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INDUSTRIELLE

QU

EXPIATOIRE.

Dieu dit ensuite à Adam: Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé du fruit de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, la terre sera maudite dans ton œuvre, et tu mangeras dans les travaux, tous les jours de ta vie, ce qui vient d'elle.

Genèse, ch. 3. v. 17.

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INDUSTRIELLE OU EXPIATOIRE.

De ce qui constitue la vraie noblesse.

Il n'y a que des âmes basses et communes qui puissent consentir à faire partie d'un ensemble sans le servir, et à le servir, en y exécutant un travail fractionnaire quelconque, sans être unies, les cas de nécessité urgente exceptés, à la pensée d'ensemble à la réalisation de laquelle ce travail doit coopérer.

Le choix de l'ensemble au service duquel on se consacre, n'est pas moins important pour constituer la vraie noblesse. Car si cet ensemble est le plus grand possible, et que toutes les actions qui s'y font soient déterminées avec une précision telle, qu'il n'y en ait pas une qui ne doive contribuer essentiellement à l'harmonie du tout; celui qui exécutera la plus infime de ces actions, sera aussi heureux et aussi noble, que celui qui exécutera la plus grande et la plus haute; pourvu que l'un et l'autre soient unis, dans le même degré de force et d'amour, à la pensée génératrice de

l'ensemble.

Par où l'on voit que, s'il existoit un souverain assez lâche et assez abject pour prétendre que son pouvoir ne vient pas uniquement de Dieu, et n'a pas pour unique objet de servir Dieu; il n'existeroit non plus rien d'aussi lâche et d'aussi abject que l'homme qui consentiroit à sacrifier sa vie pour un tel souverain, Ainsi, la vraie idée de noblesse consistant à faire partie de l'ensemble le plus grand et le plus élevé, et à le servir de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces; l'homme le plus noble est aussi, sans le moindre doute, celui qui est le plus intimement uni à la pensée génératrice de cet ensemble. Toutes les autres idées de noblesse ne sont que d'impudentes impertinences.

C'est pourquoi, afin de consoler et de réjouir en même temps le très-noble cœur des enfans de Dieu, nous allons traiter cette partie industrielle du bulletin, en la considérant de la plus haute sommité possible.

De l'origine des forces.

Toute créature, organique ou inorganique, animée ou inanimée, avec ou sans conscience de son être et de ses actions, par conséquent, subsiste uniquement dans son principe, qui est Dieu; et périroit instantanément et infailliblement, si Dieu retenoit un seul moment en

lui-même, la pensée par laquelle il a voulu qu'elle fût ce qu'elle est.

La persévérance non interrompue de Dieu à soutenir son ouvrage, et le désir consciencieux ou non consciencieux, mais imperturbablement susbsistant dans chaque créature, de s'unir toujours plus intimement à son principe; sont donc, par leur action et leur réaction nécessaires, l'origine générale de tous les mouvemens et de toutes les forces dans l'ordre spirituel ou moral, comme dans l'ordre physique ou mécanique.... C'est toujours la douce et puissante loi d'amour qui a tout créé, qui soutient tout.

Quant au mouvement intestin, douloureux, turbulent et inharmonique, qui s'observe maintenant au milieu de cette vaste conception de l'univers; il tient à des causes subséquentes, que la grandeur et la fécondité infinies de notre sujet, considéré de ce magnifique point de vue, expliquent clairement. Mais comme ici nous n'avons voulu que déterminer l'origine des mouvemens et des forces, sous quelque aspect spirituel ou matériel qu'on les considère, et que nous l'avons fait avec précision; nous renvoyons à ce qui suit et à d'autres bulletins, l'examen de ces questions qui sont certainement les plus hautes, et en même temps les plus dignes de l'attention de l'homme.

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