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PATROLOGIÆ

CURSUS COMPLETUS,

SEU BIBLIOTHECA UNIVERSALIS, INTEGRA, UNIFORMIS, COMMODA, OECONOMICA,

OMNIUM SS. PATRUM, DOCTORUM SCRIPTORUMQUE ECCLESIASTICORUM,

SIVE LATINORUM, SIVE GRECORUM,

QUI AB EVO APOSTOLICO AD ETATEM INNOCENTII III (ANN. 1216) PRO LATINIS,
ET AD CONCILII FLORENTINI TEMPORA (ANN. 1439) PRO GRÆCIS FLORUERUNT:
RECUSIO CHRONOLOGICA

OMNIUM QUÆ EXSTITERE MONUMENTORUM CATHOLICA TRADITIONIS PER QUINDECIM PRIORA
ECCLESIÆ SÆCULA,

JUXTA EDITIONES ACCURATISSIMAS, INTER SE CUMQUE NONNULLIS CODICIBUS MANUSCRIPTIS COLLATAS, PERQUAM DILIGEN-
TER CASTIGATA; DISSERTATIONIBUS, COMMENTARIIS VARIISQUE LECTIONIBUS CONTINENTER ILLUSTRATA; OMNIBUS
OPERIBUS POST AMPLISSIMAS EDITIONES QUÆ TRIBUS NOVISSIMIS SECULIS DEBENTUR ABSOLUTAS, DETECTIS
AUCTA INDICIBUS ORDINARIIS VEL ETIAM ANALYTICIS, SINGULOS SIVE TOMOS, SIVE AUCTORES ALICUJUS
MOMENTI SUBSEQUENTIBUS, DONATA; CAPITULIS INTRA IPSUM TEXTUM RITE DISPOSITIS, NECNON ET TITULIS
SINGULARUM PAGINARUM MARGINEM SUPERIOREM DISTINGUENTIBUS SUBJECTAMQUE MATERIAM SIGNIFI-
CANTIBUS, ADORNATA; OPERIBUS CUM DUBIIS, TUM APOCRYPHIS, ALIQUA VERO AUCTORITATE IN
ORDINE AD TRADITIONEM ECCLESIASTICAM POLLENTIBUS, AMPLIFICATA

DUCENTIS ET QUADRAGINTA INDICIBUS SUB OMNI RESPECTU, SCILICET, ALPHABETICO, CHRONOLOGICO, ANALYTICO,
ANALOGICO, STATISTICO, SYNTHETICO, ETC., RES ET AUCTORES EXHIBENTIBUS, ITA UT NON SOLUM STU-
BIOSO, SED NEGOTIIS IMPLICATO, ET SI FORTE SINT, PIGRIS ETIAM ET IMPERITIS PATEANT OMNES
SS. PATRES, LOCUPLETATA; SED PRÆSERTIM DUOBUS IMMENSIS ET GENERALIBUS INDICIBUS, ALTERO
SCILICET RERUM, QUO CONSULTO, QUIDQUID NON SOLUM TALIS TALISVE PATER, VERUM ETIAM
UNUSQUISQUE PATRUM, ABSQUE ULLA EXCEPTIONE, IN QUODLIBET THEMA SCRIPSERIT, UNO
INTUITU CONSPICIATUR; ALTERO SCRIPTURÆ SACRÆ, EX QUO LECTORI COM-
PERIRE SIT OBVIUM QUINAM PATRES ᎬᎢ IN QUIBUS OPERUM SUORUM LOCIS
SINGULOS SINGULORUM LIBRORUM SCRIPTURÆ VERSUS, A PRIMO GENESEOS
USQUE AD NOVISSIMUM APOCALYPSIS, COMMENTATI SINT :

EDITIO ACCURATISSIMA, CÆTERISQUE OMNIBUS FACILE ANTEPONENDA, SI PERPENDANTUR CHARACTERUM NITIDITAS,
CHARTE QUALITAS, INTEGRITAS TEXTUS, CORRECTIONIS PERFECTIO, OPERUM RECUSORUM TUM VARIETAS
TUM NUMERUS, FORMA VOLUMINUM PERQUAM COMMODA SIBIQUE IN TOTO PATROLOGIE DECURSU CONSTANTER
SIMILIS, PRETII EXIGUITAS, PRÆSERTIMQUE ISTA COLLECTIO UNA, METHODICA ET CHRONOLOGICA,
SEXCENTORUM FRAGMENTORUM OPUSCULORUMQUE HACTENUS HIC ILLIC SPARSORUM, VEL ETIAM
INEDITORUM, PRIMUM AUTEM IN NOSTRA BIBLIOTHECA, EX OPERIBUS ET MSS. AD OMNES
ÆTATES, LOCOS, LINGUAS FORMASQUE PERTINENTIBUS, COADUNATORUM,

ET EX INNUMERIS OPERIBUS TRADITIONEM CATHOLICAM CONFLANTIBUS, OPUS UNICUM MIRABILITER EFFICIENTIUM.

