour M. de Chavigny; de 6 lettres s. du cardinal de Richelieu. Dans l'une, on trouve six mots autographes; d'un plan de campagne pour les François, en Piémont et en Savoie, rédigé par le marquis de Saint-Maurice; et d'une lettre en chiffres du P. Joseph.

Le troisième volume forme un curieux appendice aux deux premières séries. Il ne contient que 3 lettres a. s., à la reinemère, et la copie d'un bref du pape Paul V. Le reste du volume. est occupé par 355 lettres en minutes, adressées par Marie de Médicis à divers personnages dont la plupart viennent d'être nommés. Ces lettres sont datées du 26 juillet 1616 au 27 juin 1617; 10 environ sont autographes, 15 autres s. d'un M, monogramme de Marie de Médicis, renferment quelques mots autographes.

Ces minutes sont écrites sur la seconde page des lettres reçues par la reine-mère, ou par M. de Villesavin. La plupart des adresses et des cachets existent encore.

Cette collection est d'une valeur inappréciable. Les documents qu'elle renferme sont inédits et fournissent des détails précieux sur quelques années du règne de Henri IV, et sur la régence de Marie de Médicis, époque qui n'est point encore exactement connue. La guerre de 1639, dirigée par le cardinal de Richelieu, nous apparoît avec ses causes et ses difficultés; certaines pièces nous révèlent les défiances de la duchesse douairière de Savoie contre la politique de Richelieu, les embarras et les inquiétudes du cardinal. Ce sont des renseignements que réclame impérieusement l'histoire du dix-huitième siècle. Mais n'oublions pas les détails si variés et quelquefois si piquants que contiennent ces nombreuses lettres autographes d'une rareté incontestable, sur la vie privée des rois de France et de leur famille, sur les intrigues du palais, et sur l'intérieur de la cour d'Espagne. Ce sont aussi des renseignements utiles qui doivent servir à l'histoire des mœurs du dix-huitième siècle. Une partie de ce recueil sera bientôt, sans doute, textuellement publié.

AP. B.

CORRESPONDANCE BIBLIOGRAPHIQUE.

MONSIEUR TECHENER,

Voici quelques renseignements probablement peu connus sur un livre qui, sans être ancien, est aujourd'hui devenu assez rare. Cette note bibliographique peut intéresser les lecteurs du Bulletin du Bibliophile. Elle est copiée littéralement sur l'exemplaire qui appartenoit à M. l'abbé d'Hesmivy d'Auribeau, ancien chanoine et vicaire-général de Digne.

Breviarium ad usum laïcorum novo ordine dispositum, en 4 parties et 4 volumes.

« Ce Bréviaire, dont l'idée a été conçue pour faciliter le moyen à un laïc chrétien de s'unir à l'esprit de l'Église dans ses prières, sans déranger ses occupations indispensables, a été rédigé par M. l'abbé Bescus, doyen et chanoine du chapitre collégial de Vernon-sur-Seine, vicaire-général d'Évreux, imprimé à Paris, par M. Desprez, imprimeur du roy et du clergé de France, en 1783, avec caractères neufs petit-romain, en deux colonnes, sur carré papier fin d'Auvergne, aux frais de S. A. R. Mgr le duc de Penthièvre. Il n'en a été tiré que 60 exemplaires qui ont coûté 3,740 fr. Aucun n'a été vendu, mais remis dans la bibliothèque de ce prince.

Par considération pour Dom Boudier, prieur de Saint-Denys, dont S. A. estime beaucoup le mérite, et par bienveillance pour sa communauté, ce prince a daigné leur faire présent d'un exemplaire.

Cet exemplaire ayant été volé par un étranger que la belle reliûre a tenté, on en a retrouvé deux volumes, l'un dans un confessionnal et l'autre sur une chaise dans l'église des Capucines de la rue Saint-Honoré, qui ont été reportés à la bibliothèque de Mgr le duc de Penthièvre. M. Pascal, chanoine de Saint-Louis-du-Louvre et bibliothécaire de S. A., reconnut aux armes de l'abbaye de Saint-Denys, quoique délabrées et à demieffacées, que c'étoit l'exemplaire dont le prince avoit gratifié l'abbaye de Saint-Denys. Son Altesse ayant été informée du fait, a ordonné à son bibliothécaire d'en fournir un autre exemplaire complet de la forme dont on le voit, pour être remis dans la bibliothèque de Saint-Denys. Le père prieur, hors d'état par ses infirmités d'en faire ses remercîments au prince, a chargé Dom Laforçade, son homme de confiance, et qui la mérite, de s'acquitter de ce devoir en son nom, auquel S. A. a bien voulu faire la réponse la plus gracieuse, en assurant et le prieur et sa communauté de son attachement et de sa bienveillance, 1786. »

L'abbé Boscus étoit né à Moissac en Quercy, et mourut à Vernon vers 1808; il avoit d'abord traduit, en 1781, les Offices tirés de l'Écriture-Sainte, pour tous les jours du mois, etc., imprimés par l'ordre de M. le cardinal de Noailles, à Paris, 1743.

Extrait d'une brochure ayant pour titre Mémoires de Famille, historiques, littéraires et religieux, par l'abbé Lambert, dernier confesseur de S. A. S. Monseigneur le Duc de Penthièvre, aumônier de feue Madame la Duchesse douairière d'Orléans. Paris, chez Painparré, libr. Palais-Royal. Galerie de Bois, 1822, in-8.

«..... J'ai dit que le prince (duc de Penthièvre), récitoit son bréviaire. Je dois parler plus au long de cette habitude : en qua

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