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ENCYCLOPÉDIE
THÉOLOGIQUE,

OU NOUVELLE

SÉRIE DE DICTIONNAIRES SUR TOUTES LES PARTIES DE LA SCIENCE RELIGIEUSE,

OFFRANT, EN FRANÇAIS ET PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE,

LA PLUS CLAIRE, LA PLUS FACILE, LA PLUS COMMODE, LA PLUS VARIÉE
ET LA PLUS COMPLÈTE DES THÉOLOGIES.

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DES DÉCRETS DES CONGRÉGATIONS ROMAINES, — de patrologie,
DES CONFRÉRIES,
-D'ANECDOTES CHRÉTIENNES,

- DE BIOGRAPHIE CHRÉTIENNE ET ANTI-CHRÉTIENNE,

-

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D'ASCÉTISME ET DES INVOCATIONS A LA VIERGE, DES INDULGENCES, - DES PROPHÉTIES ET DES MIRACLES,
-DE STATISTIQue chrétienne, D'ÉCONOMIE CHARITABLE, — D'ÉDUCATION,
-DES PERSÉCUTIONS, DES ERREURS SOCIALES,

-

-

DES APOLOGISTES INVOLONTAIRES, -

-DE PHILOSOPHIE CATHOLIQUE, -DES CONVERSIONS AU CATHOLICISME,
D'ÉLOQUENCE CHRÉTIENNE, — DE LITTÉRATURE id., —D'ARCHÉOLOGIE id., D'ORNEMENTATION id.
DE NUMISMATIQUE id., D'HÉRALDIQUE id.,
DE PALÉONTOLOGIE id.,-

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-

— d'architecturE, DE PEINTURE ET DE SCULPTURE id.,
- DE MUSIQUE id., D'ANTHROPOLOGIE id.,
D'ÉPIGRAPHIE id.,-
•,— DE BOTANIQUE id., DE ZOOLOGIE id.,
DES INVENTIONS ET DÉCOUVERTES.

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· D'ETHNOGRAPHIE,

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DE MÉDECINE-PRATIQUE, — d'Agri-silvi-viti-ET-HORTICULTURE, ETC.

PUBLIEE

PAR M. L'ABBÉ MIGNE,

ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU CLERGÉ,

OU

DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

PRIX : 6 FR. LE Vol. pour le souscripteur a la collection entière, 7 fr., 8 fr., et même 10 fr. pour LE
SOUSCRIPTEUR A TEL OU TEL DICTIONNAIRE PARTICULIER.

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S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, Éditeur,

AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE,

BARRIÈRE D'ENFER DE PARIS.

1853

97. d 27"

Imprimerie MIGNE, au Petit-Montrouge.

DES

PRÉCÉDÉ D'UNE INTRODUCTION

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TOME SECOND.

2 VOL. PRIX : 16 FRANCS.

S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR,
AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE,
BARRIÈRE D'ENFER DE PARIS.

1853

DICTIONNAIRE

DES

APOLOGISTES INVOLONTAIRES.

L

LABAN, blanc (Histoire sacrée). Fils de Bathuel, petit-fils de Nachor, frère de Rebecca; il demeurait dans la Mésopotamie de Syrie, où il possédait de grands biens, et il avait deux filles, Rachel et Lia. Ce que l'Écriture rapporte des procédés de Laban porte le caractère d'un homme dur et artificieux, sans affection, sans parole, et qui ne connaît d'autre loi que son intérêt. (Gen. xxx1, 7.) Image de ces hommes du siècle qui, comptant pour rien la droiture et l'équité, leur préfèrent un gain présent, quoique injuste et honteux. Jacob, son neveu, étant venu le trouver, le servit sept ans pour avoir Rachel en mariage; mais quand ce temps fut écoulé, Laban, qui ne voulait pas que la cadette fût mariée avant l'aînée, envoya le soir Lia au lieu de Rachel, et Jacob, qui la prit pour femme, s'étant aperçu le lendemain de son erreur, servit Laban sept autres années pour avoir Rachel: enfin, après sept ans, Laban obtint de son gendre six ans de service; mais celui-ci voyant qu'on le regardait de mauvais ceil dans la maison de son beau-père (ibid., 4), sortit de chez lui sans l'en avertir, et emmena avec lui tout ce qui lui appartenait.Laban ne s'aperçut du départ de Jacob que le troisième jour, et, s'étant mis à le poursuivre, il l'atteignit à la montagne de Galaad. Après s'être fait des plaintes réciproques, le beaupère et le gendre se jurèrent une amitié éternelle, et dressèrent un monument pour marque de l'alliance qu'ils faisaient (ibid., 47). Laban, après avoir dit adieu à ses filles, s'en retournaà Haran, et l'Écriture ne dit plus rien de lui.» (Encyclopédie de DIDEROT et D'ALEMBERT, t. XIX, p. 369 et 370, article Laban.) LANGAGE (ORIGINE DIVINE DU). - Platon, après avoir déjà dit dans son Livre des lois, que tout homme intelligent doit des louanges à l'antiquité pour le grand nombre de mots. heureux et naturels qu'elle a imposés aux choses (De leg., vi, t. VIII, p. 379), en tire Fincontestable conséquence: « Pour moi, dit-il, je regarde comme une vérité évidente que les mots n'ont pu être imposés primitivement aux choses que par une puissance au-dessus de l'homme; et de là vient qu'ils sont si justes. »

DICTIONN. DES APOLOCISTES INV.

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«La parole, dit Platon, d'après mon entière conviction, doit être considérée comme inhé rente à l'homme; car si on la considère comme l'œuvre de son intellect dans la simplicité de sa connaissance native, c'est absolument inexplicable; le langage n'a pu être inventé sans un type préexistant dans l'homme. Par quelque procédé mystérieux de la nature, les langues ont été en quelque sortejetées en moule, mais en moule vivant, d'où elles se dégagent avec toutes leurs belles proportions, et ce moule (dans lequel elles ont été jetées par quelque procédé mystérieux de la nature), c'est l'esprit de l'homme.» Voy. Mémoires de l'Académie royale de Berlin, classe historique et philosophique, 1820-21; Berlin, 1822, p. 247.)

-

- Dans son célèbre Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, J.-J. Rousseau pose ainsi le problème et son insolubilité naturelle: « Si les hommes ont cu besoin de la parole pour apprendre à penser, ils ont eu bien plus besoin encore de savoir penser pour trouver l'art de la parole; et quand on comprendrait comment les sens de la voix ont été pris pour les interprètes conventionnels de nos idées, il resterait toujours. à savoir quels ont pu être les interprètes mêmes de cette convention pour les idées qui, n'ayant point un objet sensible, ne pourraient s'indiquer ni par le geste ni par la voix, de sorte qu'à peine peut-on former des conjectures supportables sur la naissance do cet art de communiquer ses pensées et d'établir un commerce entre les esprits. ».

-«D'ailleurs, dit l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, quoique Dieu ait enseigné le langage, il ne serait pas raisonnable de supposer que ce langage se soit étendu au-delà des nécessités actuelles de l'homme, et que cet homme n'ait pas eu par lui-même la capacité de l'entendre, de l'enrichir et de le perfectionner. L'expérience journalière nous apprend le contraire. Ainsi, le premier langage des peuples, comme le prouvent les monuments de l'antiquité, était nécessairement fort stérile et fort borné; en sorte que les hommes se trouvaient perpétuellement dans l'embarras; à chaque nouvelle idée et

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