SERIES LATINA,"

IN QUA PRODEUNT PATRES, DOCTORES SCRIPTORESCUE ECCLESIE LATINA
4 TERTULLIANO AD INNOCENTIUM III.

ACCURANTE J.-P. MIGNE
Bibliothecæ cleri universe

SIVE CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTIÆ ECCLESIASTICÆ RAMos editore.

PATROLOGIA, AD INSTAR IPSIUS ECCLESIÆ, IN DUAS PARTES DIVIDITUR, ALIAM NEMPE LATINAM, ALIAM GRÆCO-LATINAM. AMBÆ PARTES PENE JAM INTEGRE EXARATÆ SUNT. LATINA, DUCENTIS ET VIGINTI DUOBUS VOLUMINIBUS MOLE SUA STANS, DECEM ET CENTUM SUPRA MILLE FRANCIS VENIT GRÆCA DUPLICI EDITIONE TYPIS MANDATA EST. PRIOR GRÆCUM TEXTUM UNA CUM VERSIONE LATINA LATERALI COMPLECTITUR, NOVEMQUE ET CENTUM VOLUMINA, PRO PRIMA SERIE GRÆCA, NON EXCEDIT. POSTERIOR AUTEM VERSIONEM LATINAM TANTUM EXHIBET, IDEOQUE INTRA QUINQUE ET QUINQUAGINTA VOLUMINA RETINETUR. SECUNDA SERIES GRECO-LATINA SEXAGINTA VOLUMINA PROBABILITER NON SUPERABIT ; DUM HUJUS VERSIO MERE LATINA TRIGINTA VOLUMINIBUS ABSOLVETUR, UNUMQUODQUE VOLUMEN GRÆCO-LATINUM OCTO, UNUMQUODQUE MERE LATINUM QUINQUE FRANCIS SOLUMMODO EMITUR: UTROBIQUE VERO, UT PRETI HUJUS BENEFICIO FRUATUR EMPTOR, COLLECTIONEM INTEGRAM, SIVE LATINAM, SIVE GRÆCAM COM PARET NECESSE ERIT; SECUS ENIM CUJUSQUE VOLUMINIS AMPLITUDINEM NEGNON ET DIFFICULTATES VARIA PRETIA EQUABUNT. ATTAMEN, SI QUIS EMAT INTEGRE ET SEORSIM COLLECTIONEM GRÆCO-LATINAM, VEL EAMDEM EX GRECO LATINE VERSAM, TUM QUODQUE VOLUMEN PRO NOVEM VEL PRO SEX FRANCIS SOLUM OBTINEBIT. ISTÆ CONDITIONES FUTURIS PATROLOGIE SERIEBUS APPLICANTUR, SI TEMPUS EAS TYPIS MANDANDI NOBIS NON DEEST.

PATROLOGIE LATINE TOMUS CII.

SMARAGDUS ABBAS; S. LEO III, STEPHANUS IV, PASCHALIS I, PONTIFICES ROMANI; MAGNUS SENONENSIS, REMIGIUS CURIENSIS.

EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE, EDITOREM,

IN VIA DICTA THIBAUD, OLIM D'AMBOISE, PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISÍÓRUM VULGO D'ENFER NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNG VERO INTRA MOENIA PARISINA.

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60

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t.102

AVIS IMPORTANT.

D'après une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les œuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet divin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 21 ans, et les productions qui en sortent deviennent de plus en plus graves et soignées aussi paraît-il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait prévoir ni empêcher, ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-4°. Le passé parait un sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été contiDuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entraînait plus de conséquences. De petits et ignares concurrents se sont donc acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chefs-d'œuvre du Catholicisme reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, la correction et l'impression; en effet, les chefs-d'œuvre même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible.

Il est très-vrai que, dans le principe, un succès inouï dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, afin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture sainte et de Théologie furent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant à diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces temps éloignés, les mécaniques ont cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des onvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine. Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur.

Dans les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous le harnais et dont le coup d'œil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en collationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en collationnant avec la seconde. On agit de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opération en quinte, en collationnant avec la quarte. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cing lectures entières contrôlées l'une par l'autre, e en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient une révision, et souvent il en vient deux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage opéré, pa conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'épreuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a t-il à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ailleurs elle ne coûte que le dixième ! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraitre téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles ceiles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité.

D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur haute intelligence suppleant aux fautes de l'édition. De plus les Bénédictins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent le plus souvent que sur des imprimés.

Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'étude, une seule faute, dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Université de Wurzbourg; et M. Reisson, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir po galement surprendre une seule fute, soit dans le latin soit dans le grec de notre double Patrologie. Enfin, le savant P. Pia Benedictin de Solesme, et M. Bonetty, directeur des Annales de philosophie chrétienne, mis au dé de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions pas trop présumé de noire parfaite correction: Laas fe Cierge se trouvent de bons latinistes et de bons hellénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs et très-praziques, eh bien ! nous leur promettons une prime de 25 centimes par Chaque Taule qu'ils découvriront dans n'importe lequel de Los volumes, surtout dans les grecs. ... Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessité d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, et est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et coûteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est corrigé mot pour mot d'un bout à l'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait être moindre d'un demi million de francs est consacree à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, dans aucun temps ni dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? Il faut certes être bien pénétré d'une vocation divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été édités avec tant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le seront à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stéréotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'Hébreu a été revu par M. Drach, le Gree par des Grecs, le Latin et le Français par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues.

Nous avons la consolation de pouvoir finir cet avis par les réflexions suivantes : Enfin, notre exemple a fini par ébranler les grandes publications en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France, par les Canons grecs de Rome, le Gerdil de Naples, le Samt Thomas de Parme, l'Encyclopédie religieuse de Munich, le recueil des déclarations des rites de Bruxelles, les Bollandistes, je Surrez et le Spicilege de Paris. Jusqu'ici, on n'avait su réimprimer que des ouvrages de courte haleine. Les in-4°, où s'engloutissent les in-folio, faisaient peur, et on n'osait y toucher, par crainte de se noyer dans ces abîmes sans fond et sans rives; mais on a fini par se risquer à nous imiter. Bien plus, sous notre impulsion, d'autres Editeurs se préparent au Bullaire universel, aux Décisions de toutes les Congrégations, à une Biographie et à une Histoire générale, etc., etc. Malheureusement, la plupart des éditions déjà faites ou qui se font, sont sans autorité, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble en avoir été faite par des aveugles, soit qu'on n'en ait pas senti la gravité, soit qu'on ait reculé devant les frais; mais patience! une reproduction Correcte surgira bientôt, ne fût-ce qu'à la lumière des écoles qui se sont faites ou qui se feront encore.

SÆCULUM IX. ANNUS 820.

SMARAGDI

ABBATIS MONASTERII SANCTI MICHAELIS VIRDUNENSIS

OPERA OMNIA

EX VARIIS EDITIONIBUS NUNC PRIMUM IN UNUM COLLECTA.

ACCEDUNT

SANCTI LEONIS III, STEPHANI IV, PASCHALIS I,

PONTIFICUM ROMANORUM,

MAGNI SENONENSIS, REMIGII CURIENSIS
SCRIPTA QUÆ SUPERSUNT UNIVERSA,

JUXTA D. MANSI ET ARTZHEIMII CONCILIORUM COLLECTIONES.

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EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITOREM,

IN VIA DICTA THIBAUD, OLIM D'AMBOISE, PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO
D'ENFER NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNG VERO INTRA MOENIA PARISINA.

SÆCULUM IX, ANNUS 820.

ELENCHUS

AUCTORUM ET OPERUM QUI IN HOC TOMO CII CONTINENTUR.

SMARAGDUS ABBAS S. MICHAELIS IN DIECESI VIRDUNENSI.

*

Collectiones in Epistolas et Evangelia quæ per circuitum anni leguntur

col. 9

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Acta Collationis Romanæ inter Leonem III Papam et legatos Caroli imp. de symbolo

fidei.

971

APPENDIX AD SMARAGDI OPERA.

Privilegia Ludovici Pii et Lotharii filii ejus pro monasterio S. Michaelis.

975

Epistola Caroli Magni ad Leonem Papam de processione Spiritus sancti, quam edidit
Smaragdus abbas.

979

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Note in Commentarium Smaragdi, auctore R. P. D. PITRA, O. S. B., sanctæ Ecclesiæ Romanæ Cardinali.

1111

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Solam quam noverimus hujusce expositionis editionem Argentinensem denuo in lucem protulimus, cui utcunque emendandæ suppetias dabit codex Bononiensis descriptus a Rmo Cardinali PITRA, qui et notas in Commentarium Smaragdi ad calcem voluminis subjectas benigné nobis suppeditavit,

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SMARAGDUS ABBAS.

NOTITIA HISTORICA.
(Ex Fabric. Bibl. med. et inf. Lat.)

Smaragdus abbas S. Michaelis ad Mosam in dice- A cesi Virdunensi, ord. S. Benedicti, et antea quoque præceptor, qui fratres monasterii grammaticam docuit. Anno 810 Romæ fuit in collatione inter papam et legatos Caroli Magni de processione Spiritus sancli; anno 824 una cum Frothario episcopo Tullensi judex datus est a Ludovico Pio imp. in controversia inter Ismundum abbatem Mediolanensem et monachos ejus. Reliquit hæc ingenii sui monumenta :

4. Commentarius in Evangelia et Epistolas in divinis officiis per anni circulum legenda. Argent. 1536 fol. Trithemius Postillam vocat. Hos sermones a Casp. Hedione Germ. versos esse ait Possevinus tom. II Apparatus, p. 448, et Wion in Ligno vitæ, II, 77.

2. Diadema monachorum vel de ecclesiasticorum et monachorum maxime virtutibus, ex sententiis Patrum, contextum. Paris., 1532, in-8°; 1640, in-12; Antuerp., 1540, in-8°, et in Bibl. PP. maxima, tom. XVI, p. 1305.

3. Commentarius in regulam S. Benedicti. Colon. B 1575, fol. Editus est post synodum Aquisgranensem anno 817 habitam, quia quædam ejus statuta repetit. Male vero editus est inter Opera Rhabani Mauri, quia in hoc commentario varia occurrunt que ex Diademate monachorum et Via Regia repetiit. Versus huic commentario præfixos edidit Joan. a Bosco in Bibl. Floriacensi, tomo I, pag. 290.

4. Via Regia, ejusdem indolis ac Diadema monachorum, exstat apud Dacherium, Spicil. tom. V, p. 1, ed. prior., et tom. I, p. 238, edit. post.,

5. Acta Collationis Romanæ, an. 810, apud Sirmundum Concil. Gallia tom. II, p. 256, et Lab- C

beum, tom. VII, p. 1194; Harduinum, V, pag. 969. In Bibl. Heilsbrunnensi Codex est membranaceus, in titulo exhibens Collationum librum 11, capitula xvi complexum; quod an huc referendum sit, an vero opus singulare sit, non dixerim. Vide Catalogum Hockeri, pag. 11.

6. Epistola Caroli Magni ad Leonem pontificem de processione Spiritus sancti etiam nostro tribuitur, ibid., p. 1199, Harduinus, pag. 973.

7. Epistola ad Ludovicum Augustum communi nomine Frotarii episcopi Tullensis et Smaragdi abbatis scripta habetur inter epistolas Frotarii loco tertio; apud Andr. Duchesne Script. Rerum Franc. tom. II, p. 71.

8. Grammatica major seu Commentarius in Donatum. Mabillonius exemplar ms. in monasterio Corbeiensi vidit ex quo præfationem et quædam libri specimina protulit in Analectis, p. 358. Opus divisum est in libros XIV, quibus in alio codice decimus quintus de Orthographia subjicitur. In illo exempla potius ex sacris quam profanis scriptoribus protulit, et nonnunquam etymologias verborum Gothicorum et Francicorum immiscuit.

9. Commentarius in prophetas et

10. Historia monasterii S. Michaelis sunt inedita. Varia de hoc Smaragdo legas in Chronico monasterii S. Michaelis, quod exhibent Analecta Mabillonii, p. 350 seqq., et in adnotatione Mabillonii, p. 357; Histoire littéraire de la France, tom. IV, p. 439; Bulæi Hist. Univers. Paris., tom. I, pag. 641; Leyseri Historia poetarum medii ævi, p. 284.

a

SMARAGDI ABBATIS

VIRI SANCTIMONIA ET DOCTRINA CLARISSIMI (QUI VIXIT ANNO DOMINI DCCCCLXX) IN EVANGELIA ET EPISTOLAS QUÆ PER CIRCUITUM ANNI IN TEMPLIS LEGUNTUR CUM PRIMIS DOCTA ET PIA EXPLICATIO,

Ex principibus Ecclesiæ doctoribus, Origene, Hieronymo, Chrysostomo, Ambrosio, Augustino, Cypriano, Cyrillo, Gregorio, Victore, Fulgentio, Cassiodoro, Eucherio, Tychonio, Figulo, Beda, Primasio, etc., mira, sed clara brevitate congesta omnibus Ecclesiæ ministris, quibus ad singulos emendo tenuitas obstat, utilissima juxta ac necessaria. Jam recens inventa, revisa et in Ecclesiæ Christianæ profectum edita.

TYPOGRAPHUS PIO LECTORI SALUTEM.

Quod Plinius in Naturali Historia de gemmis scri- D bit, naturæ majestatem in iis in arctum coactam, nec ulla sui parte mirabiliorem esse, hoc equidem de Smaragdo libri istius auctore dicere non injuria

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possim, qui quidquid habent catholici Patres, Origenes, Hilarius, Hieronymus, Augustinus, Cyprianus, Cyrillus, Gregorius, Victor, Fulgentius, Joannes Chrysostomus, Cassiodorus, Eucherius, Tychonius,

monumentis constat. Fabricius in Bibliotheca, Dacherius in Spicilegio, auctores Hist. litt. Galliæ Smaragdum nostrum annis 150 juniorem et ad tempora Ludovici Pii revocandum censent; quos sequimur. EDIT.

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